Résumé le rêve de d'Alembert
Publié le 28/06/2022
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«
Le rêve de d’Alembert
Le récit commence par la retranscription faite par Madame de Lespinasse de ce que disait
d’Alembert durant son sommeil.
d’Alembert commence par se demander comment un être
qui est en fin de compte un amas de point vivant finit par prendre conscience de son unité,
qu’il est un système, un être vivant et tente de comprendre quelle est la différence entre le
contact de deux molécules animales et deux molécules d’un fil d’or.
Qu’est ce qu’il fait
que cette action de molécules crée un mécanisme n’existant nulle part ailleurs permettant
à l’animal de prendre conscience de son unité ? Puis Diderot fait un parallèle avec un
essaim d’abeilles : une abeille est une molécule, l’ensemble, un animal, si l’on prête
attention à une abeille on y voit un être unique comme une seule molécule mais si l’on
peut attribuer aux molécules comme aux abeilles une capacité à s’organiser, une
puissance à produire une forme, c’est leur accorder une qualité individuelle et une force
de différenciation originelle.
Cet alliage de molécules de par leurs nouvelles capacités
qu’on leur a attribués forment à présent une unité.
Et on peut diviser ces molécules autant
qu’on le voudra elles resteront vivantes, elles sauront encore s’étendre.
Diderot imagine
ensuite sur une autre planète un peuple humain capable comme les essaims d’abeille de se
diviser, diviser ses molécules mais continuer à vivre, un Homme capable de se résoudre
en une infinité d’hommes.
Diderot fait ensuite une référence à l’Anguillard c’est-à-dire
aux travaux de Needham et fait un parallèle entre une molécule et la Terre.
Ne serait-on
pas in fine qu’un simple composant d’une molécule ou d’un atome.
Needham qui étudie
une goutte d’eau pour y voir plusieurs générations en même temps comme un monde
infiniment petit mais on peut faire le parallèle avec un monde infiniment grand, un géant
qui regarde notre terre comme Needham regarde sa goutte d’eau pourrait y voir le temps
s’écouler bien plus vite, voir notre humanité disparaitre et d’autres animaux apparaitre car
si dans l’univers, il n’y a pas une molécule qui ressemble à une autre, dans une molécule
pas un point qui ressemble à un autre point, il faut convenir que l’atome même est doué
d’une qualité, d’une forme individuelle.
Ensuite Diderot fait preuve d’avant-gardisme
pourrait-on dire en conjecturant ce que Darwin expliquera 60 ans plus tard avec la théorie
de l’évolution et se demande si notre espèce n’est pas un moment de l’animal destiné à
changer, à évoluer, à devenir autre animal.
Diderot fait une comparaison amusante entre
un médecin qui veille et un philosophe qui rêve.
Diderot met en garde sur le sophiste de
l’éphémère : croire que quelque chose est immuable pour la simple raison qu’on ne l’a pas
vu muer.
Croire que l’Homme ne va évoluer, ne va pas mourir simplement car on n’a pas
vu le contraire.
Ensuite Diderot va justifier par l’intermédiaire de Bordeu sur l’importance
de toutes ce question qu’il se pose ( la formation de l’être, son unité, l’origine des
animaux , leurs cycles).
Il se justifie en disant que pour prendre parti sur une « intelligence
suprême », il faut comprendre si l’homme peut être éternel, si la matière est éternelle, il
faut comprendre quelle est la différence entre la nature de l’homme et la production des
animaux.
Pourquoi se demander comment est-on parvenu à une unité ? Car rien
n’explique comment ces molécules qui avaient leur propre « moi » l’aient perdu pour
former une unité et comment en assemblant toutes ces molécules nous avons formé une
unité.
Apres avoir justifié ces questions, Diderot explique que rien n’est de l’essence d’un
être en particulier, l’homme est sensible à l’animal qui est sensible aux plantes, la nature
n’est pas différente en l’absolu mais certains points sont exagérés ou non comme les
qualités ce qui fait différer les être.
Selon Diderot l’homme ne meurt pas, il transite, d’un
aspect de la matière à un autre.
La matière, toute matière, ne serait en réalité qu’un tout
comme une sorte d’homme, composé d’atomes, ces atomes seraient tous contigus.
Si Dieu.
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