République tchèque (1993-1994)
Publié le 21/09/2020
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République tchèque (1993-1994):
Au cours de sa première année d'existence, le nouvel État tchèque (né le 1er
janvier 1993), "ethniquement homogène" (comme il est dit dans le pays), a, sans
grande secousse, poursuivi sa transition au capitalisme.
Ses gouvernants,
notamment le Premier ministre Václav Klaus, s'en sont montrés très fiers et
n'ont pas manqué de vanter un taux de chômage très bas (3,5% à la mi-1994), la
santé de la monnaie, la paix sociale, la part croissante du secteur privé dans
le PNB (environ 60%), un commerce extérieur actif.
La récession n'a pourtant pas
pris fin comme prévu en 1993, le PNB a encore baissé (-1% par rapport à 1992),
atteignant un niveau correspondant à environ 80% de sa valeur de 1989, la
productivité du travail s'étant révélée de 11,2% inférieure à celle de 1989.
L'inflation s'est accélérée par rapport à 1992, se situant entre 21% et 25%.
La coalition libérale au pouvoir (réunissant le Parti civique démocratique,
l'Alliance démocratique, le Parti chrétien démocrate) a entamé la deuxième étape
du programme de privatisation au printemps 1994.
Malgré un discours
"anti-étatique" musclé, elle a gouverné avec pragmatisme, freinant notamment le
passage à un système de marché pour les logements dans l'espoir de "protéger
ceux qui sont socialement faibles".
Sans doute avait-elle pris conscience de
l'évolution paradoxale de l'opinion publique: le nombre des Tchèques partisans
d'un modèle social de l'économie de marché, ainsi que d'une forte intervention
publique est passé de 48% en juin 1992 à 59% début 1994 et, parmi les partisans
d'un État "paternaliste", ceux qui se déclaraient "de droite" étaient plus
nombreux (33%) que ceux "de gauche".
L'affirmation de la nouvelle identité du pays doit tenir compte du sentiment
régional morave.
A la mi-1994, la langue courante n'avait pas encore trouvé de
dénomination satisfaisante pour le pays des Tchèques, des Moraves et des
Silésiens.
Cet État était ainsi l'un des rares au monde à être défini par un
adjectif et non par un nom propre.
Le voeu déclaré de rejoindre rapidement l'Europe a coexisté avec des réticences
manifestes envers les autres États post-communistes d'Europe centrale.
Fin 1993,
la nouvelle république n'avait pas d'ambassadeurs dans presque la moitié des
États du monde, au nombre desquels la Hongrie, pays clé d'Europe centrale.
La conscience d'un certain isolement a toutefois émergé, s'accompagnant des
craintes engendrées par l'éloignement accéléré de la Slovaquie, voisine
jusqu'alors très proche, via l'installation de frontières véritables et la
baisse sensible des échanges économiques..
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