ressources halieutiques et surpêche

« La production halieutique désigne l'exploitation des ressources vivantes aquatiques.

Elle regroupe les différents modes d'exploitation et de gestion : la pêche et l’aquaculture. La pêche et l’aquaculture ont une fonction essentielle, celle de nourrir l'humanité, toujours plus nombreuse.

L’enjeu majeur de l’activité halieutique est de participer à la sécurité alimentaire mondiale, tout en préservant le fragile équilibre entre les ressources et les besoins en protéines animales pour l’alimentation humaine.

Toutefois, d epuis 60 ans, la pêche connaît une forte croissance.

Elle s'est industrialisée et la surpêche menace désormais le renouvellement des espèces.

Souvent, la surpêche entraîne la prise de poissons trop jeunes qui n'ont pas eu le temps de croître suffisamment pour se reproduire, et conduit donc à long terme à la pénurie d'une espèce .

La France n’échappe pas à ce phénomène.

Mais, il faut noter que la surpêche en France connaît une diminution depuis le début des années 2000.

En partie grâce à l’instauration de quotas de pêche pour préserver les espèces en voie de disparition.

L'Union Européenne fixe effectivement chaque année des quotas de capture pour chaque espèce de poisson et pour chaque État membre.

Lorsque ces quotas ont été atteints, les pêcheurs doivent cesser de capturer les espèces concernées.

De plus, La part des poissons pêchés en mode durable au large des côtes françaises a presque triplé en 20 ans, pour s'établir à 49 % en 2019, signale une étude de l'Ifremer.

Mais deux espèces, le cabillaud et le merlan, sont menacées d'effondrement.

Deux autres, la sardine et l’eglefin, rapetissent dangereusement.

26% des populations sont encore touchés par la surpêche, « et 2% sont considérées comme effondrées parmi lesquelles le merlan en mer Celtique » A titre de comparaison, en 2000, seuls 15% des volumes pêchés étaient exploités durablement. Malgré la richesse des ressources halieutiques françaises et cette surpêche, La France ne répond qu’à 80% de ses besoins Aujourd'hui, la France n'est plus auto-suffisante et doit recourir à l’importation pour 20 % de ses besoins. Ainsi, l'aquaculture est de plus en plus vue comme une alternative à la surpêche pratiquée dans les mers et océans du globe, notamment à l'heure où la demande mondiale en poissons ne cesse d'augmenter.

Cependant, elle implique des répercussions sur l’environnement en raison de l’utilisation massive d’antibiotiques et de désinfectants par exemple.. »