Résumé du rapport de l'IFRI sur le terrorisme
Publié le 19/05/2021
Extrait du document
«
R ésu m é d u r a pport d e l’I F R I s u r le d jih adis m e.
18/20.
T rès bon travail.
Quelques imperfections cependant.
Ce rapport nous présente tout d’abord les six dQDPLTXHs
du djihad global:
En
premier
lieu
cette
menace
est
qualifiée
de
durable
en
raison
de
plusieurs
facteurs
:
« la
cohérence
et
la
constance
de
l’idéologie
Djihadistes,
son
attractivité[..],
les
institutions
ou
un
certain
ordre
international,
la
fragilité
des
états
au
MoHQ2ULHQt
et
[...]la
poursuite
des
interventions
occidentales
dans
le
monde
musulman».
Néanmoins,
cette
attirance
et
ce
raRQQHPHQt
sont
aujourd'hui
beaucoup
plus faibles avec la chute du califat d'Abou Bakr
al Baghdadi et de Daech.
De
plus,
on
constate
une
certaine
rupture
et
rivalité
entre
les
groupes
djihadistes,
les
deux
principaux
groupes
qui
sont
opposés
sont
Al Qaida et Daech aDQWFKDFXQSURFODPpVRQFDOLIDt
et essaDQWWRXVGHX[GHUDOOLHUGHVJURXSHVjOHXr
cause.
Ensuite,
on
soulève
la
question
de
la
territorialisation
du
djihadisme.
T out
d’abord,
la
forme
de
territorialisation
a
connu
des
mutations,
voDQt
la
réaction
de
la
communauté
internationale.
Face
a
l’occupation
d’AQMI
dans
le
Sahel
et
à
la
création
d’un
proto-État
djihadiste,
ils
ont
dû
opter
pour
d’autre
modèles:
le
premier
est
un
modèle
d’émirat
local
visant
à
rester
lié
à
la
mouvance
djihadiste
locale sans revendiquer ses objectifs internationaux;
le second est un modèle semi territorial avec une
semi clandestinité.
La
dQDPLTXe
suivante
est
un
débat
sur
les
priorités
stratégiques:
il
est
question
de
savoir
s’il
faut
prioriser
le
renversement
de
l’ennemi proche - les gouvernements de paVPXVXOPDQs
alliés à des occidentaux - ou de l’ennemi lointain,
les occidentaux.
La
variable
islamiste
est
également
l’une
de
ses
dQDPLTXHV;
on
parle
d’évolution
des
interactions
entre
djihadistes
et
islamistes
qui
autrefois
était
nettement
divisés,
mais
aussi
de
la
mesure
du
degré
de
dangerosité
de
l’islamisme
face
au
djihadisme.
Pour
certains,
le
mouvement
islamiste
reste
moins
dangereux
que
le
djihadisme
car
il
n’implique
pas
la
violence,
pour
d’autres
il
représenterait
un
plus
grand danger en mêlant le politique et le religieux.
Pour
finir ,
la
dernière
dQDPLTXe
est
celle
de
la
dialectique
provocation/sur–réaction.
Le
terrorisme
auquel
ont
recours
les
djihadistes
sous
forme
d’attaques
indirectes
mettent
en
avant
leur
faiblesse.
La
sur-réaction,
se
traduisant
par
l’alternance
entre
attaques
régulières
et
attentats
plus
spectaculaires
et
meurtriers,
peut
avoir
des
visées
internes
visant
la
communauté
musulmane,
ou
externes,
visant les paVRFFLGHQWDX[.
La seconde partie de ce rapport détaille les dif férents
fronts du djihad.
Premièrement,
on
parle
du
territoire
national
:
la
France,
pas
européen
le
plus
touché
par
le
terrorisme,
considérant
les
djihadistes
comme
des
criminels,
s’est
vu
juger
de
2014
à
fin
2017
238
individus.
Les
peines
encourues
sont
de
plus
en
plus
sévères,
mais
la
durée
des
incarcérations
reste
brève.
La
récidive
terroriste
se
présente
sous
trois
formes
:
une
nouvelle
tentative
de
rejoindre
les
groupes
terroristes,
des
tentatives
d’attaque
contre
le
personnel
pénitentiaire
et
la
réalisation
d’attentats
terroristes.
Il
est
donc
primordial
de
s’occuper
du
désengagement
de
ces
anciens
extrémistes.
Cependant,
les
récidivistes
ne
sont
pas
la
seule
menace:
l’État
islamique peut aussi recruter des personnes par des
vidéos.
Le
deuxième
front
du
Jihad
est
le
Levant,
zone
s'étendant
du
Liban
à
la
SULe
et
l’Irak,
c’est
l’un
des
plus
grands
foHUs
du
djihadisme.
Malgré
la
chute
du
califat,
14
000
combattants
de
Daech
en
SULe
et
15
000
en
Irak
sont
encore
actifs.
De
même,
les
défaites
de
Daech
n’ont
pas
empêché
l’entretien
de
ce
groupe
sur
une
vaste
zone
du
Levant
et
la
réorganisation
du
commandement.
On
constate
aussi
une
nette
baisse
des
attaques
mais
cela
varie
en
fonction
des
régions.
De
même,
la
présence
d’Al
Qaïda
en
SULe
est
encore
d’actualité,
le
groupe
fidèle
à
Al
Qaïda
comptant
entre
2000
et
3000
combattants
en
SULH.
Le
retrait
des
forces
américaines
de
la
SULe
vient aussi mettre à mal la lutte des forces occidentales.
Le
front
suivant
est
la
bande
sahélo-saharienne,
où
les
forces
françaises
combattent
AQMI
depuis
2013.
Après
l’opération
Serval,
les
forces
djihadistes
n’étaient
pas
éradiquées
et
ont
réussi
à
se
restructurer
et
de
nouveaux
groupes
sont
apparus.
Aujourd’hui,
les
djihadistes
sont
« durablement
implantés »
au
nord
du
Mali.
La
menace
devient
de
plus
importante
depuis
2015
dans
la
boucle
du
Niger .
En ef fet, les djihadistes vont tirer profit du mécontentement des populations et de l’impuissance des États. Le Maghreb est également une région frappée par les djihadistes, avec une implantation contrairement aux précédentes plus contrôlée, et la Libe comme pas le plus touché de cette région avec une forte instabilité politique. Aujourd’hui, un mouvement djihadiste commence à se développer dans le sud lELHQ, coopérant avec AQMI. L ’EgSWe est aussi sujette à des menaces, du côté est du canal de Suez, comme dans le désert occidental égSWLHn qui est aussi l’un des lieux d’action djihadiste avec la présence d’Ansar al-Islam. La démocratie tunisienne est aussi devenue l’une des cibles djihadistes; en 2012, elle fournissait la plupart des combattants étrangers au Levant. Cet État est menacé à sa frontière avec la Libe mais aussi sur son flanc ouest. L ’Algérie et le Maroc eux ne sont pas vraiment touchés par ces menaces. Le quatrième front est le Khorasan: c’est dans cette région que naquit le bureau des services d’Oussama Ben Laden et de Abdallah Azzam et que s’installèrent des camps d’entraînement d’Al Qaïda. Le chef de cette organisation serait toujours présent dans cette zone. Daesh est aussi présent dans cette région, en organisant des attaques et envoDQt des cadres arabes dont le représentant spécial d'Abou Bakr al Baghdadi avec des dizaines de millions de dollars. L ’Etat islamique au Khorasan a réussi à recruter entre 1000 et 10 000 membres. Enfin, il existe d’autres fronts comme le Yémen où la présence djihadiste existe depuis les années 90 avec la présence d’AQP A , la Somalie avec le mouvement Harakat Al-Shabaab al-Mudjahidin af filié depuis 2012 à Al Qaïda. Les nombreuses interventions de la communauté internationale n’ont pas permis au gouvernement somalien de reprendre le contrôle. L ’instabilité du Nigeria est aussi mise à mal par la présence du groupe terroriste Boko Haram qui a prêté allégeance à l’État islamique en 2015. L ’Asie du sud-est est aussi touchée par la présence de l’État islamique à partir de 2015 avec le groupe Abou Saaf. La dernière section de ce rapport porte sur les modes d’action djihadistes. Le premier mode d’action est Internet, avec le cEHr terrorisme. On va parler de dif férents djihads, le djihad 1.0 des années 1990 au début des années 2000 qui va dif fuser des messages d’idéologie djihadiste sur des sites web, le djihad 2.0 du début des années 2000 jusqu’au début des années 2010 où l’on va désormais s’exprimer sur des forums djihadistes, le djihad 3.0 du début de la guerre en. »
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