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Richard III de William SHAKESPEARE (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Le fantastique est aussi présent, à travers les spectres des victimes assassinées qui viennent maudire Richard dansson sommeil avant la bataille.La pièce évoque la rivalité bien réelle qui opposa les familles d'York et de Lancastre au cours de la guerre des Deux-Roses.

La victoire de Richmond épousant Élisabeth scelle la réconciliation des deux factions. Le duc Richard de Gloucester s'empare du trône d'Angleterre en accumulant les meurtres. Drame historique de William Shakespeare écrit en 1593. Contexte Un des premiers drames de l'auteur encore mal dégagé des influences de ses prédécesseurs.

Néanmoins unepeinture admirable des violences monstrueuses auxquelles peut accéder un homme poussé par l'ambition. Principaux personnages - Richard, frère de Edouard IV ;- Edouard IV, roi d'Angleterre ;- Elisabeth, épouse d'Edouard IV ;- Anne, veuve du Prince de Galle. Résumé Richard intrigue contre son frère George, duc de Clarence, et parvient à le faire jeter en prison, puis assassiner.

Iltente de séduire Anne au moment même où elle suit le cercueil de son époux.

Après l'avoir insulté, elle accepterases hommages.

Devenu régent à la mort d'Edouard IV, il cherche à s'emparer du trône à tout prix.

Il fait enfermer lefutur roi Edouard V, s'empare de la couronne.

Les fils du roi sont assassinés et les adversaires bannis.

Afin d'asseoirdéfinitivement sa situation, Richard répudie Anne et persuade Elisabeth de consentir à ce qu'il épouse une de sesnièces.

La monstruosité du personnage atteint son paroxysme.

Il doit cependant affronter une troupe de rebelles àBosworth.

Richard y est tué par Henri Tudor, après une nuit terrible où on peut le voir hanté par l'apparition de sesvictimes.Richard III a été porté à l'écran par Laurence Olivier en 1955. Le pouvoir par le sangA la mort du roi Édouard IV, la couronne échoit à son fils Édouard, prince de Galles.

Mais celui-ci étant trop jeune, larégence doit être assurée par son oncle Richard de Gloucester, frère du roi défunt.

Or ce dernier veut régner au plustôt.

Il fait donc accuser et assassiner son frère, le duc de Clarence, qui aurait pu gêner son accession au trône,puis, dans la tour de Londres, les deux princes héritiers Édouard et Richard, et enfin les deux autres fils de la reineÉlisabeth, ainsi que son frère.

Finalement couronné, et soucieux de consolider sa légitimité, Richard III épouse Anne,veuve du prince de Galles, le fils d'Henri VI, ayant pour cela assassiné les deux hommes.

Mais des vassaux sesoulèvent, Richard tue son ami le duc de Buckingham, soupçonné de passer à l'ennemi, et se fait lui-même tuer encombattant les insurgés.

Leur chef Richmond devient le nouvel Henri VII. Un drame véridiqueRichard III, datant de 1592, est l'une des pièces les plus sanglantes de Shakespeare : même Macbeth fait pâlefigure comparé au duc de Gloucester.

Pourtant, cette tragédie ne s'est pas servie du meurtre comme d'un effet « àsensation », facile et artificiel.

De fait, l'histoire est celle du règne véritable de Richard III d'Angleterre, dontShakespeare n'a pas exagéré la sanguinaire ambition.

Il fut au contraire séduit par le caractère extraordinaire d'unecruauté aussi authentique.

Richard III est l'image même du mal, sacrifiant s'il le faut ses rares amis ou complices ; etsurtout habile à feindre la droiture et la bonté pour tromper ses victimes, ne laissant paraître son cynisme qu'unefois celles-ci vaincues.

Il avance en toute logique, de meurtre en meurtre, jusqu'au trône et à sa propre fin, sansprofiter de ses victoires, comme un homme symbolique se perdrait dans la nécessité d'agir — tuer afin de n'être pastué —, pour ne pas voir combien sa course est vaine.

Nous serions presque' entés d'admirer cette progressionimplacable, dont aucune hésitation ne vient rompre la perfection, si la morale (male châtiant le héros ne venait ledénoncer à notre conscience.. »

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