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Royaume-Uni (1996-1997): Raz de marée travailliste

Publié le 21/09/2020

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« Royaume-Uni (1996-1997): Raz de marée travailliste Dix-huit années de pouvoir conservateur ont pris fin le 1er mai 1997 avec la victoire retentissante aux élections générales du Parti travailliste mené par Tony Blair qui est ainsi devenu chef du gouvernement.

Avec un important vote tactique à son encontre, le Parti conservateur a subi une défaite historique: 31 % des voix seulement et 165 sièges sur 659.

Le Premier ministre sortant, J. Major, a aussitôt démissionné de son poste de leader du parti, remplacé le 19 juin suivant par William Hague.

Les travaillistes, avec 45 % des voix et 419 députés, ont obtenu l'assurance de gouverner sans obstacle législatif.

Le Parti libéral démocrate a, pour sa part, obtenu 46 sièges (avec 17 % des voix), soit le meilleur résultat centriste depuis les années trente. Cette défaite annoncée a mis fin à la dérive d'un gouvernement Major miné, dans sa phase terminale, par les "affaires" et par ses divisions sur la question européenne.

Bien que relativement mineurs, les scandales n'en ont pas moins favorisé la perception du pouvoir conservateur comme irrémédiablement usé, arrogant et corrompu, accentuant certainement le revirement électoral.

Dans la circonscription, en principe solidement conservatrice, de Tatton (nord-ouest de l'Angleterre), le député sortant, Neil Hamilton, était accusé de nombreuses irrégularités financières (dont certaines qu'il avait d'ailleurs reconnues), au point que J.

Major lui-même avait fait pression sur lui pour qu'il ne se représente pas.

Devant son refus, les travaillistes et les libéraux-démocrates ont retiré leur candidat pour appuyer le journaliste apolitique Martin Bell, dont le seul programme était d'être le "candidat anti-corruption".

Celui-ci est sorti largement vainqueur du scrutin. Le bilan du gouvernement Major La dernière année au pouvoir de John Major a certes été marquée par de bons résultats macroéconomiques (croissance solide, inflation maîtrisée, chômage en diminution régulière), mais ceux-ci sont apparus fortuits (conséquence de la dévaluation de la livre en 1992 et du cycle de croissance).

Le programme de privatisation a été poursuivi, mais la réorganisation des chemins de fer (couronnée par la vente de Railtrack, propriétaire des voies ferrées, en mai 1996) a été très impopulaire, et la vente des centrales nucléaires, en juillet 1996, n'a été possible qu'avec la prise en charge par l'État des risques environnementaux et des coûts de démantèlement.

D'autres réformes ambitieuses - de l'éducation, du système de santé, de l'indemnisation du chômage - ne pourraient porter leurs fruits qu'à long terme, et, initialement très contestées, n'ont apporté au gouvernement Major aucun bénéfice politique. La situation en Irlande du Nord, qui offrait au printemps 1996 de réels espoirs, s'était progressivement enlisée.

Le gouvernement Major s'était laissé immobiliser par la revendication unioniste - jugée inacceptable par les républicains -, d'un désarmement de l'Armée républicaine irlandaise (IRA) comme préalable à la participation du Sinn Féin (aile politique légale de l'IRA) aux négociations sur le devenir constitutionnel de la région.

Dans ce contexte, les. »

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