République tchèque (2001-2002): Un certain réveil du nationalisme
Publié le 27/09/2020
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République tchèque (2001-2002): Un certain réveil du nationalisme
La sensibilité parfois maladive des Tchèques envers leurs voisins s'est une
nouvelle fois manifestée, à la fois dans la représentation politique et dans la
population, surtout la plus âgée.
Les attaques de l'extrême droite autrichienne
ou celles des Bavarois conservateurs relatives à l'expulsion des Allemands de la
région des Sudètes après la Seconde Guerre mondiale ont provoqué de gros remous
et un réveil certain des démons du nationalisme.
L'exploitation conservatrice de
la «défense des intérêts nationaux» dans la campagne en vue des législatives de
juin 2002 et dans la préparation de l'intégration de la République tchèque à
l'Union européenne (UE) n'a guère amené d'eau au moulin de la culture
démocratique dans le pays.
Peu de courants politiques se sont souciés de ce que
supposait la défense des réels intérêts nationaux, par exemple une réforme
substantielle de l'éducation nationale : en 2002, le budget de l'enseignement
représentait 3,8 % du PIB (contre 6 % pour la moyenne européenne) ; l'accès à
l'enseignement supérieur ne concernait que 35 % de bacheliers ; et seulement 60
% de jeunes entre 15 et 19 ans pouvaient être scolarisés dans des établissements
du second degré.
Toutefois, l'évolution économique du pays a été plutôt favorable : en 2001, le
PIB a augmenté de 3,6 %, surtout grâce à l'accroissement des investissements
étrangers ; l'inflation était réduite à 3,2 % en avril 2002 ; au cours du
premier trimestre 2002, la croissance de la production industrielle a été de 4,1
% ; et les salaires réels ont augmenté régulièrement.
Mais le nombre de chômeurs
a continué à progresser, atteignant en avril 2002 8,8 % des actifs.
Par
ailleurs, la population a continué de vieillir, le nombre des décès étant depuis
huit ans supérieur à celui des naissances.
En 2001, une grande réforme de l'administration est entrée en vigueur avec la
suppression des districts et la création de quatorze régions, dirigées par des
conseils régionaux élus et disposant d'un budget décentralisé.
L'«ouragan
législatif» s'est poursuivi et il ne manquait plus que le vote de trente-trois
lois, objectif accessible avant la fin de 2002, pour que s'harmonise
complètement la législation du pays avec celle de l'UE.
Le résultat des élections législatives de juin 2002 pouvait considérablement
modifier la façon de gouverner le pays.
Le Parti social-démocrate tchèque
(CSSD), qui en est sorti vainqueur, avait pendant quatre ans dirigé un
gouvernement minoritaire qui s'était maintenu au pouvoir grâce à un étrange
accord conclu avec son principal adversaire, le Parti démocratique civique
(ODS).
Avec 30,20 % des voix et 70 députés, il a pu créer un gouvernement
majoritaire de centre gauche, en se liant avec la Coalition des
démocrates-chrétiens et de l'Union de la liberté qui a recueilli 14,27 % des
voix (31 députés).
Ainsi l'ODS, avec ses 24,47 % (58 sièges), et le Parti
communiste de Bohême et de Moravie (18,51 %, 41 sièges) ont-ils formé
l'opposition..
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