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République tchèque (1999-2000): Éveil d'initiatives civiques

Publié le 21/09/2020

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« République tchèque (1999-2000): Éveil d'initiatives civiques La commémoration du dixième anniversaire de la "révolution de velours" de 1989 s'est accompagnée d'un phénomène inattendu : l'éveil des initiatives civiques. Fin juillet, deux cents personnalités (rejointes bientôt par 3 000 signataires) lançaient l'appel Impuls 99 qui s'alarmait du marasme économique, politique et moral du pays et invitait à une discussion générale sur l'orientation de la société.

Début novembre, par ailleurs, le noyau des dirigeants étudiants de 1989 publiait un manifeste intitulé "Merci, vous pouvez disposer !" et lançait ainsi un mouvement de contestation des dirigeants en place.

Ce mouvement s'affirmait début décembre avec des manifestations dans plusieurs villes du pays - 70 000 personnes à Prague.

Début 2000, le débat sur le bilan de la décennie était ranimé par les propos de Václav Havel, président de la République, considérant que le "capitalisme mafieux" était de plus en plus présent dans le pays. Malgré les critiques, le gouvernement minoritaire formé par le Parti social-démocrate tchèque (CSSD) a continué à fonctionner sur la base de l'"accord d'opposition" conclu avec le Parti démocratique civique (ODS) et complété en janvier 2000.

Ces deux partis, disposant au Parlement de la représentation la plus importante, ont négocié un amendement de la Constitution limitant les pouvoirs du président de la République, une décentralisation de l'administration de l'État au profit des régions (les élections régionales devant avoir lieu à l'automne 2000) et une nouvelle loi électorale avantageant les partis les plus puissants.

Ainsi a perduré une situation étrange, où l'ODS, le plus grand adversaire des sociaux-démocrates, le grand responsable du marasme du pays, a assuré le maintien de ces derniers au pouvoir. Ce fragile équilibre politique a pourtant permis une certaine amélioration de la situation économique.

Certes, le chômage touchait 9,6 % de la population active au printemps 2000 et quelques dizaines de milliers de personnes n'avaient pas perçu régulièrement leurs salaires dans les entreprises industrielles en restructuration, ce qui avait provoqué des grèves et arrêts de travail.

Mais la baisse du PIB a cessé et le premier semestre de l'an 2000 en a vu l'augmentation qui semblait pouvoir atteindre 2 % sur l'année.

L'inflation, qui a légèrement dépassé 2 % en 1999, était pratiquement nulle en mars 2000 et la productivité de travail a nettement augmenté.

Une vague de privatisations a été mise en œuvre par le gouvernement, accompagnée d'une hausse importante des investissements étrangers engendrant de nouveaux emplois. Désireux d'entrer prochainement dans l'Union européenne (UE), le gouvernement a tiré les conséquences des critiques émises à son encontre par les autorités de Bruxelles et déclenché un véritable "ouragan législatif" (terme employé par le vice-premier ministre Pavel Rychetsky) destiné à rendre la législation tchèque plus conforme aux normes européennes.

Enfin, le gouvernement a nettement amélioré les rapports avec les États voisins ex-communistes, en particulier avec la Slovaquie.. »

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