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République dominicaine (2004-2005): Difficile reprise de la croissance

Publié le 21/09/2020

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« République dominicaine (2004-2005): Difficile reprise de la croissance Le président Leonel Fernandez, qui a pris ses fonctions le 16 août 2004, a dû d’emblée travailler avec un Congrès contrôlé par l'opposition puis, à partir de janvier 2005, sous la pression d’un nouvel accord de deux ans avec le FMI (665 millions de dollars) visant à redresser les finances désastreuses du pays et à résoudre la pénurie chronique d’électricité.

Sa formation, le Parti de libération dominicaine (PLD), ne détenait qu’un seul des 32 sièges au Sénat et 42 des 150 à la Chambre, mais le principal parti d’opposition, le Parti révolutionnaire dominicain (PRD), a éclaté en 2004. La politique d’austérité s’est manifestée par des réformes fiscales (octobre 2004), des coupes budgétaires dans la fonction publique et des réductions de subventions pour l’électricité.

Le gouvernement entendait toujours restructurer la dette publique (54 % du PIB en 2004).

La croissance a repris en 2004 (2 %), largement alimentée par la hausse des transferts financiers des émigrés (plus de 2,5 milliards de dollars). Cependant, le secteur clé du tourisme restait peu dynamique et l’habillement (une des industries défiscalisées, source de 75 % des exportations) continuait à perdre du terrain face à la concurrence de la Chine.

Le pays a également pâti du prix élevé du pétrole, malgré un accord avec le Vénézuela en novembre 2004 permettant à la République dominicaine de s'approvisionner en pétrole vénézuélien à bas prix.

La téléphonie aura été le secteur le plus robuste en 2004, suivi par l’agriculture (sucre, cacao) et les mines (nickel). L.

Fernandez a amélioré les relations avec les États-Unis (destination de 85 % des exportations du pays), notamment par la suppression en décembre 2004 d’une taxe douanière destinée à protéger l’industrie sucrière, cédant ainsi aux menaces de Washington.

Plusieurs ministres de l’ancien président Hipolito Mejia ont été mis en examen fin 2004, mais la corruption existait également au sein du gouvernement actuel.

Le trafic de la drogue a contribué à une hausse significative de criminalité.. »

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