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Résumé du discours de la méthode de Descartes

Publié le 10/09/2023

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« Philosophie - Fiche d’autrui Discours de la méthode pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences René DESCARTES Le discours est divisé en six parties. 1e partie: Descartes commence son ouvrage en posant un double constat: - D’une part, la raison est naturellement égale en tous les hommes.

La raison est définie comme “puissance de bien juger, et distinguer le vrai d’avec le faux”.

Descartes note par ailleurs que tout homme s’estime en être pourvu. - D’autre part, Descartes constate l’existence de la diversité de nos opinions.

Il explique ce phénomène non pas par une quantité de raison différente possédée par chaque homme, mais plutôt par les diverses manières par lesquelles les hommes emploient leur raison. Descartes définit un usage idéal de la raison qui consiste à la faire suivre une méthode adéquate et spécifique.

La raison est exercée beaucoup plus efficacement, lentement mais suivant une méthode sûre, que rapidement sans suivre de méthode. Descartes formule ainsi une méthode par laquelle il est possible d’augmenter par degrés sa connaissance. L’objectif de Descartes n’est cependant pas d’exposer dogmatiquement la méthode que chacun doit suivre pour bien conduire sa raison mais plutôt d’exposer la méthode par laquelle il s’est efforcé de conduire la sienne, à travers l’exemple de sa vie. Descartes commence par s’étonner: alors qu’il pensait acquérir une connaissance claire et assurée de tout ce qui est utile à la vie par l’étude des lettres, il s’aperçoit, ayant achevé ses études dans l’une des écoles les plus célèbres d’Europe, qu’il persiste à conserver en lui une multitude de doutes et d’erreurs.

Descartes se met à douter de la validité des doctrines qui lui sont enseignées.

Descartes ne mésestime pas la valeur des enseignements (langues, fables, philosophie, maths, etc.) qu’il a reçues.

Descartes expose ce que l’étude des langues, de l’éloquence ou des mathématiques lui a apporté.

Descartes compare les mathématiques, établis sur des fondements solides et des raisons certaines et évidentes à l’incertitude des écrits des anciens païens, de la philosophie et des autres sciences qui empruntent leurs principes de la philosophie. Sitôt que l’âge le lui permet, Descartes cesse l’étude des lettres.

Il ne cherche désormais la science/connaissance plus qu’en lui-même et « dans le grand livre du monde ».

Descartes emploie le reste de sa jeunesse à voyager et à « recueillir diverses expériences ».

Il cherche à s’impliquer directement dans ce qu’il fait pour tirer de ses expériences des réflexions dont il peut tirer profit.

Il semble alors à Descartes que les raisonnements directement sanctionnés par l’expérience contiennent plus de vérité que les spéculations produites par les hommes de lettres dans leur cabinet.

De tels hommes utilisent leur esprit et leur artifice pour rendre leurs raisonnements vraisemblables.

Plus les raisonnements des hommes de lettres sont éloignés du sens commun, plus ils en tirent de la vanité.

Descartes constate cependant que les connaissances issues seulement de l’étude des mœurs des autres hommes ne sont pas plus certaines que les pures spéculations car ceux-ci sont aussi divers que les mœurs des philosophes.

Descartes apprend alors à ne pas croire trop fermement ce qui ne lui a été appris que par l’expérience et la coutume. Descartes prend alors la résolution d’étudier en lui-même pour déterminer par les seules forces de son esprit la méthode que doit suivre sa raison pour acquérir une connaissance certaine.

Etablir une telle discipline de la raison lui semble davantage efficace pour acquérir une connaissance vraie ou certaine que de ne se fier qu’à l’étude des livres ou à l’expérience. Thomas SIMON Philosophie - Fiche d’autrui 2e partie: En hivers, alors en Allemagne à cause des guerres, Descartes s’arrête dans une résidence dans une pièce chauffée par un poêle où il peut penser.

L’une des premières de ses pensées est que les ouvrages composés de plusieurs pièces par la main de divers maîtres sont moins parfaits que ceux auxquels un seul maître a travaillé.

Ainsi, les bâtiments dessinés par un seul architecte sont plus beaux et mieux ordonnés que ceux auxquels plusieurs ont travaillés successivement. De même, la beauté d’une ville ne provient pas de celle de chacune des maisons en particulier mais de la cohérence de l’ensemble suivant un plan bien ordonné pensé par un seul architecte.

Descartes multiplie les exemples pour établir plusieurs analogies avec la croissance d’un homme et son développement intellectuel.

De même qu’une ville qui s’établit peu à peu, sans plan directeur, l’enfant grandit en étant longtemps gouvernés par ses appétits et sans formuler de jugements purs et solides.

Pour ce faire, il eût fallu qu’il soit dès l’enfance conduit par sa raison. De même qu’un homme abat sa maison pour la rebâtir sur des fondements solides, de même Descartes entreprend de se défaire de toutes ses anciennes opinions pour acquérir de nouvelles connaissances fondées sur la raison. Avant de rejeter ses opinions, Descartes expose le projet de l’ouvrage et entreprend de chercher la vraie méthode pour parvenir à la connaissance. Descartes établit 4 principes sur lesquels fonder sa méthode: 1- règle de l’évidence: ne tenir pour vrai que ce qui l’est évidemment. - règle de la clarté et de la distinction: ne tenir pour certain que les jugements qui se présentent clairement et distinctement à l’esprit. 2- Diviser les difficultés autant de fois qu’il en est requis pour mieux les résoudre. 3- Conduire par ordre sa pensée en commençant par connaître les objets les plus simples avant de connaître les objets les plus composés. 4- La vérification : S’assurer de ne rien omettre par des dénombrements et des revues générales. Descartes établit une analogie entre l’enchaînement des raisons dont se servent les géomètres pour construire des démonstrations et l’enchaînement des connaissances.

Il s’agit d’enchaîner les connaissances en ne tenant pour vraies que celles qui le sont et en gardant l’ordre qu’il faut pour les déduire les unes des autres.

Il faut commencer la chaîne des démonstrations par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître.

Descartes suit le modèle des démonstrations mathématiques.

En suivant sa méthode, Descartes compte trouver tout ce que l’esprit humain peut trouver.

Pour Descartes, c’est de l’ordre des raisonnements qu’est issue la certitude.

Il y a ainsi autant de certitude en sa méthode que dans les règles mathématiques. Avant d’appliquer les règles de sa méthode aux difficultés des sciences, Descartes atteint un âge mûr, supérieur à 23 ans.

Il se prépare en éradiquant de son esprit toutes ses anciennes opinions fausses. ((Troisième partie: Descartes se résout à appliquer strictement 4 maximes durant le temps où il s’emploiera à refonder le savoir en raison au moyen de sa méthode. 1.

Obéir aux lois de son pays, croire en Dieu, adopter les opinions les plus modérées, vivre selon les mœurs de la société. 2.

Etre le plus ferme et le plus résolu possible en ses actions.

Après s’y être déterminé, suivre les opinions les plus douteuses aussi constamment que les opinions très assurées.

Suivre les opinions les plus probables faute de discerner les opinions vraies.

Tenir une opinion pour vraie, quand bien même il y aurait autant de probabilité parmi d’autres qu’elle soit bonne. 3.

Vouloir changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde.

Seules nos pensées sont entièrement en notre pouvoir. Ces trois maximes sont sous-tendues par l’objectif de Descartes d’employer toute sa vie à cultiver sa raison et d’avancer dans la connaissance de la vérité en suivant la méthode qu’il s’est prescrit. Thomas SIMON Philosophie - Fiche d’autrui Après avoir fixé ces maximes, Descartes s’estime libre d’entreprendre de se défaire de ses opinions.

Tout en détruisant les opinions qu’il estime mal fondées, Descartes fait des observations diverses et acquiert plusieurs expériences qui lui servent à établir des opinions plus certaines, en parcourant le monde pendant neuf ans. Il entreprend alors de chercher les fondements d’une philosophie certaine en se retirant dans un pays en proie à la guerre pour pouvoir fuir tous les lieux où il pouvait avoir des connaissances. Quatrième partie: Dans sa démarche de recherche de la vérité, Descartes va à l’encontre des maximes qu’il s’est fixées et qui préconise, pour les actions de la vie pratique, l’adoption d’opinions que l’on sait être fort incertaines.

Ainsi, Descartes entreprend de rejeter comme absolument faux tout ce en quoi il peut imaginer le moindre doute. Ainsi, parce que les sens nous trompent quelquefois, il suppose qu’aucune chose n’est telle que les sens nous la font imaginer.

Parce que Descartes constate que les hommes sont susceptibles de commettre des erreurs dans leurs raisonnements, il rejette également comme fausses toutes les raisons qu’il a auparavant prises pour des démonstrations. Enfin, Descartes constate que les mêmes pensées qui lui viennent étant éveillés peuvent lui venir à l’esprit en songe.

Il considère alors toutes ses pensées comme des illusions des songes. Descartes constate alors que pour pouvoir penser que tout est faux, il faut que lui-même, s’il pense, soit quelque chose.

Descartes établit donc cette vérité, “Je pense donc je suis” comme le premier principe de sa philosophie. Descartes constate que s’il.... »

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