revêtement.

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revêtement. n.m., nom générique des couches de protection et de décoration,
quelle qu'en soit la nature, appliquées sur un matériau principal massif. C'est ainsi que
l'on qualifie de revêtement routier la couche supérieure recouvrant la sous-structure
d'une route. Cette couche supérieure a pour objet, d'une part, de constituer le support
de roulement des véhicules et, d'autre part, d'assurer la protection de la sous-structure
contre la pénétration des eaux de pluie, toujours nocive, mais qui peut engendrer des
effets destructeurs massifs en cas de gel. Elle est généralement constituée, aujourd'hui,
d'une pâte plastique chaude de goudron contenant de petits graviers calibrés, appliquée
en couches régulières par une puissante machine, le finisseur de route, puis compactée
au rouleau ; elle se solidifie au refroidissement. Certaines chaussées comportent
toutefois une couche supérieure de protection et de roulement en béton ou en mortier.
Les revêtements de terrasses, appelés souvent étanchéités, ne sont parfaitement
efficaces que s'ils associent des feuilles imperméables (par exemple d'aluminium),
soudées entre elles après pose, à des couches plastiques de goudron absorbant
l'inégalité des sols d'appui et répartissant les charges de la couche de revêtement
supérieure (dallage, chape, couche de graviers). Les revêtements de sols très sollicités
(escaliers et couloirs de métro, bandes de circulation dans les ateliers ou dans les
hangars de stockage) sont généralement réalisés en mortier de béton chargé de
produits antiabrasifs (grains de carbure de tungstène, limaille d'acier, etc.). Dans les
ateliers sensibles à la poussière, ils peuvent être peints, souvent avec une peinture
spéciale résistant aux lubrifiants. Mais les revêtements dont la propreté est la plus facile
à contrôler et à entretenir, qui sont les moins générateurs de poussière, sont les
dallages en matériaux céramiques durs.
Les revêtements de sols d'habitation mobilisent toutes les matières traditionnelles :
dallages de pierre polie ou de céramique, planchers divers posés ou collés sur chape,
éventuellement recouverts de tapis et de moquette, moquettes directement collées sur
chape, etc.
Aujourd'hui, les revêtements extérieurs des murs, lorsqu'ils ne sont pas massifs,
sont constitués de plaques de pierre, de céramique ou de verre, agrafées à des
structures porteuses. Les revêtements internes de ces murs sont généralement
constitués de plaques de plâtre qui recouvrent le calorifuge et qui reçoivent ensuite,
comme les cloisons plâtrées elles-mêmes, les couches décoratives de peinture ou de
papier peint. Les charpentes et appareils métalliques sont le plus souvent protégés de la
corrosion externe par des revêtements de peinture.
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