Roumanie (1985-1986)
Publié le 21/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Roumanie (1985-1986). Ce document contient 896 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Roumanie (1985-1986)
En Roumanie, Nicolae Ceausescu contrôle, avec les dix-sept membres de sa
famille, pratiquement tous les postes clés.
Selon le rapport d'Amnesty
International de novembre 1985, les arrestations et condamnations pour motifs
politiques et religieux se sont encore multipliées.
Le président-secrétaire
général continue à avoir recours à des remaniements fréquents au sein de
l'appareil du Parti et de l'État pour écarter le danger de la formation de
petites féodalités qui menaceraient sa position.
En novembre 1985, la décision de M.
Ceausescu de se séparer de M.
Stefan Andréi,
chef de la diplomatie roumaine depuis 1978, a donné lieu à toute une série de
spéculations sur les raisons de ce remaniement qui n'est pas nécessairement le
signe d'une disgrâce: M.
Andréi, l'un des rares hommes politiques roumains d'une
certaine envergure, est susceptible de jouer dans l'avenir un rôle important, à
plus forte raison si les rumeurs concernant l'état de santé du président
Ceausescu (qui souffrirait d'un cancer de la prostate) se confirmaient.
Quoi qu'il en soit, au printemps de 1986, Ceausescu régnait en maître sur un
pays où sévissaient, avec le culte de sa personnalité, le népotisme, la
corruption et la répression, alors que le niveau de vie de la population était
resté le plus bas de tous les pays de l'Est.
Les objectifs ambitieux du plan
économique n'ont pas été atteints depuis plusieurs années ; et la militarisation
du secteur énergétique (désormais directement administré par l'armée) n'a réglé
aucun problème.
Ceausescu a fait du remboursement de la dette extérieure roumaine - avant la fin
de l'année 1987 - une priorité absolue.
Il a obligé les citoyens, déjà éprouvés
par des problèmes de ravitaillement catastrophiques, à se serrer encore
davantage la ceinture, sans craindre la situation sociale devenue explosive.
La politique étrangère d'autonomie s'est trouvée de plus en plus limitée en
raison de la dépendance accrue de la Roumanie à l'égard des livraisons
soviétiques de matières premières, indispensables au fonctionnement d'une
économie trébuchante, malgré l'exaltation périodique des réalisations
remarquables de la "glorieuse époque Ceausescu"...
D'une manière générale, les relations de la Roumanie avec le monde extérieur (y
compris les "pays frères" socialistes) se sont caractérisées par un malaise
croissant dû à l'attitude énigmatique de Nicolae Ceausescu.
Au début de 1986,
d'aucuns, en Occident, se disaient persuadés que les ambiguïtés de la diplomatie
roumaine ne servaient, en définitive, que les intérêts du Kremlin.
Mais on
pouvait aussi concevoir que Mikhaïl Gorbatchev ne serait pas particulièrement
malheureux d'apprendre le départ d'un homme discrédité et dont l'image de marque
- à l'intérieur comme à l'extérieur de son pays - n'a cessé de se dégrader..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Yémen du Sud (1985-1986)
- Yougoslavie (RSFY)(1985-1986)
- Vietnam (1985-1986)
- Vatican (1985-1986)
- Togo (1985-1986)