résidu.
Publié le 08/12/2021
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résidu. n.m. TECHNIQUE : sous-produit fatal non valorisable d'une activité
industrielle. Les résidus industriels sont d'une très grande variété et posent des
problèmes délicats de dispersion ou de stockage en décharge. Ces problèmes sont
considérablement aggravés si les résidus sont toxiques ou radioactifs. Les gaz
résiduaires sont constitués par les fumées de combustion et par les effluents gazeux de
certaines activités chimiques. À titre d'exemple, la fumée d'une chaudière à charbon
pulvérisé entraîne des cendres volantes très fines qui doivent être arrêtées par un
dépoussiéreur électrostatique, et constitue alors un résidu solide annexe, qu'il faut
impérativement fixer pour éviter sa remise en suspension au moindre souffle de vent.
La fumée peut également contenir de l'anhydride sulfureux SO 2, très difficile à arrêter
(ce qui conduit à réglementer la teneur maximale en soufre des combustibles), et des
oxydes d'azote dont on ne peut contrôler la teneur qu'en travaillant la dynamique des
brûleurs utilisés. Le rejet final des fumées dans l'atmosphère est inéluctable et doit se
pratiquer à grande hauteur pour faciliter leur dispersion. Les effluents gazeux de
procédés chimiques doivent être débarrassés, avant rejet, de leurs composés toxiques
par lavage solvant ou lavage réactif. On élabore ainsi des résidus annexes liquides ou
solides. Les eaux résiduaires sont, dans leur très grande majorité, rejetées dans les
cours d'eau ou à la mer après des traitements d'épuration adaptés, parfois très
complexes, qui engendrent généralement la production de résidus solides. Mais il arrive
aussi que ces traitements concentrent les impuretés dans un faible débit de liquide
fortement polluant, dont on se débarrasse éventuellement par injection dans une
couche géologique profonde, isolée de toute nappe d'eau exploitable. Les résidus solides
non toxiques, insolubles et de granulométrie suffisante pour résister à l'effet du vent,
peuvent être stockés en crassiers ou en terrils. Les cendres volantes, insolubles et non
toxiques, sont généralement stockées sous l'eau dans des bassins qui se remplissent
progressivement et peuvent, après remplissage complet, être recouverts de terre
végétale et de gazon. Les résidus gênants, parce que solubles, ou dangereux, parce que
toxiques, doivent être conditionnés et stabilisés dans des décharges spécialisées.
Les résidus radioactifs, qui résultent du retraitement des combustibles nucléaires
irradiés, posent des problèmes de conditionnement extrêmement difficiles, en raison de
la durée de vie très longue de certains d'entre eux. Le conditionnement en fûts
métalliques enrobés de béton compact, dans des stockages souterrains secs, semble
aujourd'hui la seule solution praticable. Des travaux remarquables ont conduit à la mise
au point de techniques de vitrification des résidus les plus dangereux, les rendant
insolubles et non dispersables, ce qui présente l'avantage de limiter les risques liés à un
éventuel bouleversement sismique des stockages souterrains, survenant dans les
siècles à venir et pouvant détruire les fûts.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
boue active
centrales - Les centrales thermiques
c oke
combustible
c ompost
crassier
déchets
énergie - Les sources d'énergie industrielles - L'énergie nucléaire
raffinage
schlamm
scierie
sous-produit
terril
Les livres
déchets, page 1395, volume 3
environnement - flux de l'énergie et cycle de la matière dans les sociétés
industrielles, page 1665, volume 3
résidu. n.m. TECHNIQUE : sous-produit fatal non valorisable d'une activité
industrielle. Les résidus industriels sont d'une très grande variété et posent des
problèmes délicats de dispersion ou de stockage en décharge. Ces problèmes sont
considérablement aggravés si les résidus sont toxiques ou radioactifs. Les gaz
résiduaires sont constitués par les fumées de combustion et par les effluents gazeux de
certaines activités chimiques. À titre d'exemple, la fumée d'une chaudière à charbon
pulvérisé entraîne des cendres volantes très fines qui doivent être arrêtées par un
dépoussiéreur électrostatique, et constitue alors un résidu solide annexe, qu'il faut
impérativement fixer pour éviter sa remise en suspension au moindre souffle de vent.
La fumée peut également contenir de l'anhydride sulfureux SO 2, très difficile à arrêter
(ce qui conduit à réglementer la teneur maximale en soufre des combustibles), et des
oxydes d'azote dont on ne peut contrôler la teneur qu'en travaillant la dynamique des
brûleurs utilisés. Le rejet final des fumées dans l'atmosphère est inéluctable et doit se
pratiquer à grande hauteur pour faciliter leur dispersion. Les effluents gazeux de
procédés chimiques doivent être débarrassés, avant rejet, de leurs composés toxiques
par lavage solvant ou lavage réactif. On élabore ainsi des résidus annexes liquides ou
solides. Les eaux résiduaires sont, dans leur très grande majorité, rejetées dans les
cours d'eau ou à la mer après des traitements d'épuration adaptés, parfois très
complexes, qui engendrent généralement la production de résidus solides. Mais il arrive
aussi que ces traitements concentrent les impuretés dans un faible débit de liquide
fortement polluant, dont on se débarrasse éventuellement par injection dans une
couche géologique profonde, isolée de toute nappe d'eau exploitable. Les résidus solides
non toxiques, insolubles et de granulométrie suffisante pour résister à l'effet du vent,
peuvent être stockés en crassiers ou en terrils. Les cendres volantes, insolubles et non
toxiques, sont généralement stockées sous l'eau dans des bassins qui se remplissent
progressivement et peuvent, après remplissage complet, être recouverts de terre
végétale et de gazon. Les résidus gênants, parce que solubles, ou dangereux, parce que
toxiques, doivent être conditionnés et stabilisés dans des décharges spécialisées.
Les résidus radioactifs, qui résultent du retraitement des combustibles nucléaires
irradiés, posent des problèmes de conditionnement extrêmement difficiles, en raison de
la durée de vie très longue de certains d'entre eux. Le conditionnement en fûts
métalliques enrobés de béton compact, dans des stockages souterrains secs, semble
aujourd'hui la seule solution praticable. Des travaux remarquables ont conduit à la mise
au point de techniques de vitrification des résidus les plus dangereux, les rendant
insolubles et non dispersables, ce qui présente l'avantage de limiter les risques liés à un
éventuel bouleversement sismique des stockages souterrains, survenant dans les
siècles à venir et pouvant détruire les fûts.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
boue active
centrales - Les centrales thermiques
c oke
combustible
c ompost
crassier
déchets
énergie - Les sources d'énergie industrielles - L'énergie nucléaire
raffinage
schlamm
scierie
sous-produit
terril
Les livres
déchets, page 1395, volume 3
environnement - flux de l'énergie et cycle de la matière dans les sociétés
industrielles, page 1665, volume 3
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