Résistance.
Publié le 08/12/2021
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Résistance. nom donné à l'ensemble des organisations qui ont mené une action, au cours
de la Seconde Guerre mondiale, contre les Allemands et le régime politique instauré dans les
territoires occupés par leurs armées. Ces organisations pouvaient être implantées dans les
territoires occupés eux-mêmes ou, encore, agir à partir de centres de résistance extérieurs
(Londres le plus souvent).
La Résistance extérieure française.
Elle est née de l'action du général de Gaulle. Ce dernier, sous-secrétaire d'État à la Défense
nationale dans le gouvernement Reynaud depuis le 6 juin 1940, gagna Londres le 17 juin
après que le maréchal Pétain, favorable à l'armistice, eut formé son gouvernement. De
Gaulle y lança son « appel du 18 juin » pour exhorter à poursuivre la lutte aux côtés de la
Grande-Bretagne. Celle-ci, qui était alors le seul pays en guerre contre les puissances de
l'Axe depuis la défection française, accueillit chaleureusement le général et le reconnut
comme le « chef des Français libres » (28 juin 1940). Se rallièrent à la France libre des
intellectuels comme Raymond Aron, des parlementaires et de hauts fonctionnaires (Pierre
Cot, Georges Boris, Gaston Palewski...), un juriste de renom (René Cassin) et quelques
officiers supérieurs (notamment le général Catroux, gouverneur général de l'Indochine,
l'amiral Muselier et le général de Larminat). Parmi les premiers ralliés, on comptait
également les cent trente hommes valides de l'île de Sein. De Gaulle organisa
progressivement les Forces françaises libres (FFL). Il échoua devant Dakar (septembre
1940) et ne put donc rallier à son action l'Afrique-Occidentale française. En revanche,
l'Afrique-Équatoriale française et la plupart des territoires d'outre-mer (à l'exception de
l'Afrique du Nord) désavouèrent le gouvernement de Vichy. Si le général de Gaulle parvint à
gagner une autorité et une légitimité grandissantes, une autre tentative de résistance
extérieure échoua très rapidement après l'invasion allemande. Vingt-sept personnalités
politiques (parmi lesquelles Édouard Daladier, Georges Mandel, Pierre Mendès France et
Jean Zay) s'étaient en effet embarquées, le 21 juin 1940, sur le Massilia à destination du
Maroc pour organiser un centre de résistance en Afrique du Nord. Mais elles furent arrêtées
par les autorités vichystes.
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Les livres
guerres mondiales - le gouvernement de la France libre en exil à Londres,
page 2274, volume 4
La Résistance intérieure française.
Après le traumatisme de l'exode et de la défaite en mai-juin 1940, et tandis que l'immense
majorité des Français voyait le maréchal Pétain, qui faisait « don de sa personne » à la
France, comme un sauveur, une minorité d'individus tentèrent de s'opposer à
l'envahisseur. Mus par un patriotisme exigeant, ils ne se résignaient pas à la défaite,
condamnaient l'armistice et refusaient la politique de collaboration engagée par le maréchal
Pétain.
Dans la zone nord, occupée par l'ennemi, la Résistance intérieure eut un objectif
surtout militaire : fournir à Londres des renseignements sur les troupes d'occupation et
leurs mouvements, faire évader des prisonniers, aider ceux qui voulaient sortir de France
pour aller s'enrôler dans les Forces françaises libres. Dans la zone sud, directement
soumise au gouvernement de Vichy, elle se préoccupa d'abord de susciter l'opposition à ce
gouvernement et à sa politique de collaboration avec les autorités allemandes, et de
contrecarrer sa propagande, qui prédisait la victoire finale de l'Allemagne. Dans les deux
zones, dès mai 1940, les résistants eurent recours à des bulletins d'information,
dactylographiés, glissés dans des magazines ou des revues et dans les boîtes aux lettres,
puis à des tracts et à de véritables journaux clandestins, dont les plus importants furent :
Petites Ailes de France , devenu Vérités, puis remplacé, en décembre 1941, par Combat,
qui eut 58 numéros et parut jusqu'à la Libération, Témoignage chrétien, la Voix du Nord, la
Marseillaise, D éfense de la France , le Franc-Tireur , Libération. Certains partis politiques
assurèrent la réapparition clandestine de leurs journaux, comme le Populaire et l'Humanité.
Cette presse, dont l'impression, le papier, la diffusion posaient tant de problèmes, a fait
connaître la Résistance à la population et a renforcé, en leur donnant confiance, la volonté
de ses membres de lutter contre l'ennemi.
Dans le même temps, et dès le début de l'Occupation, sur l'initiative d'hommes et de
femmes dynamiques, se créèrent un peu partout de petits groupes, des réseaux, dont les
adhérents étaient généralement recrutés par relations personnelles dans la même
profession ou le même milieu social, ou qui partageaient les mêmes conceptions religieuses
ou politiques. Certains, pour manifester leur protestation, menèrent des actions d'éclat
hautement symboliques, telle la manifestation des étudiants à Paris le 11 novembre 1940,
qui fut durement réprimée.
Cependant ne tarda pas à apparaître la nécessité de regrouper ces efforts isolés, de
coordonner leur action, de leur fixer des tâches précises et de leur fournir les moyens de
les remplir. C'est ainsi que sont nés les mouvements de résistance. Il y eut, au début,
étant donné les conditions de la lutte, un très grand nombre d'organisations, plus ou moins
développées. Puis, dans la « zone non occupée », trois mouvements passèrent au premier
plan : Combat, né du rapprochement de militaires (Henri Frenay) et de démocrateschrétiens ; Libération, qui réunissait surtout, autour d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie, des
socialistes et des syndicalistes ; Franc-Tireur, animé principalement par Jean-Pierre Lévy,
qui rayonna sur l'Ardèche, le Gard et la Drôme. Dans la zone occupée, les conditions de la
lutte étaient plus difficiles. Les premiers groupements furent décimés. On vit apparaître
Résistance, Défense de la France, Ceux de la Résistance. Mais, en fait, les mouvements
étaient très nombreux, répondant à quelques initiatives individuelles et limités parfois à une
ville. Cependant, trois organisations finirent par s'imposer : Libération-Nord, l'Organisation
civile et militaire (OCM), implantée surtout dans les grandes administrations, et le Front
national, créé par les communistes. Ce mouvement, qui comme son nom l'indique, ne
limitait pas son recrutement aux seuls communistes, rayonna sur les deux zones,
constituant des groupes de partisans (les FTP, Francs-Tireurs et Partisans).
L'attaque de l'URSS par l'Allemagne en juin 1941 permit l'entrée inconditionnelle des
communistes dans la Résistance. Jusque-là, le parti, embarrassé par le pacte germanosoviétique d'août 1939, avait dénoncé avec la même ferveur « l'impérialisme » de
l'Allemagne et celui de la Grande-Bretagne. Certains dirigeants (tandis que Maurice Thorez
avait rejoint l'URSS en octobre 1939) avaient même tenté de faire reparaître le journal
l'Humanité à Paris. Mais des militants communistes de base ou des membres du comité
central (comme Gabriel Péri, arrêté en mai 1941 par les Allemands) avaient mené à titre
individuel des actions de résistance. À l'été 1941, leur engagement fut encouragé par le
parti. Cette arrivée d'hommes et de femmes organisés, habitués à la clandestinité, accrut
les forces de la Résistance. Mais elle inquiéta aussi des résistants non commmunistes,
soupçonnant le parti de vouloir prendre le contrôle de l'ensemble de la Résistance pour se
pousser au pouvoir après la guerre.
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Les corrélats
Fabien (Pierre Georges, dit le colonel)
Les livres
guerres mondiales - maquisards français, page 2274, volume 4
L'unification de la Résistance par le général de Gaulle.
Le général chercha à coordonner, et même à diriger, l'action de la Résistance intérieure
française. Il était en effet soucieux de ne pas laisser passer la Résistance sous le contrôle
exclusif des communistes, et il réussit effectivement, en devenant le principal pôle
d'attraction de la Résistance, à contrebalancer le prestige dont jouissait le parti
communiste. De Gaulle souhaitait aussi, grâce au soutien des mouvements de résistance,
se faire reconnaître par les Américains comme le représentant légitime de la nation
française. De leur côté, les résistants, conscients du fait que de Gaulle représentait la seule
chance d'avoir un gouvernement indépendant des Alliés à la Libération, acceptèrent de
s'associer à lui. À partir de décembre 1941, le chef de la France libre, par l'intermédiaire de
Jean Moulin (ancien préfet de l'Eure-et-Loir), réussit à resserrer les liens entre Londres et
les mouvements de l'intérieur. Au printemps, les trois réseaux principaux de la zone sud
(Combat, Franc-Tireur et Libération) formèrent les Mouvements unis de Résistance (MUR).
Enfin fut créé, le 27 mai 1943, un Conseil national de la Résistance (CNR), qui regroupa les
représentants des grands réseaux de résistance, mais aussi des partis politiques et des
organisations syndicales. Ce ralliement mit le général de Gaulle en position de force. Le
30 mai 1943, celui-ci s'installa à Alger, où un Comité français de Libération nationale
(CFLN) fut formé. Cette instance, qui était un véritable gouvernement, fonctionna d'abord
sous la double présidence du général Giraud (qui avait la faveur des Américains) et du
général de Gaulle. Mais ce dernier en devint vite l'unique président. Il était conseillé par une
Assemblée consultative où siégeaient des représentants de la Résistance intérieure et des
territoires d'outre-mer. Le CFLN fut transformé en Gouvernement provisoire de la
République française (GPRF) en juin 1944.
Cette unification de la Résistance s'accompagna d'une organisation interne qui alla en
se spécialisant et en s'amplifiant, mais dont les diverses branches furent rigoureusement
cloisonnées pour des raisons de sécurité : ROP (recrutement, organisation, propagande),
AS (armée secrète), GF (groupes francs chargés des coups de main et des sabotages), SR
(renseignements), NAP (noyautage des administrations publiques), aide aux familles des
maquisards, des détenus, faux papiers, maquis, parachutages, chemins de fer, PTT,
liaisons, service de santé, etc. Lorsque les MUR furent constitués, il y eut dans la zone
sud : au sommet, un comité directeur, formé des chefs des trois mouvements (Combat,
Libération, Franc-Tireur) et du responsable national de chaque service ; six régions
numérotées R1, R2, R3, etc., chacune ayant à sa tête un chef régional et un responsable
pour chaque service ; de même, dans chaque département, un chef départemental et un
responsable par service. Chacun dissimulait son identité sous un pseudonyme. Aux divers
échelons, des réunions des chefs et des responsables coordonnaient l'action suivant les
directives données par le délégué national du général de Gaulle ou par le CNR. Dans la zone
nord, par suite de la présence des troupes allemandes, l'organisation interne ne put être
poussée aussi loin.
Le problème majeur pour la Résistance fut de se procurer des armes. Les razzias dans
les armureries et dans les dépôts de l'armée ne pouvaient suffire à armer des effectifs qui,
pour l'armée clandestine devenue les FFI (Forces françaises de l'intérieur), s'élevèrent dans
la zone sud à plus de 50 000 hommes, non compris les groupes francs. La GrandeBretagne, isolée en 1940, avait créé un service d'opérations spéciales (SOE) destiné à
encourager, par des actions de subversion et de sabotage, ce que Churchill appelait une
« guerre de malappris ». Mais la Grande-Bretagne et les États-Unis furent longtemps
réticents à fournir des armes à la Résistance intérieure, dont ils redoutaient une action
politique au lendemain de la Libération. Ce n'est guère qu'au début de 1944 que les Alliés,
s'étant enfin rendu compte de l'appui que pourraient leur apporter les FFI lors des
débarquements prévus en France, les pourvurent d'armes et de matériel.
Malgré cela, la Résistance a joué un rôle important. En plus des précieux
renseignements qu'elle a transmis, par d'incessantes actions de guérilla et des sabotages,
elle a contribué à démoraliser les troupes allemandes cantonnées en France, et l'ennemi
dut parfois employer des divisions entières, comme en Savoie et dans le Vercors, pour
faire face au danger que constituaient pour lui les maquis armés.
À partir de février 1943, le service du travail obligatoire (STO), établi par Vichy sous la
pression des Allemands, contribua à renforcer ces maquis en poussant de nombreux
jeunes gens à s'y engager pour se soustraire au départ pour l'Allemagne. En retour, dans
cette lutte acharnée où la milice de Vichy apportait son concours à la Gestapo, nombre de
dirigeants et de membres des mouvements de résistance furent pris, fusillés sur place ou
expédiés dans des camps de concentration en France et en Allemagne. Les populations
soupçonnées d'aider les maquisards ne furent pas épargnées ; on incendia leurs maisons
et on exécuta de nombreux otages.
Lors du débarquement en Normandie (6 juin 1944), les FFI retardèrent, ou même
empêchèrent, l'arrivée sur le champ de bataille des divisions allemandes envoyées en
renfort. Lors du débarquement en Provence (15 août 1944), elles facilitèrent la
progression des troupes alliées à tel point que Marseille fut libérée vingt-six jours avant la
date prévue par l'état-major allié, et Lyon, soixante-douze jours plus tôt. Le général
Eisenhower (alors commandant en chef des forces alliées en Europe) a évalué à
15 divisions l'aide ainsi apportée par la Résistance intérieure à ses troupes et il laissa le
maréchal Leclerc, à la tête de la 2e division blindée, entrer le premier dans Paris pour libérer
la ville et recevoir la capitulation du gouverneur militaire allemand.
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Les corrélats
Delestraint Charles Antoine
Les livres
guerres mondiales - le gouvernement de la France libre en exil à Londres,
page 2274, volume 4
Les projets politiques de la Résistance en France.
Chasser les Allemands du territoire national ne constituait pas l'unique tâche que s'étaient
fixée les mouvements de résistance. La plupart des résistants, à l'exception notable des
communistes, n'avaient pas de passé de militant politique. Mais, sans doute, conduits à
réfléchir sur les enjeux de leur engagement, et leur goût de l'action publique s'étant
développé, ils donnèrent souvent un accent idéologique et réformiste (et non pas
seulement patriotique) à leur action (d'autant qu'à partir de 1944 la Résistance se sentait
en mesure de s'emparer de l'appareil de l'État après la défaite allemande).
C'est en pensant à l'avenir constitutionnel de la France que Combat avait créé un
Comité d'études et que Jean Moulin organisa, en 1942, le CGE (Comité général d'études).
Des projets précis furent élaborés, qui aboutirent à l'établissement du « programme du
CNR » : instituer un régime républicain, doté d'un pouvoir stable, et où la volonté des
électeurs ne soit pas trahie par leurs élus ; abattre les trusts et mettre sous le contrôle de
la collectivité les banques, les compagnies d'assurances, les grands services concédés :
eau, gaz, électricité, transports ; établir une démocratie économique où les travailleurs
recevraient une part équitable des richesses qu'ils auraient produites ; réaliser outre-mer
une égalité véritable entre colons et indigènes en relevant le niveau de vie et d'instruction
de ces derniers ; créer une Europe et une organisation internationale au profit desquelles
les États devraient abandonner une part de leur souveraineté, etc. Sur tous ces points, les
réalisations ne furent peut-être pas à la mesure de l'ampleur et de la générosité des
projets conçus dans les souffrances, l'angoisse, les périls et l'incertitude du lendemain. Le
Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) réalisa tout de même une
oeuvre réformatrice considérable à partir de juin 1944 (voir Gouvernement provisoire de
la République française ). Reconnu par les Alliés le 23 octobre 1944, il permit à la France,
restaurée dans son rôle international, de figurer parmi les vainqueurs et de signer avec les
Alliés la capitulation allemande le 8 mai 1945.
La Résistance en Europe.
Des mouvements de résistance apparurent dans la plupart des pays occupés par les
troupes allemandes : en Albanie, en Belgique, au Danemark, en Grèce, en Norvège, aux
Pays-Bas, en Pologne, en Tchécoslovaquie et en Yougoslavie. Plusieurs chefs d'État (les
rois de Norvège et des Pays-Bas par exemple) s'exilèrent à Londres pour ne pas se mettre
à la merci des Allemands et risquer des compromissions. Ces départs furent souvent
perçus, au début, par les populations de ces pays comme un abandon, puis ils furent
progressivement mieux compris. En Europe du Nord-Ouest, il y eut peu de maquis, la
géographie ne s'y prêtant guère. Les Danois firent preuve de beaucoup de courage et
d'efficacité pour protéger les juifs des persécutions nazies. Dans les pays de l'Europe du
Sud-Est, la Résistance prit, dès la conquête, la forme d'une guérilla de très grande ampleur,
dirigée par des mouvements souvent rivaux et d'obédiences politiques antagonistes. En
Yougoslavie, les tchetniks (insurgés) du monarchiste Mihailovi? et, surtout, les partisans du
communiste Tito adoptèrent la tactique du harcèlement contre les troupes allemandes et
italiennes. La situation fut assez semblable en Grèce avec le Front national de libération,
procommuniste, et l'Union démocratique nationale grecque, de droite. En Pologne, pays
soumis à un régime inhumain par les nazis, de véritables armées se constituèrent, et, dans
les territoires soviétiques occupés, les résistants organisèrent une guérilla continue en
liaison avec l'armée régulière. En Italie et en Allemagne même apparurent des
mouvements de résistance, dont le but était de renverser les dictatures fascistes.
Confrontés au douloureux dilemme de combattre leur propre pays, les résistants
allemands agirent surtout en organisant des complots pour tenter d'abattre Hitler.
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Les corrélats
Astier de La Vigerie (Emmanuel d')
Bidault Georges
Bureau central de renseignements et d'action (BCRA)
Chaban-Delmas (Jacques Delmas, dit Jacques)
Churchill (sir Winston)
collaboration
C ombat
communisme
Conseil national de la Résistance (CNR)
Daladier Édouard
Estienne d'Orves (Honoré d')
FFI (Forces françaises de l'intérieur)
FFL (Forces françaises libres)
franc-tireur
France - Histoire - Guerre et après-guerre ; croissance et crises - Résistance et
collaboration
Frenay Henri
FTP (Francs-Tireurs et Partisans)
Gaulle (Charles André Joseph Marie de)
Glières (plateau des)
Gouvernement provisoire de la République française (GPRF)
guerres mondiales - La Seconde Guerre mondiale - L'« ordre nouveau »
juin 1940 (appel du 18)
Libération
Libération
maquis - 2.HISTOIRE
Mendès France Pierre
Moulin Jean
Occupation
Saint-Nizier-du-Moucherotte
Thorez Maurice
Tito (Josip Broz, dit)
Vercors
Les livres
Résistance - déraillement d'un train après le sabotage d'une voie ferrée, dans la
région de Pau, page 4342, volume 8
Résistance - exécution d'un résistant par les Allemands, page 4342, volume 8
Résistance - les FFI en action lors de la libération de Paris, page 4342, volume 8
Résistance - Honoré d'Estienne d'Orves, page 4343, volume 8
Résistance - Gabriel Péri, page 4343, volume 8
Résistance - Pierre Brossolette, page 4343, volume 8
Résistance - le père Jacques, page 4343, volume 8
Résistance - Jean Moulin, page 4343, volume 8
Résistance - Jean Prévost, page 4343, volume 8
Résistance - Danièle Casanova, page 4343, volume 8
Résistance - Bertie Albrecht, page 4343, volume 8
Résistance - poème d'Eluard, page 4343, volume 8
Résistance - le mémorial de la Résistance à Saint-Nizier-du-Moucherotte, dans le
Vercors, page 4343, volume 8
Vercors - maquisards du Vercors arrêtés par la Milice en 1944, page 5463,
volume 10
Résistance. nom donné à l'ensemble des organisations qui ont mené une action, au cours
de la Seconde Guerre mondiale, contre les Allemands et le régime politique instauré dans les
territoires occupés par leurs armées. Ces organisations pouvaient être implantées dans les
territoires occupés eux-mêmes ou, encore, agir à partir de centres de résistance extérieurs
(Londres le plus souvent).
La Résistance extérieure française.
Elle est née de l'action du général de Gaulle. Ce dernier, sous-secrétaire d'État à la Défense
nationale dans le gouvernement Reynaud depuis le 6 juin 1940, gagna Londres le 17 juin
après que le maréchal Pétain, favorable à l'armistice, eut formé son gouvernement. De
Gaulle y lança son « appel du 18 juin » pour exhorter à poursuivre la lutte aux côtés de la
Grande-Bretagne. Celle-ci, qui était alors le seul pays en guerre contre les puissances de
l'Axe depuis la défection française, accueillit chaleureusement le général et le reconnut
comme le « chef des Français libres » (28 juin 1940). Se rallièrent à la France libre des
intellectuels comme Raymond Aron, des parlementaires et de hauts fonctionnaires (Pierre
Cot, Georges Boris, Gaston Palewski...), un juriste de renom (René Cassin) et quelques
officiers supérieurs (notamment le général Catroux, gouverneur général de l'Indochine,
l'amiral Muselier et le général de Larminat). Parmi les premiers ralliés, on comptait
également les cent trente hommes valides de l'île de Sein. De Gaulle organisa
progressivement les Forces françaises libres (FFL). Il échoua devant Dakar (septembre
1940) et ne put donc rallier à son action l'Afrique-Occidentale française. En revanche,
l'Afrique-Équatoriale française et la plupart des territoires d'outre-mer (à l'exception de
l'Afrique du Nord) désavouèrent le gouvernement de Vichy. Si le général de Gaulle parvint à
gagner une autorité et une légitimité grandissantes, une autre tentative de résistance
extérieure échoua très rapidement après l'invasion allemande. Vingt-sept personnalités
politiques (parmi lesquelles Édouard Daladier, Georges Mandel, Pierre Mendès France et
Jean Zay) s'étaient en effet embarquées, le 21 juin 1940, sur le Massilia à destination du
Maroc pour organiser un centre de résistance en Afrique du Nord. Mais elles furent arrêtées
par les autorités vichystes.
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Les livres
guerres mondiales - le gouvernement de la France libre en exil à Londres,
page 2274, volume 4
La Résistance intérieure française.
Après le traumatisme de l'exode et de la défaite en mai-juin 1940, et tandis que l'immense
majorité des Français voyait le maréchal Pétain, qui faisait « don de sa personne » à la
France, comme un sauveur, une minorité d'individus tentèrent de s'opposer à
l'envahisseur. Mus par un patriotisme exigeant, ils ne se résignaient pas à la défaite,
condamnaient l'armistice et refusaient la politique de collaboration engagée par le maréchal
Pétain.
Dans la zone nord, occupée par l'ennemi, la Résistance intérieure eut un objectif
surtout militaire : fournir à Londres des renseignements sur les troupes d'occupation et
leurs mouvements, faire évader des prisonniers, aider ceux qui voulaient sortir de France
pour aller s'enrôler dans les Forces françaises libres. Dans la zone sud, directement
soumise au gouvernement de Vichy, elle se préoccupa d'abord de susciter l'opposition à ce
gouvernement et à sa politique de collaboration avec les autorités allemandes, et de
contrecarrer sa propagande, qui prédisait la victoire finale de l'Allemagne. Dans les deux
zones, dès mai 1940, les résistants eurent recours à des bulletins d'information,
dactylographiés, glissés dans des magazines ou des revues et dans les boîtes aux lettres,
puis à des tracts et à de véritables journaux clandestins, dont les plus importants furent :
Petites Ailes de France , devenu Vérités, puis remplacé, en décembre 1941, par Combat,
qui eut 58 numéros et parut jusqu'à la Libération, Témoignage chrétien, la Voix du Nord, la
Marseillaise, D éfense de la France , le Franc-Tireur , Libération. Certains partis politiques
assurèrent la réapparition clandestine de leurs journaux, comme le Populaire et l'Humanité.
Cette presse, dont l'impression, le papier, la diffusion posaient tant de problèmes, a fait
connaître la Résistance à la population et a renforcé, en leur donnant confiance, la volonté
de ses membres de lutter contre l'ennemi.
Dans le même temps, et dès le début de l'Occupation, sur l'initiative d'hommes et de
femmes dynamiques, se créèrent un peu partout de petits groupes, des réseaux, dont les
adhérents étaient généralement recrutés par relations personnelles dans la même
profession ou le même milieu social, ou qui partageaient les mêmes conceptions religieuses
ou politiques. Certains, pour manifester leur protestation, menèrent des actions d'éclat
hautement symboliques, telle la manifestation des étudiants à Paris le 11 novembre 1940,
qui fut durement réprimée.
Cependant ne tarda pas à apparaître la nécessité de regrouper ces efforts isolés, de
coordonner leur action, de leur fixer des tâches précises et de leur fournir les moyens de
les remplir. C'est ainsi que sont nés les mouvements de résistance. Il y eut, au début,
étant donné les conditions de la lutte, un très grand nombre d'organisations, plus ou moins
développées. Puis, dans la « zone non occupée », trois mouvements passèrent au premier
plan : Combat, né du rapprochement de militaires (Henri Frenay) et de démocrateschrétiens ; Libération, qui réunissait surtout, autour d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie, des
socialistes et des syndicalistes ; Franc-Tireur, animé principalement par Jean-Pierre Lévy,
qui rayonna sur l'Ardèche, le Gard et la Drôme. Dans la zone occupée, les conditions de la
lutte étaient plus difficiles. Les premiers groupements furent décimés. On vit apparaître
Résistance, Défense de la France, Ceux de la Résistance. Mais, en fait, les mouvements
étaient très nombreux, répondant à quelques initiatives individuelles et limités parfois à une
ville. Cependant, trois organisations finirent par s'imposer : Libération-Nord, l'Organisation
civile et militaire (OCM), implantée surtout dans les grandes administrations, et le Front
national, créé par les communistes. Ce mouvement, qui comme son nom l'indique, ne
limitait pas son recrutement aux seuls communistes, rayonna sur les deux zones,
constituant des groupes de partisans (les FTP, Francs-Tireurs et Partisans).
L'attaque de l'URSS par l'Allemagne en juin 1941 permit l'entrée inconditionnelle des
communistes dans la Résistance. Jusque-là, le parti, embarrassé par le pacte germanosoviétique d'août 1939, avait dénoncé avec la même ferveur « l'impérialisme » de
l'Allemagne et celui de la Grande-Bretagne. Certains dirigeants (tandis que Maurice Thorez
avait rejoint l'URSS en octobre 1939) avaient même tenté de faire reparaître le journal
l'Humanité à Paris. Mais des militants communistes de base ou des membres du comité
central (comme Gabriel Péri, arrêté en mai 1941 par les Allemands) avaient mené à titre
individuel des actions de résistance. À l'été 1941, leur engagement fut encouragé par le
parti. Cette arrivée d'hommes et de femmes organisés, habitués à la clandestinité, accrut
les forces de la Résistance. Mais elle inquiéta aussi des résistants non commmunistes,
soupçonnant le parti de vouloir prendre le contrôle de l'ensemble de la Résistance pour se
pousser au pouvoir après la guerre.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Fabien (Pierre Georges, dit le colonel)
Les livres
guerres mondiales - maquisards français, page 2274, volume 4
L'unification de la Résistance par le général de Gaulle.
Le général chercha à coordonner, et même à diriger, l'action de la Résistance intérieure
française. Il était en effet soucieux de ne pas laisser passer la Résistance sous le contrôle
exclusif des communistes, et il réussit effectivement, en devenant le principal pôle
d'attraction de la Résistance, à contrebalancer le prestige dont jouissait le parti
communiste. De Gaulle souhaitait aussi, grâce au soutien des mouvements de résistance,
se faire reconnaître par les Américains comme le représentant légitime de la nation
française. De leur côté, les résistants, conscients du fait que de Gaulle représentait la seule
chance d'avoir un gouvernement indépendant des Alliés à la Libération, acceptèrent de
s'associer à lui. À partir de décembre 1941, le chef de la France libre, par l'intermédiaire de
Jean Moulin (ancien préfet de l'Eure-et-Loir), réussit à resserrer les liens entre Londres et
les mouvements de l'intérieur. Au printemps, les trois réseaux principaux de la zone sud
(Combat, Franc-Tireur et Libération) formèrent les Mouvements unis de Résistance (MUR).
Enfin fut créé, le 27 mai 1943, un Conseil national de la Résistance (CNR), qui regroupa les
représentants des grands réseaux de résistance, mais aussi des partis politiques et des
organisations syndicales. Ce ralliement mit le général de Gaulle en position de force. Le
30 mai 1943, celui-ci s'installa à Alger, où un Comité français de Libération nationale
(CFLN) fut formé. Cette instance, qui était un véritable gouvernement, fonctionna d'abord
sous la double présidence du général Giraud (qui avait la faveur des Américains) et du
général de Gaulle. Mais ce dernier en devint vite l'unique président. Il était conseillé par une
Assemblée consultative où siégeaient des représentants de la Résistance intérieure et des
territoires d'outre-mer. Le CFLN fut transformé en Gouvernement provisoire de la
République française (GPRF) en juin 1944.
Cette unification de la Résistance s'accompagna d'une organisation interne qui alla en
se spécialisant et en s'amplifiant, mais dont les diverses branches furent rigoureusement
cloisonnées pour des raisons de sécurité : ROP (recrutement, organisation, propagande),
AS (armée secrète), GF (groupes francs chargés des coups de main et des sabotages), SR
(renseignements), NAP (noyautage des administrations publiques), aide aux familles des
maquisards, des détenus, faux papiers, maquis, parachutages, chemins de fer, PTT,
liaisons, service de santé, etc. Lorsque les MUR furent constitués, il y eut dans la zone
sud : au sommet, un comité directeur, formé des chefs des trois mouvements (Combat,
Libération, Franc-Tireur) et du responsable national de chaque service ; six régions
numérotées R1, R2, R3, etc., chacune ayant à sa tête un chef régional et un responsable
pour chaque service ; de même, dans chaque département, un chef départemental et un
responsable par service. Chacun dissimulait son identité sous un pseudonyme. Aux divers
échelons, des réunions des chefs et des responsables coordonnaient l'action suivant les
directives données par le délégué national du général de Gaulle ou par le CNR. Dans la zone
nord, par suite de la présence des troupes allemandes, l'organisation interne ne put être
poussée aussi loin.
Le problème majeur pour la Résistance fut de se procurer des armes. Les razzias dans
les armureries et dans les dépôts de l'armée ne pouvaient suffire à armer des effectifs qui,
pour l'armée clandestine devenue les FFI (Forces françaises de l'intérieur), s'élevèrent dans
la zone sud à plus de 50 000 hommes, non compris les groupes francs. La GrandeBretagne, isolée en 1940, avait créé un service d'opérations spéciales (SOE) destiné à
encourager, par des actions de subversion et de sabotage, ce que Churchill appelait une
« guerre de malappris ». Mais la Grande-Bretagne et les États-Unis furent longtemps
réticents à fournir des armes à la Résistance intérieure, dont ils redoutaient une action
politique au lendemain de la Libération. Ce n'est guère qu'au début de 1944 que les Alliés,
s'étant enfin rendu compte de l'appui que pourraient leur apporter les FFI lors des
débarquements prévus en France, les pourvurent d'armes et de matériel.
Malgré cela, la Résistance a joué un rôle important. En plus des précieux
renseignements qu'elle a transmis, par d'incessantes actions de guérilla et des sabotages,
elle a contribué à démoraliser les troupes allemandes cantonnées en France, et l'ennemi
dut parfois employer des divisions entières, comme en Savoie et dans le Vercors, pour
faire face au danger que constituaient pour lui les maquis armés.
À partir de février 1943, le service du travail obligatoire (STO), établi par Vichy sous la
pression des Allemands, contribua à renforcer ces maquis en poussant de nombreux
jeunes gens à s'y engager pour se soustraire au départ pour l'Allemagne. En retour, dans
cette lutte acharnée où la milice de Vichy apportait son concours à la Gestapo, nombre de
dirigeants et de membres des mouvements de résistance furent pris, fusillés sur place ou
expédiés dans des camps de concentration en France et en Allemagne. Les populations
soupçonnées d'aider les maquisards ne furent pas épargnées ; on incendia leurs maisons
et on exécuta de nombreux otages.
Lors du débarquement en Normandie (6 juin 1944), les FFI retardèrent, ou même
empêchèrent, l'arrivée sur le champ de bataille des divisions allemandes envoyées en
renfort. Lors du débarquement en Provence (15 août 1944), elles facilitèrent la
progression des troupes alliées à tel point que Marseille fut libérée vingt-six jours avant la
date prévue par l'état-major allié, et Lyon, soixante-douze jours plus tôt. Le général
Eisenhower (alors commandant en chef des forces alliées en Europe) a évalué à
15 divisions l'aide ainsi apportée par la Résistance intérieure à ses troupes et il laissa le
maréchal Leclerc, à la tête de la 2e division blindée, entrer le premier dans Paris pour libérer
la ville et recevoir la capitulation du gouverneur militaire allemand.
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Les corrélats
Delestraint Charles Antoine
Les livres
guerres mondiales - le gouvernement de la France libre en exil à Londres,
page 2274, volume 4
Les projets politiques de la Résistance en France.
Chasser les Allemands du territoire national ne constituait pas l'unique tâche que s'étaient
fixée les mouvements de résistance. La plupart des résistants, à l'exception notable des
communistes, n'avaient pas de passé de militant politique. Mais, sans doute, conduits à
réfléchir sur les enjeux de leur engagement, et leur goût de l'action publique s'étant
développé, ils donnèrent souvent un accent idéologique et réformiste (et non pas
seulement patriotique) à leur action (d'autant qu'à partir de 1944 la Résistance se sentait
en mesure de s'emparer de l'appareil de l'État après la défaite allemande).
C'est en pensant à l'avenir constitutionnel de la France que Combat avait créé un
Comité d'études et que Jean Moulin organisa, en 1942, le CGE (Comité général d'études).
Des projets précis furent élaborés, qui aboutirent à l'établissement du « programme du
CNR » : instituer un régime républicain, doté d'un pouvoir stable, et où la volonté des
électeurs ne soit pas trahie par leurs élus ; abattre les trusts et mettre sous le contrôle de
la collectivité les banques, les compagnies d'assurances, les grands services concédés :
eau, gaz, électricité, transports ; établir une démocratie économique où les travailleurs
recevraient une part équitable des richesses qu'ils auraient produites ; réaliser outre-mer
une égalité véritable entre colons et indigènes en relevant le niveau de vie et d'instruction
de ces derniers ; créer une Europe et une organisation internationale au profit desquelles
les États devraient abandonner une part de leur souveraineté, etc. Sur tous ces points, les
réalisations ne furent peut-être pas à la mesure de l'ampleur et de la générosité des
projets conçus dans les souffrances, l'angoisse, les périls et l'incertitude du lendemain. Le
Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) réalisa tout de même une
oeuvre réformatrice considérable à partir de juin 1944 (voir Gouvernement provisoire de
la République française ). Reconnu par les Alliés le 23 octobre 1944, il permit à la France,
restaurée dans son rôle international, de figurer parmi les vainqueurs et de signer avec les
Alliés la capitulation allemande le 8 mai 1945.
La Résistance en Europe.
Des mouvements de résistance apparurent dans la plupart des pays occupés par les
troupes allemandes : en Albanie, en Belgique, au Danemark, en Grèce, en Norvège, aux
Pays-Bas, en Pologne, en Tchécoslovaquie et en Yougoslavie. Plusieurs chefs d'État (les
rois de Norvège et des Pays-Bas par exemple) s'exilèrent à Londres pour ne pas se mettre
à la merci des Allemands et risquer des compromissions. Ces départs furent souvent
perçus, au début, par les populations de ces pays comme un abandon, puis ils furent
progressivement mieux compris. En Europe du Nord-Ouest, il y eut peu de maquis, la
géographie ne s'y prêtant guère. Les Danois firent preuve de beaucoup de courage et
d'efficacité pour protéger les juifs des persécutions nazies. Dans les pays de l'Europe du
Sud-Est, la Résistance prit, dès la conquête, la forme d'une guérilla de très grande ampleur,
dirigée par des mouvements souvent rivaux et d'obédiences politiques antagonistes. En
Yougoslavie, les tchetniks (insurgés) du monarchiste Mihailovi? et, surtout, les partisans du
communiste Tito adoptèrent la tactique du harcèlement contre les troupes allemandes et
italiennes. La situation fut assez semblable en Grèce avec le Front national de libération,
procommuniste, et l'Union démocratique nationale grecque, de droite. En Pologne, pays
soumis à un régime inhumain par les nazis, de véritables armées se constituèrent, et, dans
les territoires soviétiques occupés, les résistants organisèrent une guérilla continue en
liaison avec l'armée régulière. En Italie et en Allemagne même apparurent des
mouvements de résistance, dont le but était de renverser les dictatures fascistes.
Confrontés au douloureux dilemme de combattre leur propre pays, les résistants
allemands agirent surtout en organisant des complots pour tenter d'abattre Hitler.
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Les corrélats
Astier de La Vigerie (Emmanuel d')
Bidault Georges
Bureau central de renseignements et d'action (BCRA)
Chaban-Delmas (Jacques Delmas, dit Jacques)
Churchill (sir Winston)
collaboration
C ombat
communisme
Conseil national de la Résistance (CNR)
Daladier Édouard
Estienne d'Orves (Honoré d')
FFI (Forces françaises de l'intérieur)
FFL (Forces françaises libres)
franc-tireur
France - Histoire - Guerre et après-guerre ; croissance et crises - Résistance et
collaboration
Frenay Henri
FTP (Francs-Tireurs et Partisans)
Gaulle (Charles André Joseph Marie de)
Glières (plateau des)
Gouvernement provisoire de la République française (GPRF)
guerres mondiales - La Seconde Guerre mondiale - L'« ordre nouveau »
juin 1940 (appel du 18)
Libération
Libération
maquis - 2.HISTOIRE
Mendès France Pierre
Moulin Jean
Occupation
Saint-Nizier-du-Moucherotte
Thorez Maurice
Tito (Josip Broz, dit)
Vercors
Les livres
Résistance - déraillement d'un train après le sabotage d'une voie ferrée, dans la
région de Pau, page 4342, volume 8
Résistance - exécution d'un résistant par les Allemands, page 4342, volume 8
Résistance - les FFI en action lors de la libération de Paris, page 4342, volume 8
Résistance - Honoré d'Estienne d'Orves, page 4343, volume 8
Résistance - Gabriel Péri, page 4343, volume 8
Résistance - Pierre Brossolette, page 4343, volume 8
Résistance - le père Jacques, page 4343, volume 8
Résistance - Jean Moulin, page 4343, volume 8
Résistance - Jean Prévost, page 4343, volume 8
Résistance - Danièle Casanova, page 4343, volume 8
Résistance - Bertie Albrecht, page 4343, volume 8
Résistance - poème d'Eluard, page 4343, volume 8
Résistance - le mémorial de la Résistance à Saint-Nizier-du-Moucherotte, dans le
Vercors, page 4343, volume 8
Vercors - maquisards du Vercors arrêtés par la Milice en 1944, page 5463,
volume 10
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