Rousseau: En quel sens pourra-ce être un devoir ?
Publié le 23/06/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Rousseau: En quel sens pourra-ce être un devoir ?. Ce document contient 1223 mots soit 2,5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.
« Contexte Cet ouvrage de philosophie politique analyse la légitimité de l'autorité politique et pose les bases d'un État légitime garantissant à tous la liberté civile. Les principes que Rousseau développe ici inspireront les rédacteurs de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Extrait ILe plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe : mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance physique ; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir ? Supposons un moment ce prétendu droit. Je dis qu'il n'en résulte qu'un galimatias inexplicable. Car sitôt que c'est la force qui fait le droit. l'effet change avec la cause ; toute force qui surmonte la première succède à son droit. Sitôt qu'on peut désobéir impunément on le peut légitimement, et puisque le plus fort a toujours raison, il ne s'agit que de faire en sorte qu'on soit le plus fort. Or, qu'est-ce qu'un droit qui périt quand la force cesse ? S'il faut obéir par la force, on n'a pas besoin d'obéir par devoir, et si l'on n'est plus forcé d'obéir on n'y est plus obligé. On voit donc que ce mot de droit n'ajoute rien à la force; il ne signifie ici rien du tout. Du contrat social, livre I, Flammarion, coll. « GF », 2001. ...»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit, et l'obéissance en devoir. […] La force est une puissance physique; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir? " > Jean-Jacques Rousseau. Commentez cette citation.
- On entend dire parfois que les personnages que nous présentent les pièces du passé sont hors du temps, que les valeurs qui règlent leur conduite (conception de l'honneur, de l'amitié, sens du devoir...) ne présentent plus d'intérêt pour un adolescent d'aujourd'hui. Partagez vous cet opinion ? Vous donnerez votre point de vue en vous fondant sur les personnages présents dans les textes étudiés et dans les oeuvres théâtrales que vous aurez lues ?
- Dans un devoir que vous organiserez à votre gré, mais qui sera composé, vous ferez le portrair intellectuel et moral de Rousseau d'après les éléments recueillis au cours de votre lecture des Confessions.
- En quel sens a-t-on pu dire de Rousseau qu'il a été au dix-huitième siècle un précurseur des romantiques ?
- Devoir rousseau