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Route de la soie

Publié le 11/05/2024

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« UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR FACULTÉ DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES ******** DÉPARTEMENT D’HISTOIRE ******** Exposé n : III, Gr.XXXVIII THEME : L’HERITAGE DE LA ROUTE DE LA SOIE AU XVIE SIECLE Présenté par : Sous la direction de : Mbaye CISSE Amadou CAMARA M.

Mouhamadou M. SOW Année Universitaire 2019-2020 Thème : L’héritage de la route de la soie au XVIe siècle. Plan Introduction I- Rappel historique de la route de la soie 1- Définition 2- Acteurs et produits échanges II -Déclin de la route de la soie au XVIe siècle 1- La découverte du nouveau nouveau monde 2- L’entrée dans la course de nouvelles puissances III- Les conséquences de la chute de la route de la soie au XVIe siècle 1- Sur le plan politique et économique 2- Sur le plan culturel et religieux Conclusion 2 INTRODUCTION A la fin du XV e siècle et début du XVIe siècle, les européens cherchaient de nouvelles routes maritimes vers l’Orient et notamment vers l’Inde.

En se lançant dans les grandes découvertes les équilibres géopolitiques et géoéconomique du monde.

Dès lors la route de la soie semble être en position de subalterne jusqu’à même déstabiliser le lien commercial entre la Chine et l’Europe.

En quoi la route de la soie a hérite sur la période de XVIe siècle ? Pour mieux cerner ce sujet, il s’agira de faire d’abord un appel historique sur la route de la soie.

Ensuite, de voir le déclin de la route de la soie au XVI e siècle.

Enfin, d’en venir sur ces conséquences. I-RAPPEL HISTORIQUE SUR LA ROUTE DE LA SOIE 1- Définition La route de la soie est en fait, un ensemble de routes commerciales terrestres et maritimes, qui reliaient la Chine a l’Occident.

Partant de Xian, en Chine à la ville d’Antioche, en Syrie médiévale (aujourd’hui en Turquie (voir annexe de la carte)). Ce terme « route de la soie » doit son nom au géographe allemand Ferdinand RICHTHOFER qui témoigna de l’intérêt au XIXe siècle pour les routes reliant l’Extrême– Orient a l’Occident.

La redécouverte au XX e siècle des sites et des temples bouddhiques, l’arrivée dans les musées occidentaux de documents et de vestiges divers vont accroitre l’engouement pour ces cultures.

Il en parla le premier de la « grande Route de la Soie pour désigner l’ensemble des itinéraires et pas seulement une seule voies reliant la de la Chine a la Méditerranée (voir la carte). 3 L’ancien itinéraire de la route de la soie 4 La nouvelle route maritime de la route de la soie 2-Les acteurs et produis d’échange Pour les historiens chinois, c’est la Chine « ouvrant l’ouest » est l’origine de l’important courant d’échange se mît en place vers 125-120 avant l’ère chrétienne ; courant par lequel, pendant de nombreux siècle, la soie, principale production exportée vers l’ouest par la Chine longtemps seule productrice de cette matière.

Pour les acteurs concernant cette voie commerciale, remontaient lors d’une campagne contre les Xiongnu, l’empereur Wudi contraint de chercher de nouveaux alliés, envoie vers 138 avant notre ère, un jeune officier de la cour, Zhang Qian sur les routes de l’ouest.

De son retour, il faisait l’éloge des nouvelles contrées, les monnaies d’argent, des Parthes d’Iran, les pierres précieuses du Khothan et les fabuleux chevaux de Ferghana.

L’empereur comprend rapidement l’avantage militaire que ces 5 chevaux rapides et résistants lui pouvaient être utiles dans sa lutte contre les nomades.

Apres s’en être procurée par centaine lors d’une seconde mission de Zhang Qian, la Chine soumet enfin le Xiongnu de l’Est et de l’Ouest en 51 avant notre ère.

La Chine ne connait alors plus d’obstacle à son désir d’entrer en communication avec l’Occident et lance ses marchands sur les routes commerciales déjà florissantes de l’Asie Centrale.

Ils y échangeaient tout d’abord leurs soies fines contre des chevaux.

L’interdiction séculaire d’exporter de la soie en dehors de la Chine fut donc supprimée par l’empereur et la vraie route de la soie pouvait alors s’ouvrir.

La soie devenait alors produit substantiel à la fois dans le commerce extérieur et dans la politique de présent instaurée sous la dynastie.

Ainsi, les Romains découvrirent la soie au Ie siècle avant notre ère.

D’après la tradition, lors de la bataille contre les Parthes en 53 avant notre ère, les Romains admirèrent les magnifiques standards de soie brandis par leurs ennemis.

En réalité, ils ont dû la connaitre un peu plutôt parmi les routes de marchandises lointaines rapportées par les commerçants.

La soie devenait rapidement un produit populaire à Rome.

Les Parthes installés en Van (250 avant notre ère- 227 après notre ère), sont alors, et, depuis longtemps les intermédiaires privilégiées dans le commerce entre l’Europe, le Proche et le Moyen Orient et l’Asie.

Internement, la soie de Chine va devenir un produit de luxe, exclusivement réservé aux classes dont parmi les plus aisées.

Son commerce connaitra l’âge d’or sous le règne d’Auguste.

Comme on pouvait le lire dans les extraits, l’usage de la soie et les frais qu’elle occasionnait étaient désapprouvées par certains auteurs latins comme Pline l’Ancien ou Sénèque, mais aussi par le Senat romain.

Ce dernier interdit, en l’an 16 après notre ère, le port de la soie, mais sans vraiment obtenir de succès.

Les Parthes comprenaient rapidement les bénéfices qu’ils pouvaient tire de ce commerce de la soie qui transitait sur leur territoire.

Ils fermèrent soigneusement les accès pour se réserver le bénéfice des transactions commerciales.

Ils affectèrent du même coup les marchandises traversant leurs territoires d’une surtaxe qui fait de la soie, en particulier, un matériau hors prix à son arrivée à Rome. Les Parthes ne purent pas empêcher les Romains d’utiliser les routes maritimes déjà existantes qui contournaient l’Iran.

Dans les annales chinoises, notamment à Guang Zhou (Canton). La suprématie des grands empires favorise le commerce.

La stabilité politique en Chine sous la dynastie des Han (pax simica).

En Asie centrale avec le royaume Parthe, en Inde du nord avec le royaume Kushana et la Pax Romana, étaient autant de facteurs favorables par la circulation des marchandises. La Chine exportait vers la Rome d’autres produits comme des peaux, du fer, de la Laque et de la cannelle.

C’est cependant, la soie qui représentait la plus grande part de son 6 commerce d’exportation (90٪).

Les caravanes d’Asie Centrale transportèrent des bijoux, des perlent venant de la Mer Rouge, des Epices, de la Vesine, du lapis-lazuli et bien d’autre richesse encore.

En revanche, les Romains exportaient du vin, du papyrus, de la laine, du lin de l’ambre, du corail, bronze, des lampes et, surtout de verre.

Enfin, il ne faut négliger l’apport commercial de l’Inde qui procure à l’Occident esclaves, animaux, exotiques divers, domestiques ou non, fourrures cachemire, coton entre autres. Cette route commerciale qui parcourraient l’Asie Centrale va permettre aussi des échanges d’une toute autre nature : les esprits de rencontrent, des idées se confrontent ou se découvrent a d’autres religions a l’occurrence du Bouddhisme, le Hindouisme et, plus tard, le Zoroastrisme, le Manichéisme, le Nestorianisme et l’Islam. II-LE DECLIN DELA ROUTE DE LA SOIE 1-La découverte du nouveau monde « La caravelle a vaincu le chameau » : dans son œuvre monumentale Les grands courants de l’histoire universel, Jacques Pireéne résume par cette formule lapidaire sa réflexion magistrale sur les bouleversements géoéconomiques et géopolitiques entrainés par les navigations océaniques portugaises des XVe et XVIe siècles.

Cela est dû par le fait que la route de la soie a été barrée par les Ottomans Turcs suivirent lors de la prise Constantinople en 1453.

Dès lors les européens vont utiliser la circium navigation (tour du monde) était un élément fondateur et emblématique de ce processus.

Ils vont contourner en passant par l’Afrique et aussi en découvrant certaines cotes de ce continent en traversant par l’océan Atlantique.

En haut, les occidentaux découvrirent l’Amérique sous la houlette de Christoph Colomb en 1492.

Bien avant que les européens débarquèrent sur le sol américain, l’histoire de ce qui sera baptisée Amérique.

Cette longue bande de terre qui s’étire de façon continue de l’Arctique a l’Antarctique.

Dès sa découverte l’Amérique représentait un monde sur lequel se projetait massivement l’imaginaire utopique avec ses attentes ses expériences et ses rêves. Suivant ce constant, les européens vont suivre leur instinct lucratif et entrant en rivalité qui sont les explorateurs portugaise espagnols qui furent les premiers avant l’arrivée des hollandais, des anglais et des français.

Tous ces derniers s’empressèrent à l’exploitation de ce nouveau monde dès le début du XVI e siècle.

Et, cette route de la soie qui reliait l’Asie à l’Europe va être supplantée par les grandes découvertes des routes maritimes à l’occurrence la découverte des côtes africaines et la route des Indes. 7 2-L’entrée dans la course de nouvelles puissances Apres la découverte de l’Amérique en 1492, ce nouveau monde s’inspire de la reconquête qui traduit un phénomène d’expansion violent car dès le début.

L’entreprise de cette conquête de l’Amérique fut une entreprise d’exploitation du territoire et de mise en valeur mais au profit de la métropole.... »

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