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Résumé: Les Gommes de ALAIN ROBBE-GRILLET

Publié le 09/12/2021

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Alain Robbe-Grillet, né en 1922, s'est fait le théoricien d'un « nouveau roman » qui rejette les conventions établies au profit d'une recherche permanente de techniques, différentes de celles du roman classique. Ces investigations ont conduit Alain Robbe-Grillet à déserter le roman au profit du cinéma (l'Immortelle, Trans-Europ-Express, l'Homme qui ment, l'Éden et après, Glissements progressifs du plaisir). La caméra mieux que le stylo permet de pénétrer au sein des êtres et des lieux sans la contrainte des artifices de la fiction. 1949, Un Régicide. 1963, Pour un nouveau roman 1963, Les Gommes. 1965, La Maison de rendez-vous. 1957, La Jalousie. 1959, Dans le labyrinthe. 1976, Topologie d'une cité fantôme. 1961, L'Année dernière à Marienbad.

« Les Gommes de ALAIN ROBBE-GRILLET Alain Robbe-Grillet, né en 1922, s'est fait le théoricien d'un « nouveau roman » qui rejette les conventions établiesau profit d'une recherche permanente de techniques, différentes de celles du roman classique.

Ces investigationsont conduit Alain Robbe-Grillet à déserter le roman au profit du cinéma (l'Immortelle, Trans-Europ-Express, l'Hommequi ment, l'Éden et après, Glissements progressifs du plaisir).

La caméra mieux que le stylo permet de pénétrer ausein des êtres et des lieux sans la contrainte des artifices de la fiction. 1949, Un Régicide.1963, Pour un nouveau roman1963, Les Gommes.1965, La Maison de rendez-vous.1957, La Jalousie.1959, Dans le labyrinthe.

1976, Topologie d'une cité fantôme.1961, L'Année dernière à Marienbad. L'auteur décrit ainsi l'action des Gommes dans la Prière d'insérer : « Il s'agit d'un événement précis, concret,essentiel : la mort d'un homme.

C'est un événement à caractère policier — c'est-à-dire qu'il y a un assassin, undétective, une victime.

En un sens, leurs rôles sont même respectés : l'assassin tire sur la victime, le détectiverésout la question, la victime meurt.

Mais les relations qui les lient ne sont pas aussi simples, ou plutôt ne sont pasaussi simples qu'une fois le dernier chapitre terminé.

Car le livre est justement le récit des vingt-quatre heures quis'écoulent entre ce coup de pistolet et cette mort, le temps que la balle a mis pour parcourir trois ou quatre mètres— vingt-quatre heures « en trop ».Il y a en réalité deux cycles de vingt-quatre heures.

Le prologue commence à six heures du matin, l'épilogues'achève à six heures du matin sur la même phrase qui débutait le roman : « Dans la pénombre de la salle de café...» (p.

11 et p.

257).Comment dans cet intervalle reconstituer cette journée perdue ? « Enveloppés dans leur cerne d'erreur et de doute,les événements de cette journée, si minimes qu'ils puissent être, vont dans quelques instants commencer leurbesogne, entamer progressivement l'ordonnance idéale, introduire çà et là, sournoisement, une inversion, undécalage, une confusion, une courbure, pour accomplir peu à peu leur œuvre » (p.

11).

L'intrigue commence par uncoup de pistolet, à sept heures trente, la veille au soir (p.

27), simple fait divers, et prend fin le lendemain à lamême heure par un autre coup de feu (p.

252) : entre-temps, nous nous efforçons de suivre l'enquête ducommissaire Laurent, les allées et venues de l'agent spécial Wallas.

Et la fascination tient moins au puzzlechronologique que nous essayons de reconstituer qu'à l'art avec lequel l'auteur nous en empêche. • Un casse-tête : Alain Robbe-Grillet use au contraire d'une déchronologie faite de retours en arrière et en avant,de montages alternés, d'inversions du temps.

Son implacable description de l'état des lieux n'accroît que davantagela perplexité du lecteur devant les péripéties paradoxales du récit, les revirements complets, l'équivoque dessituations.La gomme est un objet symbolique qui fait naître le sentiment d'exister.

Elle est révélatrice du destin : elle signifieeffacement, donc autodestruction ; substance molle, elle rend compte d'une émotion, d'un désir érotique. • Romancier-voyeur : « Le romancier contemporain doit faire des romans en accord avec la pensée contemporaine,en s'attachant surtout aux rapports qui existent entre les objets, les gestes et les situations, en dehors de tout«commentaire» psychologique ou idéologique sur le comportement des personnages.

»Le romancier est un voyeur, le témoin impassible qui observe les comportements d'un sujet qu'il place dans unesituation donnée.. »

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