ROUSSILLON - LANGUEDOC - CAUSSELe Trésor de Sainte-Foy de Conques.

« 1 / 2 ROUSSillON -lANGUEDOC -CAUSSE Le Trésor de Sainte-Foy de Conques 12- Aveyron L'église de Sai nte-Foy de Conques-en­ Rouergue est l'un des principaux monu­ ments du groupe d'édifices romans dits des 'routes de pèlerinages".

Au sud se trouvait le cloître du X][c siècle, dont il reste de nombreux éléments qui sont présenté s dan s une galerie aménagée en musée lapidaire.

Découvert par Mérimée Ceue galerie fait office de vestibule au Tré sor de Conques, ensemble unique en Franc e pour l'histoir e des arts somptuaire s antérieurs à l'époque gothique, et découvert par M érimée en 1837 Il écrit dans ses Notes d'un Voyage en Auvergne qu'il "n'était nul­ lement préparé à trouver tant de richesses dans un pareil désert l" De merveilleux reliquaires Le reliquaire de sainte Foy, réalisé avant 934 , constitue l'exemple occidental le plus ancien de l'image d'un saint siégeant sur un trône et magnifié par un revêtement d'or.

D'autres pièces de grande valeur figurent dans cene galerie, comme le reliquaire dit de Pépin, de l'an mille environ, et trois reli­ quaires datant de la fin du Xl< siècle: l'A de Charlemagne , la lanterne de Bégon et la sta­ tue du pape Pascal Il.

Si le buste de sainte Mars e date du XIV e siècle, deux œuvres datant de 1497 et 1498 sont remarquables: la statue de sainte Foy et une croix proces­ sionnelle.

La renommée de sainte Foy s'explique aus s i par la variété de ses patronages.

Les cheva- liers croisés qui s'en allaient combattre les musulmans d'Espagne l'honoraient particu­ lièrement , ainsi que les prisonniers qui s'adressaient à elle avec une très grande confiance.

Le morcellement des reliques Mais le plus grand miracle de sainte Foy est certainement l'extension phé­ n oménale du culte rendu au Moyen Age à une petit e sainte indigène, sans réalité historique 1 Le principal rayon­ nement de la dévotion à sain te Foy n'a pas été sa ville d'Agen, mais l'abbaye de Conques-en-Rouergue , appelée ainsi parce que située dans une conque ouverte entre deux étrangle­ ments de la gorge du Dourdon.

Cette abbaye devint une étape fort importan­ te du pèlerinage de Saint-Jacques-de­ Compostelle.

Enfin, par le procédé habituel du morcellement des reliques, le culte de sainte Foy essaima en Normandie, et en Alsace, puis clans nombre de provinces française s - et jusque à l'étranger • la chapelle Sainte­ Faith dans l'abbaye de Westminster ; Sainte-Foy à Liège ; Santa-Fede près de Turin.

Et puis les églises Santa-Fe ne se comptent plus dans le monde hispa­ nique ..

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