Databac

Résumé: Thérèse Desqueyroux de FRANÇOIS MAURIAC

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Résumé: Thérèse Desqueyroux de FRANÇOIS MAURIAC. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Les conflits engendrés chez François Mauriac (1885-1970) par une éducation chrétienne et conformiste ont éclaté dans son œuvre romanesque. Ses études catholiques l'avaient mené du lycée à la Faculté des Lettres, puis à l'Ecole des Chartes. Ses préférences allaient à Racine ( 1928) et à Pascal( 1931). Mais c'est par le roman qu'il libère, de 1923 à 1927, une sensualité refoulée par le système éducatif et la religion. 11 peint ces natures tourmentées, dans les demeures landaises de son enfance, oppressées par les orages d'été, et en marche vers quelque chose, un exil hors d'elles-mêmes, Dieu. 1922, Le Baiser au Lépreux. 1935, La Fin de la Nuit. 1923, Génitrix. 1936, Les Anges noirs. 1925, Le Désert de l'Amour. 1941, La Pharisienne. 1927, Thérèse Desqueyroux. 1951. Le Sagouin. 1932, Le Nœud de Vipères. 1956, L'Agneau. 1933, Le Mystère Frontenac

« Thérèse Desqueyroux de FRANÇOIS MAURIAC Les conflits engendrés chez François Mauriac (1885-1970) par une éducation chrétienne et conformiste ont éclaté dans son œuvreromanesque.

Ses études catholiques l'avaient mené du lycée à la Faculté des Lettres, puis à l'Ecole des Chartes.

Ses préférencesallaient à Racine ( 1928) et à Pascal( 1931).

Mais c'est par le roman qu'il libère, de 1923 à 1927, une sensualité refoulée par lesystème éducatif et la religion.

11 peint ces natures tourmentées, dans les demeures landaises de son enfance, oppressées par lesorages d'été, et en marche vers quelque chose, un exil hors d'elles-mêmes, Dieu. 1922, Le Baiser au Lépreux.1935, La Fin de la Nuit.

1923, Génitrix.1936, Les Anges noirs.

1925, Le Désert de l'Amour.1941, La Pharisienne.1927, Thérèse Desqueyroux.1951.

Le Sagouin.1932, Le Nœud de Vipères.1956, L'Agneau.1933, Le Mystère Frontenac Au cours du voyage qui la ramène chez elle, à Argelouse, dans la forêt landaise, Thérèse, qui vient d'être jugée pour avoir tentéd'empoisonner son mari, effectue une lente remontée en elle-même : elle cherche moins les raisons de l'acte qu'elle a commis que lajustification de sa vie propre.

Tandis que son père ne s'inquiète que des répercussions du procès de sa fille sur sa propre carrière,tandis que son mari, Bernard, qui appartient «à la race aveugle, à la race implacable des simples » (p.

38), et sa tante Clara, fermentles yeux à condition que les apparences soient sauves, Thérèse se sent de plus en plus étrangère : « Être sans famille2 ! Ne laisserqu'à son cœur le soin de choisir les siens - non selon le sang, mais selon l'esprit, et selon la chair aussi...

» (p.

150).

Comment a-t-elleété conduite à augmenter les doses d'arsenic prescrites par le médecin à son mari ? Même quand elle tentera, à la fin du roman, del'expliquer à Bernard, il ricanera, sceptique : c'est ainsi qu'on lui a toujours refusé le droit à sa vérité.Sans doute a-t-elle envié à son amie d'enfance, Anne de la Trave, l'amour d'un être d'exception, Jean Azevedo.

Et que dire de ces étésdu Sud-Ouest, au cours desquels elle éprouvait une aspiration vers la pureté, et auxquels succédait la sourde oppression de la maisonlandaise où régnait un époux trop bon, trop médiocre, trop égoïste ? Et la voici en face de lui; au non-lieu de la justice, il répond par leverdict de la société : Thérèse sera recluse dans sa chambre.

C'est au cours de cette séquestration qu'elle effectue le derniercheminement en elle-même : « Comme si ce n'eût pas été assez des pins innombrables, la pluie ininterrompue multipliait autour de lasombre maison ses millions de barreaux mouvants » (p.

104).

A l'étouffement d'une vie confortable, mais hypocrite, elle préférera larévolte et l'évasion : vagabonde dans les rues de Paris, elle est enfin sortie des autres et d'elle-même. • La technique du roman : elle est tout à fait remarquable.

Ce n'est qu'au chapitre IX (p.

119) que Thérèse rejoint son destin.

Au coursdes étapes du voyage, elle s'évade à rebours dans une sorte d'introspection freudienne.

Mauriac ménage l'intérêt policier en retardantle moment de la révélation. • Symbole conflictuel du Bien et du Mal : le personnage de Thérèse Desqueyroux a obsédé Mauriac au point qu'elle reparaîtra dansplusieurs ouvrages, notamment dans la Fin de la nuit où elle se sacrifie pour sa fille Marie et se rachète.

Thérèse est aussi une femmequi s'émancipe.

Peut-être, comme Emma Bovary, a-t-elle été trop romanesque ? Cinéma : Georges Franju, Thérèse Desqueyroux (1962). Ce geste obscur... A Thérèse elle-même, le geste obscur qui l'a conduite devant les tribunaux apparaît mystérieux.

Tandis qu'ayant bénéficié d'un non-lieu elle retourne vers son mari, elle tente de trouver une explication à son acte criminel et de préparer sa défense pour qu'enfin on lacomprenne.

Sur le chemin du retour, Thérèse se souvient : orpheline, élevée par un père radical, ses seules joies furent ses vacancespassées à Argelouse avec son amie Anne de La Trave.

Vint ensuite le mariage avec le demi-frère d'Anne, un propriétaire terrien, unhomme ordinaire.

Et avec le mariage, l'"ineffaçable salissure" de la nuit de noces.

Alors, aux longs pins des Landes vinrent s'ajouter les"barreaux vivants" de la famille Desqueyroux.Anne s'est éprise entre-temps de Jean Azévédo, un fils de famille juive, retiré à Argelouse, semblait-il, en raison d'une phtisie, deux"tares" qui rendaient impensable aux yeux des Desqueyroux toute idée d'union.

Peut-être mue par un obscur sentiment de jalousie,Thérèse accepte d'entraver ce début de liaison et découvre en Jean Azévédo un orateur brillant qui lui ouvre de nouveaux horizons.Aussi, lorsque, malade, Bernard Desqueyroux se trompe dans le dosage de ses médicaments, Thérèse ne fait rien pour l'en prévenir.Petit à petit, elle tente ainsi de le mener jusqu'à la mort. La séquestrée d'Argelouse Les ordonnances falsifiées sont découvertes et une instruction est ouverte.

Grâce à l'habileté du père de Thérèse et à la coopérationintéressée de Bernard, elle aboutit à un non-lieu.

De retour chez elle, Thérèse croit enfin trouver chez Bernard un début decompréhension.

Las ! Bernard décide de la séquestrer dans la maison d'Argelouse, jusqu'au jour où.

amaigrie, Thérèse dépérit demanière inquiétante.

Bernard l'envoie alors à Paris où nous la laissons, à la terrasse d'un café.François Mauriac descend jusqu'aux profondeurs les plus obscures de l'âme humaine et évoque à merveille l'univers étriqué et mesquind'une certaine province.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles