Réponses aux grandes questions du texte : Les animaux ont-ils un monde?
Publié le 20/05/2021
Extrait du document
« Philosophie : questions sur le texte « Les animaux ont-ils un monde ? » 1) Expliquez la différence entre le concept de « Umwelt » et celui de « Welt ». Formulez cette distinction à votre façon, en vous aidant du texte mais sans vous contenter de le citer. Le concept de « Umwelt » désigne les mondes animaux où la particularité est que l’animal s’intéresse seulement aux choses qui lui sont utiles, donc son monde s’arrête finalement sur que certaines choses bien spécifiques pour lui. Parallèlement, l’Homme est tout le contraire de l’animal, pour lui rien n’est suffisant pour pouvoir vivre de façon confortable, il s’efforce sans cesse à accroître son monde, ses connaissances. La différence entre l’animal et l’Homme, c’est que l’Homme s’efforce à se mettre à la place de quiconque dans quel que soit le monde, même s’il échoue, il a la capacité de réfléchir sur le sujet. Le pouvoir de faire varier les possibilités dans le monde de l’Homme est très différent de l’environnement bien spécifique qu’est « Umwelt ». L’Homme vit alors dans un « Welt », un monde dans lequel il y a toujours quelque chose de plus à comprendre, à apprendre, à savoir. 2) Expliquez en quoi consiste l’anthropocentrisme. Vous pouvez faire des recherches sur Internet mais votre réponse doit être personnelle (pas de copier/coller). L’anthropocentrisme est une attitude qui considère que l’Homme est le centre du monde, de l’univers. L’Homme pense donc qu’il est le seul capable de comprendre l’univers mais aussi de le faire fonctionner. L’Homme est donc le seul à avoir l’intelligence adéquate pour pouvoir comprendre le monde, l’exploiter, c’est donc comme s’il était au cœur du monde, comme si sans lui, l’univers, le monde ne pouvait pas exister. 3) Expliquez l’expression « l’animal est privé de ce sentiment d’être privé ». L’animal n’a pas la capacité intellectuelle pour pouvoir ressentir le sentiment de privation, il est donc privé d’une certaine façon de ne pouvoir ressentir ce sentiment. L’animal est donc pauvre d’une certaine façon, car la privation signifie être pauvre. Mais comme l’animal n’est pas conscient d’être privé, il est en réalité moins pauvre que l’Homme. C’est un paradoxe car finalement le sentiment de privation n’est en réalité que chez l’Homme, car il est le seul à pouvoir ressentir ce sentiment. Les animaux n’ont pas les mêmes centres d’intérêts que l’Homme, leur monde n’est pas semblable au nôtre. 4) En quoi le « manque » et la « privation » sont-ils notre chance ? Essayez d’articuler votre réponse autour des notions philosophiques de « désir » et de « dialectique » (possibilité de faire des recherches sur Internet à propos de ces deux notions). L’Homme, d’une certaine façon est pauvre dans le sens où il est probablement le seul à se sentir privé et à l’être réellement. Or, la dialectique est l’ensemble des contradictions de la pensée, donc, le « manque » et la « privation » peuvent être vus comme une chance, car l’Homme est capable de ressentir le manque et la privation, bien que le sentiment d’être privé est désagréable. L’Homme est ainsi le seul à être capable de pouvoir nuancer les choses, et à essayer de les comprendre. Le désir reflète d’un souhait, d’une volonté irrationnelle et impossible à satisfaire. L’Homme désire sans arrêt, il essaie constamment d’accroître ses connaissances et son savoir-faire, les faits et gestes de l’humanités sont présentées sous la. »
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