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Rubéole

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 30 août 1967 Série C-44 Fiche No 1952 Rubéole 1.

La rubéole, ou rougeole allemande, est une maladie éruptive individualisée au XIXe siècle.

Elle semblait alors tout à fait bénigne.

C'est seulement en 1941 que l'atten­ tion fut attirée sur cette maladie.

En Australie sévissait une épidémie de rubéole.

On constata alors une augmentation du taux des malformations congénitales.

2.

La rubéole se manifeste par une éruption simulant la rougeole le premier jour, la scarlatine le second, et également par l'apparition de ganglions occipitaux, d'une petite fièvre, de courbatures.

La maladie dure peu de temps.

Elle sévit par petites épidémies hivernales et printanières.

Le diagnostic, outre les signes extérieurs évi­ dents, repose sur l'étude de l'hémogramme: la formule sanguine présente des varia­ tions caractéristiques: augmentation du taux des plasmocytes (cellules qui élabore­ raient les anticorps).

La rubéole est une virose, mais le virus reste mal connu.

3.

En règle générale, la rubéole présente peu de complications.

Cependant, on peut assister à des manifestations rhumatismales.

De plus, comme toutes les fièvres érup­ tives, elle risque d'entraîner des troubles nerveux (encéphalites).

Mais le danger prin­ cipal réside dans l'embryopathie rubéolique.

Les femmes enceintes ayant eu la rubéole pendant les trois premiers mois de leur grossesse peuvent donner naissance à des enfants anormaux.

Les malformations sont surtout sensorielles.

L'enfant risque la surdi-mutité.

Une cataracte survient fréquemment et entraîne la cécité (souvent bila­ térale).

Enfin, la malformation la plus grave est d'ordre cardiaque: persistance du canal artériel, entraînant la non-irrigation des poumons.

Au maximum, ces trois mal­ formations peuvent être réunies avec, plus rarement, des anomalies dentaires.

4.

Les complications embryologiques sont dues à l'action du virus sur les feuillets embryonnaires.

Celui-ci traverse la barrière placentaire et n'est pas détruit à temps par les anticorps élaborés par la mère.

Il empêche ainsi l'accolement des feuillets lors de la formation des organes des sens.

La période la plus propice au passage du virus se situe du premier au deuxième mois avec un maximum de risques vers la sixième semaine.

On peut presque établir un calendrier des malformations: jusqu'à la sixième semaine, les yeux.

l'oreille et le cœur peuvent être atteints; après la sixième semaine, les risques se limitent souvent à une lésion de l'oreille.

Il est néanmoins diffi­ cile de prévoir la probabilité des malformations congénitales.

Le pourcentage varie de 20 à 70%.

5.

Le traitement de la maladie ne présente pas de difficulté en général.

Il comporte des désinfections rhino-pharyngées et des prises de sédatifs.

Chez la future mère, il faut à tout prix éviter les contacts avec un rubéoleux (contagion salivaire).

Le traite­ ment curatif consiste en l'injection d'anticorps (gamma-globulines).

On a préconisé une méthode de prophylaxie systématique pour prévenir les accidents: donner la rubéole à toutes les fillettes.

Il s'ensuivrait une petite maladie puis une immunité définitive. 2 / 2. »

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