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Roger Garaudy L'AVENIR: MODE D'EMPLOI ( Extraits )

Publié le 26/12/2021

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« Roger Garaudy L'AVENIR: MODE D'EMPLOI ( Extraits ) L'Occident est un accident: Il a cassé le monde par trois sécessions La cassure du monde s'est opérée en trois étapes principales, chacune marquée par une sécession de l'Occident.

La première sécession se produisit au VIe et au Ve siècle avant l'ère chrétienne . Elle se fonda sur la croyance en l'exceptionnalisme grec et en l'exceptionnalisme juif. Jusqu'aux guerres médiques la culture grecque avait vécu en osmose avec les grandes civilisations de l'Orient.

Ceux que l'on appelait les philosophes présocratiques n'avaient de grecs que la langue et vivaient en Asie mineure dans une satrapie de l'empire perse. Au contact des grandes visions universalistes de l'Asie, notamment celles de l'Inde et de la Perse, ils ne séparaient pas la raison de la réflexion indivisible sur la nature, les hommes et les dieux. C'est seulement avec Socrate et ses successeurs, surtout Platon et Aristote, que se produisit la sécession. La philosophie prit pour unique objet l'homme, séparé de la nature, (dont le maniement était affaire d'esclave), et de Dieu, abandonnés à la mythologie des tragiques, des poètes que Platon chassait de sa République, et du peuple livré à l'idolâtrie de dieux personnifiant leurs appétits de puissance et d'utilité. Oublieux de leurs emprunts à l'Asie (comme plus tard à l'Afrique et au reste du monde par Alexandrie), ils considéraient comme barbares tout ce qui n'appartenait pas au monde grec et ne parlait pas sa langue, créant ainsi, de cet artificiel splendide isolement, le mythe du miracle grec. La même coupure s'opérait à la même époque au Proche Orient, peuplé depuis des siècles par les vagues successives de nomades émigrant du désert inhospitalier d'Arabie pour se fixer sur les terres du fertile croissant. Or les tribus de paysans sans terre que l'on appelait les habiru (origine probable des hébreux ) dispersées comme l'ont révélé à la fois les fouilles de Mari en Mésopotamie comme les tablettes d'El Amarna en Egypte, réussirent à constituer une confédération puis un véritable Etat dont les troupes s'infiltrèrent à Canaan jusqu'à fonder, semble-t-il, un empire (dont seule la Bible fait état en dehors de toute autre source scripturaire ou archéologique).

Le premier recoupement possible avec des textes extérieurs (Assyriens) date du IXe siècle, ou des scribes de Salomon, héritier de l'Empire éphémère et légendaire de David, mirent par écrit, et en leur donnant consistance à la fois d'histoire et de doctrine, les traditions orales de plusieurs siècles, retraçant le passé légendaire des tribus et de leurs fondateurs. L'idée maîtresse qui se dégagea de ces compilations fut qu'un ancêtre, Abraham, bien qu'il fut désigné comme araméen (ce qui signifie syrien) avait reçu de Dieu même une terre promise (la terre conquise par David, père de Salomon) Dès lors quiconque n'appartenait pas aux douze tribus ne faisait pas partie du peuple élu de Dieu par la donation de la terre et la révélation de la Loi. Il se trouvait ainsi, comme les barbares chez les Grecs, exclus de la seule vraie civilisation: la civilisation juive. Six siècles plus tard se leva Jésus.

Son message universaliste a creusé la plus grande brèche dans l'histoire des hommes et des dieux tels qu'on les concevait jusque là, comme rois tout puissants.

Il avait aussi ouvert la voie d'une vie créative en brisant les vieux interdits et les particularismes de la Loi, et en rompant avec la conception tribale et idolâtre d'un Dieu partiel et partial qui aurait élu un peuple particulier, en rappelant que ce Dieu était le Père de tous les hommes.

Un homme qui connaissait les deux cultures, juive et grecque, Paul de Tarse, en fit la synthèse en se réclamant du charisme de Jésus.

Il élabora une doctrine ne se référant jamais aux paroles et aux actes de sa vie, pour faire à la fois du pauvre charpentier de Nazareth: le Messie (en grec Christos ) des juifs; successeur de David, et chargé de. »

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