route.
Publié le 08/12/2021
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route. n.f., voie de communication terrestre ouverte aux véhicules roulants qui
assurent leur propre guidage. Les routes se distinguent ainsi des voies ferrées qui
assurent à la fois le roulement et le guidage des véhicules qui les empruntent. Les
premières routes résultaient de tentatives de renforcement des pistes qui se creusaient
d'ornières et de nids de poule, lorsqu'elles étaient très fréquentées (ou à l'occasion des
grandes intempéries) ; les premières routes empierrées apparurent au Proche-Orient et
en Égypte près de 3 000 ans avant J.-C. Les Romains, quant à eux, mirent au point une
technique de construction très moderne en séparant les fonctions de fondation,
assurées par des couches de pierres reposant au fond d'une fouille sur un lit de sable ou
de gravier, de la fonction de roulement, assurée par un dallage de pierres plates
résistantes (souvent d'origine volcanique) reposant sur la fondation par l'intermédiaire
d'un second lit de gravier ou de sable répartiteur des charges. L'évacuation des eaux
fluviales se faisait par deux fossés adjacents aux fondations, qui étaient toujours plus
larges que la bande de roulement. L'Europe occidentale a largement utilisé ces voies
romaines, dont certains tronçons existent encore de nos jours. La construction
ultérieure de nouveaux réseaux routiers a mobilisé des techniques plus frustes (et moins
performantes que la technique romaine) associant les fonctions de fondation et de
roulement dans un empierrement rudimentaire. L'apparition du pavage n'améliora la
situation qu'au centre et aux abords des grandes villes.
C'est au XVIII e siècle seulement que John McAdam rétablit une couche de roulement
spécialisée, constituée de pierres calibrées compactées au rouleau et qui porte son
nom. Les procédés de goudronnage du macadam apparurent peu après, suivis des
techniques modernes de dépôt d'une bande plastique régulière de fins agrégats calibrés,
enrobés de goudron, bande qui se solidifie après compactage au rouleau.
La naissance des chemins de fer engendra, pendant environ trente ans, la seule
régression du trafic routier connue dans l'histoire qui ne soit pas liée à un conflit. Dès le
début du XXe siècle, toutefois, l'apparition de l'automobile et des camions relança le
trafic routier de voyageurs et de marchandises. Dès 1930 apparut la nécessité
économique de créer un réseau routier spécialisé, ouvert uniquement aux véhicules
immatriculés (camions, autobus, voitures et motocyclettes proprement dites), ne
traversant pas les villes, ne comportant aucun croisement et pourvu d'accès et de
sorties latérales uniquement à droite. Malheureusement, la mise en oeuvre de tels
programmes ne fut effective que dans les seuls pays européens à gouvernements
autoritaires (Italie et Allemagne) qui firent de ces vastes chantiers l'un des outils phares
de leur politique sociale. La généralisation du réseau autoroutier ouest-européen ne fut
sérieusement entreprise qu'après 1960. L'abondance de la circulation routière imposa la
mise en place d'un système législatif et réglementaire complexe, précisant les règles de
circulation et de stationnement, normalisant les signalisations d'avertissement et
d'interdiction, etc., système défini en France sous le nom de Code de la route. La
connaissance de ses principes essentiels est nécessaire si l'on veut obtenir un permis de
conduire des véhicules immatriculés. Ces dispositions sont complétées par un effort de
formation considérable, s'exerçant non seulement auprès des utilisateurs, mais aussi
auprès des élèves des écoles, grâce à des réseaux d'information qui utilisent tous les
grands médias. Ces réseaux s'efforcent notamment de dissuader les automobilistes de
s'engager massivement, au même moment, sur les mêmes itinéraires qui ne peuvent
absorber de telles pointes. Malgré cet ensemble de précautions, les accidents de la
circulation sont nombreux et constituent un véritable problème de fond dans les
sociétés modernes. L'efficacité des mesures précédentes se vérifie toutefois à la
stabilité relative des accidents mortels en valeur absolue, par rapport à un nombre de
véhicules toujours croissant (plus de 8 500 tués par an, en France). L'obtention future
d'une diminution significative en valeur absolue semble devoir passer par la multiplication
des autoroutes, par l'amélioration continue du réseau routier ordinaire et par la mise en
place de mesures de dissuasion et de substitution s'opposant à la ruée quotidienne de
millions d'automobilistes vers le centre des métropoles, le matin, et à leur dispersion, le
soir.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
asphalte
autoroute
chemin de fer - Le rôle économique du chemin de fer aujourd'hui
code de la route
goudronnage
réseau
revêtement
techniques (histoire des) - L'Antiquité - La fin de l'époque antique
Transcanadienne
transports
travaux publics - L'objet des travaux publics - Introduction
voie
voies romaines
Les livres
route - une route de montagne en Amérique du Sud, page 4487, volume 8
route - le Centre national d'informations routières (CNIR), à Rosny-sous-Bois,
page 4487, volume 8
route - un échange autoroutier près de Rotterdam, page 4487, volume 8
Taiwan - circulation de scooters, à Gaoxiong, page 5018, volume 9
voies romaines, page 5569, volume 10
Canada - la Transcanadienne près de Golden, en Colombie-Britannique,
page 840, volume 2
Sahara - la Transsaharienne, page 4567, volume 8
route. n.f., voie de communication terrestre ouverte aux véhicules roulants qui
assurent leur propre guidage. Les routes se distinguent ainsi des voies ferrées qui
assurent à la fois le roulement et le guidage des véhicules qui les empruntent. Les
premières routes résultaient de tentatives de renforcement des pistes qui se creusaient
d'ornières et de nids de poule, lorsqu'elles étaient très fréquentées (ou à l'occasion des
grandes intempéries) ; les premières routes empierrées apparurent au Proche-Orient et
en Égypte près de 3 000 ans avant J.-C. Les Romains, quant à eux, mirent au point une
technique de construction très moderne en séparant les fonctions de fondation,
assurées par des couches de pierres reposant au fond d'une fouille sur un lit de sable ou
de gravier, de la fonction de roulement, assurée par un dallage de pierres plates
résistantes (souvent d'origine volcanique) reposant sur la fondation par l'intermédiaire
d'un second lit de gravier ou de sable répartiteur des charges. L'évacuation des eaux
fluviales se faisait par deux fossés adjacents aux fondations, qui étaient toujours plus
larges que la bande de roulement. L'Europe occidentale a largement utilisé ces voies
romaines, dont certains tronçons existent encore de nos jours. La construction
ultérieure de nouveaux réseaux routiers a mobilisé des techniques plus frustes (et moins
performantes que la technique romaine) associant les fonctions de fondation et de
roulement dans un empierrement rudimentaire. L'apparition du pavage n'améliora la
situation qu'au centre et aux abords des grandes villes.
C'est au XVIII e siècle seulement que John McAdam rétablit une couche de roulement
spécialisée, constituée de pierres calibrées compactées au rouleau et qui porte son
nom. Les procédés de goudronnage du macadam apparurent peu après, suivis des
techniques modernes de dépôt d'une bande plastique régulière de fins agrégats calibrés,
enrobés de goudron, bande qui se solidifie après compactage au rouleau.
La naissance des chemins de fer engendra, pendant environ trente ans, la seule
régression du trafic routier connue dans l'histoire qui ne soit pas liée à un conflit. Dès le
début du XXe siècle, toutefois, l'apparition de l'automobile et des camions relança le
trafic routier de voyageurs et de marchandises. Dès 1930 apparut la nécessité
économique de créer un réseau routier spécialisé, ouvert uniquement aux véhicules
immatriculés (camions, autobus, voitures et motocyclettes proprement dites), ne
traversant pas les villes, ne comportant aucun croisement et pourvu d'accès et de
sorties latérales uniquement à droite. Malheureusement, la mise en oeuvre de tels
programmes ne fut effective que dans les seuls pays européens à gouvernements
autoritaires (Italie et Allemagne) qui firent de ces vastes chantiers l'un des outils phares
de leur politique sociale. La généralisation du réseau autoroutier ouest-européen ne fut
sérieusement entreprise qu'après 1960. L'abondance de la circulation routière imposa la
mise en place d'un système législatif et réglementaire complexe, précisant les règles de
circulation et de stationnement, normalisant les signalisations d'avertissement et
d'interdiction, etc., système défini en France sous le nom de Code de la route. La
connaissance de ses principes essentiels est nécessaire si l'on veut obtenir un permis de
conduire des véhicules immatriculés. Ces dispositions sont complétées par un effort de
formation considérable, s'exerçant non seulement auprès des utilisateurs, mais aussi
auprès des élèves des écoles, grâce à des réseaux d'information qui utilisent tous les
grands médias. Ces réseaux s'efforcent notamment de dissuader les automobilistes de
s'engager massivement, au même moment, sur les mêmes itinéraires qui ne peuvent
absorber de telles pointes. Malgré cet ensemble de précautions, les accidents de la
circulation sont nombreux et constituent un véritable problème de fond dans les
sociétés modernes. L'efficacité des mesures précédentes se vérifie toutefois à la
stabilité relative des accidents mortels en valeur absolue, par rapport à un nombre de
véhicules toujours croissant (plus de 8 500 tués par an, en France). L'obtention future
d'une diminution significative en valeur absolue semble devoir passer par la multiplication
des autoroutes, par l'amélioration continue du réseau routier ordinaire et par la mise en
place de mesures de dissuasion et de substitution s'opposant à la ruée quotidienne de
millions d'automobilistes vers le centre des métropoles, le matin, et à leur dispersion, le
soir.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
asphalte
autoroute
chemin de fer - Le rôle économique du chemin de fer aujourd'hui
code de la route
goudronnage
réseau
revêtement
techniques (histoire des) - L'Antiquité - La fin de l'époque antique
Transcanadienne
transports
travaux publics - L'objet des travaux publics - Introduction
voie
voies romaines
Les livres
route - une route de montagne en Amérique du Sud, page 4487, volume 8
route - le Centre national d'informations routières (CNIR), à Rosny-sous-Bois,
page 4487, volume 8
route - un échange autoroutier près de Rotterdam, page 4487, volume 8
Taiwan - circulation de scooters, à Gaoxiong, page 5018, volume 9
voies romaines, page 5569, volume 10
Canada - la Transcanadienne près de Golden, en Colombie-Britannique,
page 840, volume 2
Sahara - la Transsaharienne, page 4567, volume 8
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