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Résumé lecture linéaire fausse mort louison

Publié le 05/03/2025

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« Résumé LL Fausse mort de Louison : Introduction Eléments de contexte Après le Médecin malgré lui en 1666, c’est en 1673 que Molière crée le Malade imaginaire, sa dernière pièce, qui met en scène un hypocondriaque, Argan.

Auteur classique, Molière, lui-même malade, se livre à la satire des médecins, ridicules dans leur pédanterie autant qu’à la satire des excès de la manie d’Argan.

Celui-vient d’être prévenu par son épouse Béline qu’un jeune homme a secrètement rendu visite à sa fille Angélique, qu’Argan veut marier au neveu de son médecin, M. Purgon.

Argan décide alors d’interroger sa fille cadette, Louison, pour savoir ce qu’il en est.

Chacun tente de manipuler l’autre, en jouant voire en surjouant un rôle dans cette scène de théâtre où se mêlent le plaisir et le jeu enfantin d’une part et l’art du mensonge d’autre part, entre interrogatoire et mise en scène, chacun se donnant en spectacle à l’autre personnage autant qu’au spectateur. Problématique En quoi cette scène constitue-t-elle un exemple de théâtre dans le théâtre ? Annonce du plan - Lignes …à ….

: un interrogatoire truqué – - Lignes ….à …..

: punition et simulation - Lignes ….à …… : la mise en scène au service de la manipulation 1er mouvement : - stichomythies → vivacité dialogue l’interrogatoire est serré mais truqué car Argan sait déjà ce que lui cache Louison - au debut, réplique argan → phrases interrogatives * « Ne vous ai-je pas recommandé » interro-négative, encore assez longue.

Totale, assez proche d’une question rhétorique. * « L'avez-vous fait ? » Totale * « Et n'avez-vous rien vu aujourd'hui ? » une interrogation totale proche question rhétorique, avec une insistance marquée par l’emploi en début de réplique de la conjonction de coordination « et », qui insiste.

L’adverbe « aujourd’hui » contribue à cette insistance. * « Non ? » Répète l’adverbe employé par Louison, avec une ponctuation interrogative. → Le jeu théâtral repose ici sur les trois intonations différentes de cet adverbe, * « Assurément ? » Un adverbe plus long, sans doute pour montrer la colère grandissante du père, et mettre fin à cet échange de « non ». répliques de Louison sont à quatre reprises suivies d’une apostrophe enfantine « mon papa » - « Oui, mon papa.

» - « Oui, mon papa.

Je vous suis venue dire tout ce que j'ai vu.

» - « Non, mon papa.

» - « Non, mon papa.

» signe de son respect et de son affection, qui montre qu’elle surjoue, comme si elle était une petite fille modèle, ce qu’elle sait qu’elle n’est pas puisqu’elle ment. Dans sa dernière réplique de ce premier moment, l’apostrophe disparait, - « Assurément.

» → répéter sous forme affirmative l’adverbe sans doute est-elle effrayée en comprenant que son père n’est pas dupe.

Après une réplique plus longue, on voit qu’elle en dit le moins possible, et se contente de répéter sous forme affirmative l’adverbe, sans doute pour éviter de se trahir. 2e mouvement : - « Oh çà, je m'en vais vous faire voir quelque chose, moi.

» → interjection + le pronom accentué « moi » redouble le pronom sujet « je », encadrant la réplique de toute l’autorité du père de famille. - Usage du futur proche qui correspond à la menace.

Le pronom indéfini « quelque chose » par son caractère vague participe de cette menace, et ne se comprend qu’en lien avec la didascalie : « Il va prendre une poignée de verges.

» -> On imagine ici un jeu de scène très mélodramatique : la main paternelle qui brandit l’instrument du supplice, Louison effrayée roulant des yeux, ou adoptant une posture de supplication. → Le ton d’Argan ici est celui d’un courroux sans doute excessif. - Louison répond par une interjection « ah ! » - retour.... »

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