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Rosa BONHEUR:LABOURAGE NIVERNAIS.

Publié le 17/05/2020

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« Rosa BONHEUR LABOURA GE NIVERNAIS Des bœufs bien nourris et luisants de propreté, une terre grasse qui se découpe en mottes bien ordonnées: une vision idyllique du travail aux champs, pour un tableau que Cézanne trouvait «horriblement ressemblant»! Quel personnage que cette Rosa Bonheur! Féministe convaincue, elle fut également la première femme à devenir officier de la Légion d'honneur.

Elle avait été éduquée par un père artiste, adepte des théories du socia­ lisme saint-simonien, qui prônait une totale égalité des sexes.

D'une nature énergique et indépendante, Rosa (de son vrai nom Rosalie) se forme chez Léon Cogniet et débute au Sa­ lon très jeune, en 1841 .

Sa passion pour les animaux et la campagne la pousse à se spé­ cialiser dans la peinture et la sculpture anima­ lières.

Amie avec George Sand, elle s'habille comme elle en homme (un document de la Préfecture de police l'y autorise!) et, pour son travail, se rend fréquemment dans les abattoirs et les foires à bestiaux, qui ne sont pas préci­ sément des endroits fréquentés par les femmes! L'ŒUVRE S'inspirant d'un chapitre de La More ou dio­ ble, le roman de George Sand, Rosa Bonheur présente une image idyllique d'un laboureur au travail.

Insistant sur le côté régional des tra­ ditions rurales, elle exalte la valeur des boeufs du Charolais-Nivernais, qui étaient alors la fierté de cette régjon! Ce tableau lui avait été commandé par l'Etat à une époque où les tra­ vaux des champs semblaient permettre d'accéder à une sorte de paradis agreste.

Pourtant, ce milieu de XIX• siècle est aussi la période de la révolution industrielle, du travail à l'usine dans les pires conditions et d'un exode rural sans précédent.

Cette toile sera primée au Salon de 1849.

L A COTE Les huiles sur toile se négocient de 10000 FF (1800 dollars) à 700000 FF (100000 dollars), somme atteinte à New York en 1993.

Le Labour nivernais a trouvé preneur à New York en 1993 pour 99000 FF (18000 dollars).

Rosa BONHEUR 1822-1899 • Labourage nivernais ; le sombrage • Huile sur toile 134 cm x 260 cm • Non signé • Peint en 1849 • Localisation: Paris, musée d'Orsay • Expositions : Paris, 1849, 1889, 1994; Londres, 1862; Munich, 1879; Biot, 1985 LA CRITIQUE Tous les critiques furent fut unanimes.

Théo ph ile Tho ré parle d'« une désinvolture aisée et superbe», Adrien Dézamy s'extasie devant un «tableau si vivant», et F.

de Lageneva is écrit assez drôlement dans La Revue des Deux Mondes: «Melle Bonheur peint les animaux d'une façon distinguée ...

On pourrait bien leur reprocher un soin trop exquis de leur personne, mais ce sont peut-être des bœufs de ferme-modèle mieux étrillés que les bœufs communs.

L'aspect des champs où les a pla­ cés Melle Rosa Bonheur confirme cette opi­ nion.

Les prairies du fond sont si bien tenues, les arbres si bien taillés! Il n'est pas jusqu'aux mottes de terre qui aient un aspect correct et élégant! » A la fin de sa vie, Rosa Bonheur est considérée comme un artiste majeur de son époque.

On la voit ici dans Le Petit Journal du 3 juin 1893.. »

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