Russie (2005-2006): Évolutions politiques et diplomatiques contrastées
Publié le 23/09/2020
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Russie (2005-2006): Évolutions politiques et diplomatiques contrastées
Pour la première fois depuis longtemps, la Russie n'a pas connu de grande
tragédie nationale en 2005-2006.
Les dénouements catastrophiques ont été évités
tant à l'occasion d'un incident grave à bord d'un sous-marin que lors d'une
attaque de combattants tchétchènes en Kabardino-Balkarie dans le nord du Caucase
(octobre 2005).
Le président Vladimir Poutine se plaisait à souligner la
normalisation à l' œuvre, notamment en choisissant symboliquement la date
anniversaire de la Constitution pour venir à Grozny saluer le travail du premier
Parlement tchétchène de l'« après-guerre » (élu en novembre 2005).
Aussi, alors que les dérives autoritaires du régime russe étaient la cible des
critiques occidentales, le soutien interne au président restait-il indéfectible.
Le pouvoir poutinien a continué d'évoluer, de façon certes moins spectaculaire
qu'à ses débuts, mais toujours contrastée.
Une démocratie tâtonnante
Les symboles nationaux ont connu un nouveau changement.
La « fête de la Concorde
» (nouveau nom du jour anniversaire de la révolution d'Octobre) a été remplacée
par une « Journée de l'unité nationale », célébrée le 4 novembre et commémorant
la fin emblématique du « temps des troubles » en 1612.
Les institutions ont également fait l'objet d'ajustements.
La Chambre sociale,
instaurée à l'automne 2004 pour représenter la société civile et destinée à
faciliter le dialogue entre le pouvoir et les citoyens, s'est réunie pour la
première fois en janvier 2006 sans que soient précisées ses relations avec la
Douma ni ses champs de compétence.
Elle est en principe composée de
représentants du monde associatif, mais sa représentativité pose problème car la
désignation de ses membres est très encadrée et les ONG les plus critiques à
l'égard du pouvoir en sont absentes.
Ces associations restaient en effet la cible de nombreuses attaques les
présentant comme des « agents de l'étranger » (certaines d'entre elles ont été
accusées d'espionnage).
En décembre 2005, une loi restreignant leur activité a
été adoptée.
Même si cette suspicion répondait à l'adoption par le Conseil de l'Europe d'une
résolution sur la « Nécessité d'une condamnation internationale des crimes des
régimes communistes totalitaires », il serait excessif d'évoquer une glaciation
des rapports avec le monde occidental.
En effet, V.
Poutine continuait à veiller
aux équilibres subtils régissant l'équipe gouvernementale : en novembre 2005, il
a promu au rang de vice-premier ministre respectivement un « étatiste dur »
(Sergueï Ivanov, qui a conservé son portefeuille de la Défense) et un «
pragmatique européen » (Dmitri Medvedev, ancien chef de son administration,
affecté à la mise en œuvre des projets sociaux nationaux).
L'un et l'autre
étaient considérés comme des dauphins potentiels en vue de l'élection
présidentielle de 2008, à laquelle V.
Poutine, aux termes de la Constitution, ne
peut pas se présenter, alors qu'un sondage d'avril donnait près de 60 %.
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