Russie (1998-1999): Crise économique, radicalisations et limogeages
Publié le 23/09/2020
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Russie (1998-1999): Crise économique, radicalisations et limogeages
Provoquée par l'instabilité sur les marchés asiatiques, la baisse des prix du
pétrole, du gaz et des métaux, et surtout suscitée par l'incapacité des
autorités à restructurer l'économie russe, la crise financière d'août 1998 a mis
un terme à la spirale d'endettement de la Russie et un coup d'arrêt à la
politique des réformateurs libéraux.
Le 17 août 1998, le Premier ministre
Sergueï Kirienko a dû annoncer un défaut de paiement sur la dette publique
interne (11,6 milliards de dollars), un moratoire sur la dette extérieure et la
dévaluation du rouble.
Celui-ci a perdu 72 % de sa valeur au cours de l'année 1998.
Même si la forte
baisse du pouvoir d'achat et la politique monétaire restrictive menée par les
autorités russes ont pu la modérer, l'inflation s'est rapidement développée à la
suite entre autres de la hausse des prix des produits importés, atteignant, en
1998, un taux de 27,6 %.
Le FMI appelé au chevet de l'économie russe
La défiance à l'égard du rouble a contribué à la reprise de la dollarisation de
l'économie.
Les échanges intérieurs sont restés largement "démonétisés", le troc
et la remise de titres de créances constituant le moyen de paiement de plus de
50 % des échanges.
Si l'importance considérable de l'économie souterraine ne
permettait pas d'établir des calculs sûrs, la récession a été estimée pour 1998
à - 4,8 %, la production industrielle résistant relativement bien, ce qui
pourrait refléter un regain de compétitivité sur le marché intérieur du fait de
la baisse du rouble.
Si la balance commerciale a supporté la baisse des prix des
matières premières d'exportation grâce à une forte baisse des importations, la
fuite des capitaux empêchait la Banque centrale de reconstituer ses réserves de
change.
La faiblesse des rentrées fiscales, due au ralentissement de l'économie
et à la destruction d'une grande partie du système bancaire, a aggravé la
situation budgétaire.
Fin décembre 1998, la Russie était, pour la première fois,
en incapacité d'honorer ses engagements sur sa dette extérieure souveraine
(garantie par l'État), qui avait pourtant été rééchelonnée en 1997.
Malgré l'état inquiétant de l'économie, le gouvernement n'avait à l'été 1999
encore pris aucune décision stratégique alors que se profilaient les élections
législatives de décembre 1999 et la présidentielle de l'été 2000.
Le budget voté par la Douma (Parlement) a été, comme les années précédentes,
irréaliste, envisageant un déficit budgétaire d'environ 2 % du PIB.
Cela a
considérablement freiné les négociations avec les organisations multilatérales
et contribué à la dégradation des relations avec les créditeurs privés
internationaux.
La Russie espérait obtenir un soutien du FMI pour la restructuration de sa dette
extérieure (17,5 milliards de dollars, dont 4,5 milliards dus à l'organisation
elle-même), ainsi que le versement de 4,8 milliards de dollars représentant la
deuxième tranche du crédit stand-by de 22,5 milliards accordé en 1998.
L'accord
paraissait néanmoins difficile à trouver, le FMI réclamant entre autres la.
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