Rousseau et l'éducation des enfants
Publié le 27/10/2022
Extrait du document
«
Tout d’abord, il est important de savoir qui est Jean-Jacques Rousseau.
Il est
né en 1712 à Genève, en Suisse.
Donc, il est né pendant le siècle qu’on appellera
plus tard le siècle des Lumières.
Il est aussi important de savoir que la raison
devient une valeur importante pendant le siècle des Lumières.
Donc, pendant cette
période, il a une grande remise en question des valeurs et des traditions des
sociétés par des intellectuels contemporains comme Kant ou bien Rousseau.
Pour ce qui est de sa pensée en éducation, il est important de dire qu’il était
un individualiste.
En effet, selon lui, l’individu est le socle de l’ordre social établi.
De
plus, il apporte au débat à l’époque que la liberté soit fondamentale et que tous les
humains naissent libres et égaux.
Donc, qu’à l’état de nature, nous sommes
individuellement libres.
Puis il a également énoncé qu’il n’existait aucun lien entre
science et éthique contrairement à la philosophie ancienne grecque qui est
prédominante en Europe.
Un des grands éléments de cette philosophie grecque est
que le savoir et la connaissance amélioraient la nature de l’être humain et qu’un
homme ayant accumulé beaucoup de savoir et d’information était meilleurs que
celui qui n’a pas ce savoir ou cette information.
En effet, pour Rousseau, le simple
fait d’accumuler des connaissances ne rend pas un être humain meilleur que son
prochain.
Ce n’est pas parce qu’on est un savant ou un érudit qu’on est une
meilleure personne que son boulanger ou son boucher par exemple.
Pour lui, il faut
donc faire appel à la pureté du cœur et à la pureté des intentions, car la simple
connaissance ne rend pas « bon» une personne.
Donc, pour Rousseau, il faut faire
appel à sa morale et non seulement aux connaissances comme anciennement.
Également, il est critique de la science et des éléments enseigné pendant son
temps.
Il en vient donc à définir l’éducation comme étant un combat entre l’état de
nature et l’état de culture (les normes de la société).
L’homme libre et naturel se
ferait donc corrompre par la société au fil du temps selon Rousseau.
Cet «homme
libre et naturel» face aux défauts de la société en viendrait à développer des vices
et des défauts.
Donc, pour Rousseau, un homme qui n’est pas corrompu par la
société est un homme bon, car il est au plus près de l’état de nature, que Rousseau
considère comme pure et non corrompue.
Au final, il veut donc que l’enfant reste le
plus naturel possible pour....
»
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