réseau (géographie) 1 PRÉSENTATION réseau (géographie), dispositif spatial qui assure la circulation de matières, de biens, de personnes ou d'informations.

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réseau (géographie)
1

PRÉSENTATION

réseau (géographie), dispositif spatial qui assure la circulation de matières, de biens, de personnes ou d'informations. Un réseau est composé de points (ou noeuds) et de
lignes (ou liens) connectés de manière plus ou moins hiérarchique. La notion de réseau est essentielle pour comprendre les formes d'organisation de l'espace géographique
qui, à toutes les échelles, implique la circulation. Les systèmes de circulation ne nécessitent cependant pas toujours l'existence d'une infrastructure lourde et visible.

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RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE

En géographie physique, un réseau hydrographique est un organisme qui assure le drainage d'une aire délimitée par une ligne de partage des eaux. Cette fonction est
assurée par un système hiérarchisé de collecteurs qui transfèrent les eaux vers un collecteur principal, le fleuve. La densité et les plans des réseaux varient selon la quantité
et la régularité des précipitations et selon les données de la structure géologique.

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RÉSEAU DE TRANSPORT

En géographie humaine, un réseau de transport implique un maillage minimal de l'espace pour offrir une multiplicité d'accès et d'orientations à la circulation. Une route ou
une voie ferrée unique dans une région pionnière ne forme pas un réseau. La mise en place des réseaux, leur extension et leur amélioration sont largement l'oeuvre des
pouvoirs politiques qui structurent ainsi leur territoire.
Le réseau routier (de la piste à l'autoroute urbaine) constitue l'exemple le plus universel des réseaux continentaux, même si sa densité et sa qualité restent très inégales.
Les réseaux ferroviaires sont des infrastructures lourdes qui ont joué un rôle stratégique dans la révolution des transports et dans l'organisation des territoires depuis un
siècle, mais, aujourd'hui, ils sont, sauf amélioration (trains à grande vitesse), concurrencés par la route ou par la voie aérienne pour les transports de personnes et de
certains biens (voir Chemin de fer).
Le transport aérien, en constante progression, a développé son propre réseau complétant les précédents au-dessus des océans et des aires continentales mal équipées,
mais aussi les concurrençant dans les régions à forte demande de transport (Amérique du Nord, Europe occidentale). Les couloirs aériens, les grandes plates-formes
mondiales et les aéroports forment un réseau mondial qui a réduit considérablement le temps de déplacement d'un point à l'autre de la Terre.
Les transports maritimes forment aussi un réseau dominé par les ports des grandes façades du Pacifique et de l'Atlantique vers lesquelles convergent les porte-conteneurs
et les navires spécialisés (pétroliers, minéraliers). Pour transporter l'énergie sur les continents et les marges des continents, un réseau de conduites (oléoducs et gazoducs)
et de lignes électriques relie en continu les lieux de production aux lieux de consommation.
La densité, la diversité et la capacité des réseaux ainsi que l'intensité des trafics expriment bien le contraste entre le monde développé et le reste du monde. Dans ce
dernier, les pays les moins avancés sont ceux qui demeurent enclavés, presque hors réseaux.
La révolution des transports de la fin du XXe siècle est celle des télécommunications. L'infrastructure de ces réseaux, souvent invisible (à l'exception des antennes),
complète les précédents et commence à les concurrencer en rendant inutile le déplacement des informateurs. Ces nouvelles facilités sont encore le monopole des pays
industrialisés. Néanmoins, le desserrement des équipements et la mise en réseau se feront dans leur immédiate périphérie ou par le télétravail dans quelques secteurs
associés du monde en développement.

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RÉSEAU URBAIN

Un réseau urbain est un ensemble de villes de tailles inégales qui exercent, dans un espace et pour une population donnés, des fonctions différentes, tant dans le domaine
économique qu'administratif. Ces fonctions sont assurées selon un ordre hiérarchique qui les distribue spatialement : les plus banales dans les petits centres, les plus rares
pour les plus importants. La théorie des lieux centraux, due à Walter Christaller, explique ce dispositif, appelé aussi « armature urbaine « ou « système de villes «.
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