Resume Mephisto

« Librement inspiré de la légende de Faust, Mephisto raconte l'histoire d'un acteur de province qui arrive à Berlin pendant les nazis ascendant, déterminé à devenir le plus grand homme de théâtre en Allemagne.

Hendrik Hoefgen, entrevu dès le début de Hambourg, est dévoré par la célébrité et sa grande soif de reconnaissance.

A l'origine un adversaire fort de la politique fasciste, il est repris par un ministre de premier plan du Troisième Reich et est pret a lui offrir tout ce qu'il désire, la conformité avec le régime étant le prix à payer.

Au cours du film, on fait face à la montée en puissance de Hendrik , au cours de laquelle son épouse, ses maîtresses et amis sont trahis et laissés au dépourvu.

Klaus Maria Brandauer y est excellent et réalise une très grande performance : Ambition nue Hendrik ne décourage pas les amateurs.

Il a du charme et une arrogance voûtée en forme pour toutes les occasions.

Sa passion est très authentique que la chute d'un faucon et son énergie entraîne une lance à travers ceux qui se tiennent dans le doute.

Il peut être invincible, il peut être submergé par le désespoir.

Il est doté d'une grande confiance en soi, ce qui montre chez lui un charisme exceptionnel ! Jouant avec tous les petits détails, le réalisateur suggère énormément dans ce film une critique vive du régime nazi.

La prise en main de Hitler sur le pays s'installe et les SA attaquent les Juifs dans les rues, les amis d'Hendrik décident de s'échapper vers l'Amérique, ou dans des chambres secrètes, se préparant pour la résistance.

Sa femme le quitte.

Ses amis le supplient de se joindre à eux.

Il connait les dangers, dit-il.

Il devra retenir le nom glorieux de Shakespeare contre une clameur pour les productions nationalistes.

La peur rôde dans les couloirs du pouvoir.

Il le ressent et se rend compte, que à la hauteur de son succès, il doit rester avec les nazis maintenant, parce que il renie de tout perdre, quelque chose que ses compatriotes ont déjà vécus.

Mephisto est la descente aux enfers d’un socialiste endurci, résultat de son ascension sociale dans une société qu’il déteste mais qui lui convient bien pour ses avantages, car quel que soit l'acteur atteint, il reste un serviteur du théâtre.. »