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Roumanie (2003-2004): Objectif : Europe

Publié le 21/09/2020

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« Roumanie (2003-2004): Objectif : Europe Au pouvoir depuis le scrutin législatif du 26 novembre 2000, le gouvernement dirigé par le Premier ministre Adrian Nastase est parvenu à maintenir la croissance économique, dont le rythme a été, en 2003, égal à celui de 2002 (4,9 %).

L’inflation a diminué pour s’établir à environ 15 %.

À l’automne 2003, sous la pression externe, le gouvernement a dû accélérer les réformes économiques et les privatisations dans la distribution du gaz et de l’électricité, dans les secteurs pétrolier (compagnie Petrom) et bancaire (Banque commerciale roumaine). En dépit d’un taux de chômage inférieur à 7,2 % en 2003, les inégalités sociales se sont creusées, les fruits de la croissance économique ne bénéficiant qu’à une frange réduite de la population. Plus que les offensives de l’opposition, les critiques venues de l’extérieur – concernant en particulier la corruption des responsables politiques et de l’administration – ont touché un gouvernement qui s’est fixé pour priorité d’accélérer l’intégration européenne et euro-atlantique de la Roumanie.

En octobre 2003, trois ministres de l’équipe Nastase, accusés de corruption, ont été acculés à la démission.

Si l’objectif d’adhérer à l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord) a été atteint le 2 avril 2004, le rapprochement avec l’Union européenne (UE) s’est révélé plus ardu.

Dans la crise irakienne, la priorité accordée à l’adhésion à l’Alliance atlantique s’est traduite, en 2003, par un soutien appuyé aux États-Unis, peu apprécié par certains pays de l’UE, notamment la France.

La Roumanie a signé la déclaration du groupe de Vilnius (dix États est-européens prêts à s’engager en Irak aux côtés des États-Unis et du Royaume-Uni), le 5 février 2003 ; elle a mis à la disposition des Américains ses facilités logistiques et proposé, dès le 12 février 2003, l’envoi de 278 soldats dans la région du Golfe.

Au printemps 2004, le contingent roumain déployé sur le terrain irakien était fort de 1 500 soldats. Alors que le gouvernement s’était donné pour objectif de clore les négociations d’adhésion à l’UE en 2004, afin de rejoindre celle-ci en 2007, le Parlement européen a rendu public, le 10 mars 2004, un rapport très critique sur la Roumanie, soulignant les retards enregistrés dans la réforme de l’administration publique et de la justice, l’étendue de la corruption, les atteintes à la liberté de la presse et la violation du moratoire sur la suspension des adoptions internationales de mineurs.

Cette «douche froide» a fragilisé le gouvernement, remanié le 11 mars 2004. Le scepticisme grandissant de la population à l’égard de la capacité des gouvernants à améliorer son niveau de vie a profité aux deux formations centristes de l'opposition, le Parti démocrate (PD, centre gauche) et le Parti national-libéral (PNL, centre droit), qui avaient noué une alliance politique le 27 septembre 2003.

Aux élections locales des 6 et 20 juin 2004, ils ont obtenu 33,8 % des suffrages pour les conseils départementaux (contre 32,6 % pour le Parti social-démocrate – PSD –, au pouvoir) et 32,6 % des voix pour les conseils locaux (contre 37,4 % pour le PSD).

Le démocrate Traian Bàsescu a été réélu maire de Bucarest dès le premier tour.

À l'approche des législatives et présidentielle de novembre 2004, la domination du PSD sur la scène politique. »

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