Résumé Psychologie Cognitive
Publié le 14/03/2024
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Résumé Psychologie Cognitive
Introduction
Définition :
La psychologie cognitive est l'étude empirique des processus de traitement de
l'information qui interviennent dans les conduites humaines et animales.
Elle vise en
outre à analyser comment les sujets stockent les informations relatives au monde
extérieur ou à eux-mêmes, interprètent ces informations, les modifient et les récupèrent
dans des situations diverses pour générer des actions matérielles ou mentales (p.ex.
pensée, prise de décision, jugement).
Travaux de la psychologie cognitive : Ils recourent généralement à la méthode
expérimentale sur la base d'études réalisées en laboratoire.
(Attention ! ) On utilise
les méthodes scientifiques pour comprendre l’expérience du soi dans son
environnement.
Définition de la cognition:
La cognition est définie comme les mécanismes de pensée qui donnent du sens à nos
actions et font des associations.
"Homunculus" Les parties les plus importantes
prennent plus de place dans le cerveau.
Donc beaucoup de place pour les mains et la
bouche pour produire le langage.
L’information est transmise dans la moelle épinière
puis dans le cerveau.
Filtrage où l'information arrive puis le cerveau donne sens à
l’information et là il y a cognition.
Ex : Un réflexe n’est pas de la cognition.
La cognition regroupe les domaines suivants : Perception, Apprentissage, Mémoire,
Langage, Image mentale, Formation de concepts, Pensées, Raisonnement, Créativité.
La Perception : Création de l’esprit.
Le monde physique n’a pas forcément de rapport
avec notre perception, on peut avoir des illusions optiques.
Le Top-down : C’est un concept important: du haut en bas, ce qu’on observe vient de
l’extérieur et nous avons à l’intérieur de nous des attentes qui font qu’on voit des
choses plutôt que d’autres.
Si je suis en cours et je vois un chat, je vais être surprise.
Mon attention sera captée par le chat parce que je ne m’attends pas à le voir, mais
plutôt des chaises et autres choses.
Ex : le lapin et le canard.
L’Attention : L’attention portée à certaines informations est facilitée alors que d’autres
choses échappent à la conscience.
Apprentissage et Mémoire :
Il faut répéter pour apprendre.
Si on attend on perd du contenu.
Nous apprenons des
mots, une syntaxe, une grammaire, nous pouvons comprendre des textes, des livres,
des conversations.
Le langage
Chomsky : Il va prouver que certaines habiletés (observation du langage chez les
enfants) ne sont pas explicables par les processus d’apprentissage mais plutôt des
capacités innées.
Visant à rendre compte des structures innées de la « faculté de
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langage », cette théorie est souvent décrite comme la contribution la plus importante
dans le domaine de la linguistique théorique du XXe siècle et on a parfois parlé de
«révolution chomskyenne».
Espace-mental :
Formation des concepts pour mieux s’orienter dans le monde.
On crée des concepts
pour ne pas devoir tout analyser à chaque fois, on regarde l’objet et on sait ce que c’est
ou à quelle catégorie cela appartient.
Nous sommes capables de créer des concepts
pour à peu près tout: prototypes, stéréotypes, groupements (clusters), etc.
Le problème
est qu’on crée aussi des préjugés.
Histoire
Les premiers psychologues cognitivistes :
Franciscus Donders (1868): expérience sur le temps de réaction avec des
personnes qui voient d’abord une lumière (prise de la mesure du temps de réaction),
puis dans un deuxième temps, 2 lumières qui s’allument et tout cela pour voir le temps
de réaction.
Hermann von Helmholtz (1850): inférences inconscientes.
Avec un rectangle au
dessus d’un demi-rectangle, on imagine que dessous il y a un autre rectangle mais
c’est faux, (ex : 2 feuilles superposées) donc perception influencé par les attentes.
Les expériences d’Ebbinghaus sur la mémoire (1885): rétention de syllabes sans
sens.
Il observait combien de temps on pouvait garder en
mémoire des syllabes dénuées de sens.
Courbe de rétention
de syllabes sans sens où les gens apprennent mais oublient.
C’est la courbe de l'oubli.
C’était le premier psychologue
cognitiviste.
Behaviorisme :
(La discipline de la psychologie cognitive perd de l’influence, puis disparaît).
Tout
comportement et toute expérience humaine sont issus d’un apprentissage.
On nie les
cognitions, les événements mentaux, car on ne peut pas les étudier scientifiquement et
que surtout il n’y a pas le besoin de les étudier pour ce courant.
Voici quelques un de
ces représentants :
Burrhus F.
Skinner qui a appris aux pigeons à taper à certains endroits pour obtenir à
manger.
John Watson qui réussit à inculquer la peur d’un rat au petit « Albert » en produisant
des cris à chaque fois que le rat apparaissait.
L’enfant a donc associé la peur au rat.
La science de l’esprit La critique du behaviorisme : Noam Chomsky change la vision
de la psychologie des années 1960.
Il va prouver que certaines habiletés (observation
du langage chez les enfants) ne sont pas explicables par les processus d’apprentissage
mais plutôt par des capacités innées comme on a déjà vu.
Ex :
−
−
−
−
Attention (pas forcément récompensée)
Mémoire (oubli pas renforcé, faux souvenirs pas appris)
Emotion (“cracher et frapper” pas récompensé)
Langage (“Je te hais Maman”, n’est certainement pas appris)
Changer un mot d'une phrase rend la phrase différente mais l'enfant voit les
différences sans apprentissage, donc il y a des mécanismes innés.
Il y à un langage
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inné car les enfants font des erreurs qu’ils ne peuvent certainement pas avoir appris
avant.
Théorie de l’alphabet universel.
« Grammaire universelle » (c’est la somme
complète de tous les principes immuables que l’hérédité implante dans l’organe du
langage).
Pourtant toutes ces cognitions peuvent être observées et mesurées comme
des comportements !
Approches courantes modernes
Neuropsychologie cognitive qui récolte des données sur des patients avec lésions
cérébrales.
Neuroscience cognitive qui mesure l’imagerie cérébrale (avec technique de
l’encéphalogramme) des personnes sans lésions cérébrales.
Psychologie cognitive et intelligence artificielle : La psychologie cognitive estime
que l’esprit humain fonctionne comme un ordinateur, mais c’est une hypothèse car il y a
des différences entre esprit humain et ordinateur.
Les capacités humaines ne sont pas
illimitées comme celles d’un ordinateur car l’homme ne traite et ne retient que
l’information qui lui semble pertinente et il est actif dans son traitement.
Ce traitement
demande de l’énergie.
• Comprendre ce qui est de la cognition, et ce qui n’en est pas
• Etre capable de distinguer entre quelques types de cognition
• Comprendre pourquoi les premières tâches comportementales simples mesuraient la cognition?
• Est-ce vrai que tout ce que nous vivons, expérimentons et apprenons est juste le résultat de la réalité et d’un
apprentissage (e.g.
Skinner, Chomsky)?
• Connaître les étapes historiques majeures et les raisons pour les changements.
La Perception
Définition
L’ensemble des mécanismes par lesquels nous reconnaissons,
organisons et donnons du sens aux sensations qu’on reçoit à partir des
stimuli de l’environnement.
La réalité physique et notre réalité à l’intérieur
ne sont pas égales.
Perception mentale : On a l’impression que ce qu’on
vit c’est vraiment la réalité mais ce n’est pas toujours vrai.
Les autres
personnes ne perçoivent peut-être pas la même chose.
Notion de TopDown vs.
Bottom-Up : Les deux se complètent pour former la perception.
Expérience sur les singes et l’orientation d’une feuille : ils ont voulu voir comment le
cerveau des singes réagit.
Ils ont bougé un papier à travers le champ visuel du singe.
Ils
ont remarqué qu’une région était sensible pour la vision.
Ils ont changé l’orientation du
papier et il y a eu une réaction du cerveau, mais quand ils ont orienté la feuille dans un
autre sens, il n’y avait pas de réaction au niveau du cerveau.
Comment est-ce qu’on
traite les objets?
Bottom-Up : Processus qui utilisent les informations provenant des organes
sensoriels et analysent l’environnement seulement sur la base de ces informations.
Top-down : Processus qui utilisent des connaissances concernant la structure de
l’environnement et qui influencent la perception.
Concept de base
La perception se produit dès que des objets de l’environnement communiquent la
structure du médium informationnel qui entre ensuite en contact avec les récepteurs
sensoriels et conduit à l’identification interne de l’objet.
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Feature Integration Theory (Treisman, 1986)
Selon cette théorie, lorsqu’on perçoit, on décompose puis on recomposerait une
situation selon ses caractéristiques primaires (couleur, orientation, intensité).
Les objets
ne sont pas traités de manière isolée mais selon des caractéristiques, collection de
traits (binding – opération demandant de l’effort= integration de traits).
Ceci est postulé
empiriquement par le fait que si l'on dispose de peu de temps lors de la perception, on
fait des conjonctions illusoires.
On perçoit les chiffres mais la forme et la couleur sont
traitées séparément car on a mis des conjonctions illusoires (on a mélangé les couleurs
et les formes des triangles et des carrés).
Lorsque notre attention n’est pas focalisée, et
qu’on nous présente rapidement des éléments, des conjonctions illusoires peuvent se
produire entre les traits des 2 objets présentés (illusion d’avoir vu une croix bleue alors
que c’était une croix rouge et un T bleu qui étaient présentés).
(La théorie de l’intégration des traits (feature-integration theory) développée par Treisman et....
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