Résumé analyse: Les Lusiades de Camões
Publié le 14/06/2021
Extrait du document
«
Les
Lusiades
de
Camões,
le
mWKe
fondateur
du
Portugal
Robert
Bréchon
Ecrivain.
Spécialiste
de
la
littérature
portugaise.
Le
voDJHXr
qui
découvre
l'église
du
monastère
des
Jeronimos
à
Belem,
à
l'ouest
de
Lisbonne,
voit
dès
l'entrée,
de
part
et
d'autre,
les
tombeaux
des
deux
« grands
hommes »
de
l'histoire
du
Portugal :
Vasco
de
Gama,
héros
de
l'aventure
des
Découvertes,
parti
en
1497,
à
la
tête
d'une
petite
flotte
de
nefs
et
de
caravelles,
en
quête
d'un
passage
vers
l'Inde
par
le
sud
de
l'Afrique ;
et
Luis
de
Camões
qui,
un
demi-siècle
après,
a
célébré
cet
exploit
dans
son
poème
épique,
Les
Lusiades
.
C'est
lui
qui
a
fait
de
cet
événement
historique
le
mWKe
fondateur
de
la
nation
portugaise.
Robert
Bréchon,
ancien
directeur
de
l'Institut
français
de
Lisbonne,
poète,
essaLVWe
et
critique,
spécialiste
de
Pessoa,
fait
revivre
ici
la
multiple
personnalité
de
Luis
de
Camões,
l'un
de
ces
rares
écrivains
en
qui
tout
un
peuple
se
reconnaît,
comme
Virgile,
Dante,
Cervantès,
Shakespeare
ou
Goethe.
Cette
vocation
de
poète
national
ne
va
pas
sans
emphase
et
son
vaste
poème
a
volontairement
quelque
chose
de
pompeux.
Lui-même
au
début
du
premier
chant,
invoquant
les
« Filles
du
Tage »,
ses
muses,
leur
demande
de
lui
donner
« des
accents
nobles
et
sublimes ».
Ce
ton
contraste
non
seulement
avec
celui
de
toute
la
partie
lULTXe
de
son
œuvre,
beaucoup
plus
humaine,
tendre,
douloureuse,
mais
aussi
avec
ce
que
l'on
sait
de
l'homme
Camões
qui,
dans
ses
lettres,
n'a
rien
de
pontifiant ; même
dans
Les
Lusiades
,
on
est
surpris
çà
et
là
par
des
accès
de
sentimentalisme
ou
de
révolte,
par
des
idées
scandaleuses
et
des
images
grivoises.
Le
poète
n'est
pas
tout
d'une
pièce.
Il
est
double
ou
même,
comme
le
sera
son
lointain
rival,
Pessoa,
multiple.
Cela
le
rend
presque
indéchiffrable.
Camões,
plus
de
quatre
siècles
après,
reste
à
bien
des
égards
un
inconnu.
Un
homme
égaré
dans
le
siècle
L'impression
que
donne
sa
destinée,
c'est
celle
d'une
dérive
constante.
Ce
jeune
noble
à
qui
est
promis
un
bel
avenir
devient,
par
une
suite
d'événements
malheureux,
un
aventurier,
déclassé,
pauvre,
exilé,
errant.
Il
connaîtra
la
prison,
participera
à
des
combats,
se
battra
en
duel.
Il
ira
au
bout
du
monde
alors
connu.
Il
aura
toutes
sortes
d'échecs,
sans
compter
les
blessures,
dont
une
grave.
Les
biographes
le
présentent
comme
un
« spadassin ».
On
parle
de
sa
« déchéance ».
Il
fait
parfois
penser
à
Villon
ou
à
CUDQR.
Sa
vie
ressemble
à
un
roman
picaresque.
Son
traducteur
français,
Roger
Bismut,
en
la
racontant,
parle
d'une
« triste
biographie ».
Les
mauvais
garçons
qu'il
fréquentait
l'appelaient
« fier-à-bras ».
Il
était
de
taille
moHQQH,
la
barbe
et
les
cheveux
d'un
blond
presque
roux.
Défiguré,
avant
l'âge
de
vingt-cinq
ans,
par
la
perte
de
l'œil
droit.
Les
portraits
qu'on
a
de
lui
le
représentent
ainsi,
borgne.
Cela
ne
l'empêche
pas.
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