République dominicaine (2002-2003): Une faillite stupéfiante
Publié le 21/09/2020
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République dominicaine (2002-2003):
Une faillite stupéfiante
La classe politique a été bouleversée, début 2003, par la faillite de la
deuxième banque commerciale du pays, Baninter, avec un «trou» d'environ deux
milliards de dollars.
En mai, son directeur Ramon Baez Figueroa, financeur de
tous les partis politiques et de leurs chefs, accusé de multiples fraudes et de
blanchiment d'argent sale, a été arrêté.
Ce scandale a eu pour conséquence la
prise de contrôle par l'État de quatre quotidiens, de soixante-seize stations de
radio et de quatre chaînes de télévision, tous propriété de la banque.
Une autre
affaire avait déjà impliqué le chef de la sécurité présidentielle, le colonel
Pedro Goico.
Il avait été arrêté en novembre 2002 pour détournement de fonds,
mais relâché par la suite.
En janvier 2003, le ministre de la Justice, Virgilio
Bello Rosa, avait démissionné en dénonçant le manque de volonté politique de
combattre la corruption.
En avril, le président Hipólito Mejía a annoncé son intention de se représenter
aux élections de mai 2004.
Ses partisans au Parlement avaient fait lever, en
juillet 2002, l'interdiction de briguer un second mandat, imposée en 1994, mais
H.
Mejía avait souligné qu'il n'en profiterait pas, qualifiant la soif
traditionnelle de réélection présidentielle de «cancer pour la démocratie» du
pays.
Cette décision a profondément divisé sa formation, le Parti
révolutionnaire dominicain (PRD).
Son appui à la guerre anglo-américaine en Irak
(mars-avril 2003), pour plaire aux États-Unis, a provoqué la démission, en mars
2003, du ministre des Affaires étrangères, Hugo Tolentino Dipp.
De graves problèmes de fourniture d'électricité et la flambée des prix ont
provoqué des manifestations meurtrières en septembre 2002 puis au début 2003.
Le
gouvernement, confronté à la baisse des recettes du tourisme et des industries
des zones franches (principaux secteurs de l'économie, avec la construction, les
télécommunications, la canne à sucre et le nickel), ainsi qu'à la faiblesse du
peso, a imposé des mesures d'austérité dès janvier 2003.
Le PIB a cependant
progressé de 4,1 % en 2002.
Le tourisme s'est redressé en 2003.
Quelque 2 500
enfants haïtiens sont «importés» chaque année par des trafiquants pour
travailler dans des conditions proches de l'esclavage, selon un rapport de l'
UNICEF (Fonds des Nations unies de secours d'urgence à l'enfance) d'août 2002..
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