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Résumé: Les Misérables de VICTOR HUGO

Publié le 09/12/2021

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« Les Misérables de VICTOR HUGO La rédaction des Misérables occupe Victor Hugo de 1845 (il conçoit un roman qui serait intitulé Les Misères) à 1862(date de la publication ; il est encore en exil à Guernesey).La genèse de cet énorme roman-épopée est parallèle aux luttes et aux échecs politiques de son auteur : le discourssur la misère prononcé à l'Assemblée législative où il vient d'être élu (1849-50), brouille Victor Hugo avec la droite etirrite Louis-Napoléon Bonaparte devenu Prince-Président par le suffrage universel en 1848.

Compromis par sa luttecontre le coup d'Etat du 2 décembre 1851, qui redonne avec « Napoléon-le-Petit » un empereur à la France, VictorHugo est exilé : il ne rentre en France qu'en 1870 après la proclamation de la République.Le roman comprend cinq parties dont quatre sont dominées tour à tour par la figure de l'un de ses héros : Fantine,Cosette, Marius, Jean Valjean.

L'homogénéité de l'ensemble est assurée par la personnalité de Jean Valjean.L'oeuvre s'ouvre sur les portraits successifs de Mgr Myriel, évêque de Digne, un homme qui « se penchait sur toutce qui gémit et sur tout ce qui expie » (tome 1, p.

68) ; et de Jean Valjean qui a été envoyé au bagne pendantvingt ans (1795-1815) pour avoir volé un pain : « Il faut bien que la société regarde ces choses puisque c'est ellequi les fait » (tome 1, p.

100).

La rencontre de ces deux hommes porte en germe la suite des événements : ébranlépar la miséricorde de l'évêque, qui l'innocente du vol de deux candélabres d'argent, l'ancien forçat entreprend soncombat contre les fatalités et les injustices de la société.Le premier épisode est celui de Fantine, « un de ces êtres comme il en éclôt pour ainsi dire au fond des peuples.Sortie des plus insondables épaisseurs de l'ombre sociale, elle avait au front le signe de l'anonyme et de l'inconnu » (tome 1, p.

137).

Séduite et abandonnée par un étudiant parisien (1817), elle tente d'élever leur petite fille,Cosette.

Mais elle est contrainte de la confier à un couple d'aubergistes sordides, les Thénardier, dont Cosette estle souffre-douleur : « La souffrance sociale commence à tout âge » (tome 1, p.

172).Cependant, à Montreuil-sur-Mer, tin industriel a fait fortune : M.

Madeleine.

Il a conquis l'estime de tous par sagénérosité ; il devient même maire de la ville (1820).

Mais, pour sauver un malfaiteur, Champmathieu, que l'on prendpour lui, il n'hésite pas à dévoiler publiquement sa véritable identité : il n'est autre que Jean Valjean.

Il est arrêtépar le policier Javert au moment même où Fantine, qui a été renvoyée de la fabrique où elle gagnait péniblement lapension de Cosette, meurt de la déchéance à laquelle la société l'a contrainte : « On coucha Fantine dans lesténèbres parmi les premiers os venus ; elle subit la promiscuité des cendres.

Elle fut jetée à la fosse publique.

Satombe ressembla à son lit » (tome 1, p.

322).Envoyé aux galères, Jean Vaijean s'évade, recueille Cosette et l'emmène vivre avec lui à Paris.

Toujours traqué parla police, il se réfugie avec la petite fille dans un couvent.Plusieurs années s'écoulent.

C'est alors qu'apparaît le personnage de Marius, étudiant en droit épris de démocratie,idéaliste passionné comme l'était Hugo à vingt ans.

Son ami Enjolras est une sorte de Saint-Just : « On eût dit, àvoir la réverbération pensive de son regard, qu'il avait déjà, dans quelque existence précédente, traversél'apocalypse révolutionnaire » (tome 2, p.

174).

Nous faisons aussi la connaissance d'un gamin de Paris, Gavroche,fils abandonné de Thénardier : « Cet enfant ne se sentait jamais si bien que dans la rue.

Le pavé lui était moins durque le cœur de sa mère » (tome 2, p.

121).A nouveau menacé, près d'être repris, mais sauvé par Marius, Jean Valjean, éternel fugitif, doit encore se cacher.

Larencontre fortuite de Marius et de Jean Vaijean met en présence le jeune révolutionnaire et Cosette, qu'il croit êtresa fille.

L'amour naît instantanément (1831).Cependant, Paris s'insurge.

Les Républicains prennent le prétexte des funérailles de Casimir Périer pour tenter uncoup de farce.

Les barricades s'élèvent, telles que Victor Hugo les avait connues en juin 1848.

Marius et JeanValjean sont parmi les émeutiers.

Gavroche est tué, Marius blessé.

Les manifestants, sur le point d'être écrasés, sedispersent.

Jean Valjean sauve Marius et l'emmène dans les égouts de Paris où ils se réfugient (juin 1832).La dernière partie du roman voit le suicide de Javert, que la grandeur d'âme de Jean Valjean a enfin troublé, et quise jette dans la Seine.

Marius peut maintenant épouser Cosette, non sans que Jean Valjean ait révélé toute lavérité aux jeunes gens (1833).

Pendant l'été, ayant accompli sa tâche, Jean Valjean meurt « comme la nuit se faitlorsque le jour s'en va » (tome 3, p.

504), à l'âge de soixante-cinq ans, dix-huit années après le moment où MgrMyriel lui avait indiqué le chemin de la pitié et de la justice : « La nuit était sans étoiles et profondément obscure.Sans doute, dans l'ombre, quelque ange immense était debout, les ailes déployées, attendant l'âme » (tome 3, p.503). • Un plaidoyer : ce roman est une dénonciation : « ...tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres dela nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles » (tome 1, p.

8).

Jean Valjean résiste à « la dégradation del'homme par le prolétariat » ; Fantine illustre « la déchéance de la femme par la faim » ; Cosette et Gavrochereprésentent « l'atrophie de l'enfant ».

Mais Enjolras prophétise que « le XX' siècle sera heureux » (tome 3, p.225)... • Une épopée du peuple : une inscription sur un mur donne le thème : « Vivent les peuples ! » (tome 3, p.

211).Victor Hugo écrit une épopée du peuple, fait « le poème de la conscience humaine » (tome 1, p.

238).

Le peuple,représenté par des personnages qui sont des idées plus que des réalités psychologiques individuelles, grouille dans lelivre.Sous l'influence des doctrines socialistes d'Owen, de Saint-Simon, de Fourier, de Proudhon qui écrivait : « Lapropriété, c'est le vol », Victor Hugo accuse : une sorte de destin régit les sociétés, une « damnation sociale »accable certains : « Humanité, c'est identité.

Tous les hommes sont la même argile.

Nulle différence, ici-bas dumoins, dans la prédestination.

Même ombre avant, même chair pendant, même cendre après.

Mais l'ignorance, mêléeà la pâte humaine, la noircit.

Cette incurable noirceur gagne le dedans de l'homme et y devient le Mal » (tome 2, p.48).. »

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