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René-Nicolas de Maupeou1714-1792 : Célèbre chancelier de France sous le règne de

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : René-Nicolas de Maupeou1714-1792: Célèbre chancelier de France sous le règne de Ce document contient 393 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale. MAUPEOU (RENÉ NICOLAS CHARLES AUGUSTE DE) Chancelier de France né à Paris en 1714, mort à Thuit (Eure) en 1792. En faveur auprès de Mme Du Barry, à la fin du règne de Louis XV, il contribua à la chute de Choiseul et forma une sorte de triumvirat avec l’abbé Terray et le duc d’Aiguillon (1771). Il exila les membres du Parlement pour en nommer d’autres, mais cette mesure violente contre un corps respecté souleva la colère de l’opinion publique, et le « parlement Maupeou » perdit tout crédit. Louis XVI, une fois roi, rappela l’ancien Parlement et écarta le chancelier.

« René-Nicolas de Maupeou 1714-1792 Célèbre chancelier de France sous le règne de Louis XV, né à Paris, de René-Charles de Maupeou, premier président du Parlement, vice-chancelier et garde des Sceaux, et de Marie-Anne Victoire de Lamoignon, il est allié à de nombreuses familles parlementaires. Conseiller au Parlement en 1733, président à mortier en 1737, il est nommé premier président du Parlement en 1763 et devient le bras droit de son père, promu garde des Sceaux la même année.

Homme d'affaires infatigable au travail, âpre au gain, dévoré d'ambition, il parvient, en 1768, à la chancellerie par démission de son père qui n'occupe qu'un jour ces fonctions. L'affaire de Bretagne marque le début de la guerre entreprise par le chancelier contre les Parlements.

Les événements de Bretagne et le procès du duc d'Aiguillon ayant porté à son comble l'esprit d'insubordination et de révolte des magistrats.

Maupeou voit la nécessité de réformer l'institution parlementaire pour sauver l'autorité royale. L'édit de règlement et de discipline , paru en 1770, interdisait aux magistrats de se confédérer contre le pouvoir, défendait les cessations de services et les démissions collectives rappelait que les édits, une fois enregistrés, avaient force de loi.

Devant le refus de la cour d'enregistrer ce règlement, Maupeou, rendu plus puissant par la récente disgrâce de Choiseul, fait exiler les magistrats en janvier 1771, et signifie au Conseil d'État d'avoir à remplacer le Parlement.

Ces mesures mobilisent l'opinion contre le chancelier et provoquent les remontrances des parlements de province et de la cour des Aides.

Maupeou s'efforce, après son coup d'État, de réorganiser la justice et de simplifier ses institutions.

Le ressort du Parlement de Paris est démembré entre six nouveaux tribunaux appelés conseils supérieurs.

Le chancelier supprime la cour des Aides l'Amirauté de Paris, les cours des monnaies de province, réduit le nombre des officiers et parvient, au cours de l'année 1771, à mater tous les parlements.

Après avoir appelé l'abbé Terray au contrôle général des Finances, en 1770, il fait nommer l'année suivante, avec l'appui de Mme du Barry, le duc d'Aiguillon aux Affaires étrangères et travaille avec lui au rappel des jésuites.

Mais la bonne entente ne règne pas longtemps entre les triumvirs.

Avec l'avènement de Louis XVI, décidé à rappeler les parlements, la réforme de Maupeou échoue. Disgracié, l'ancien chancelier vit dorénavant à Thuit, près des Andelys, jusqu'à sa mort survenue en 1792.. »

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