Robert Bellarmin, saint - religieux.
Publié le 18/05/2020
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BELLARMIN Robert saint. Né à Monte-pulciano dans le Val de Chiana le 4 octobre 1542, mort à Rome le 7 septembre 1621. Sa mère était sœur du pape Marcel II. En 1557 Roberto fut un des premiers élèves du Collège des Jésuites à Montepulciano. Le 20 septembre 1560, il entrait dans la Compagnie de Jésus. Au cours des années qui suivirent, il étudia la philosophie puis la théologie, d’abord a Padoue, puis à Louvain. Encore étudiant, il engagea une polémique avec Baïus, professeur à l’Université qui soutenait des doctrines condamnées par le Saint-Siège. Épuisé de travail, il revint à Rome, au Collège romain, où il occupa onze ans la chaire créee spécialement pour l’exposé et la critique des nouvelles doctrines qui fleurissaient dans le reste de l’Europe. Le résultat de cet enseignement est son chef-d’œuvre : Controverses du christianisme au sujet des hérétiques de ce temps, tandis qu’il écrivait d’autres œuvres de moindre importance, de philosophie et d’histoire politique. Il accompagna le légat envoyé en France par Sixte-Quint pour apaiser la lutte entre la Ligue et Henri de Navarre, et se trouva à Paris lors du terrible siège qui coûta la vie à plus de trente mille personnes. Il fut successivement recteur du Collège romain, supérieur de la Province napolitaine de son ordre, théologien pontifical et enfin nommé cardinal par Clement VIII. Il devint le conseiller intime du Pape. Exilé à Capoue par suite de divergences avec les cardinaux au sujet du népotisme du Pape, il revint à Rome en 1611, où il connut Galilée, s’intéressa à ses expériences et, dans la polémique sur la conception héliocentrique dite contraire aux Ecritures Saintes, il déclara qu’il fallait être prudent dans l’interprétation des textes de l’Êcriture se rapportant à ce sujet. Malgré lui, le Saint-Siège condamna la doctrine de Copernic en 1616. Dans ses dernières années Bellarmin écrivit quelques traités sur l’ascétisme. Il mourut à soixante-dix-neuf ans. Par la suite il fut déclaré saint et docteur de l’Église.
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Robert Bellarmin, saint - religieux.
Robert Bellarmin, saint (1542-1621), docteur de l'Église, prélat, théologien et jésuite italien, grande figure de la Contre-Réforme.
Roberto Francesco Romolo Bellarmino est né à Montepulciano, en Toscane, le 4 octobre 1542.
Fils d'un magistrat local et neveu du pape Marcel II, il entra à la Compagniede Jésus en 1560 et fut ordonné prêtre en 1570.
Il fut nommé professeur de théologie à Louvain où son érudition, son éloquence et ses dons de controversiste firent saréputation.
En 1576, on lui confia l'enseignement de la théologie dite de controverse au Collège romain.
Son ouvrage de controverse principal, Disputationes de controversiis fidei christianae (Débats sur les controverses de la foi chrétienne, 1586-1593), dans lequel Bellarmin réfute point par point, en plusieurs volumes, les différentes professions de foi protestantes, eut un très grand succès et connut vingt éditions de son vivant.
Son exposé de la position catholique, clair et logique, devint le modèle des exposés doctrinaux de la foi catholique pendant plusieurs siècles.
Il devint le conseiller théologique du théologien dominicain et thomiste Tommaso de vio, cardinal Cajétan (1469-1534), alors légat du pape en France (1589), puis du papeClément VIII qui le nomma cardinal en 1599.
C'est à son initiative que fut révisée la Vulgate, Bible traduite en latin par saint Jérôme.
Sa révision fut amendée parClément VIII et publiée en 1592.
En 1597, Bellarmin publia le Grand et le Petit Catéchisme qui connurent aussi un grand succès.
Bellarmin fut nommé archevêque de Capoue en 1602, mais démissionna en 1605 pour travailler à la Curie romaine auprès du pape Paul V.
Il négocia des traités et desdossiers importants, dont l'affaire Galilée.
En 1610, il publia De potestate Summi Pontificit in rebus temporalibus (Du pouvoir du Souverain Pontife dans les affaires temporelles). Ayant donné tout son argent pour le secours des pauvres, Bellarmin mourut pauvre le 17 septembre 1621.
Il fut canonisé en 1930 et proclamé docteur de l'Église l'année suivante.
La fête de Robert Bellarmin dans l'Église catholique est le 17 septembre.
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