René Descartes, Lettre à Élisabeth, commentaire
Publié le 07/07/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : René Descartes, Lettre à Élisabeth, commentaire. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.
« Descartes ? Expliquer le texte suivant : Bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de cewc du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particuliè-5 rement encore l'une des parties de cette terre, l'une des parties de cet État, de cette société, de cette famille, à laquelle on est joint par sa demeure, par son serment, par sa naissance. Et il faut toujours préférer les intérêts du tout, dont on est partie, à ceux de sa personne en particulier ; toutefois avec mesure et discrétion1, car on aurait tort de s'exposer à un grand mal, 10 pour procurer seulement un petit bien à ses parents ou à son pays ; et si un homme vaut plus, lui seul, que tout le reste de la ville, il n'aurait pas raison de se vouloir perdre pour la sauver. Mais si on rapportait tout à soi-même, on ne craindrait pas de nuire beaucoup aux autres hommes, lorsqu'on croirait en retirer quelque petite commodité, et on n'aurait 15 aucune vraie amitié, ni aucune fidélité, ni généralement aucune vertu ; au lieu qu'en se considérant comme une partie du public, on prend plaisir à faire du bien à tout le monde, et même on ne craint pas d'exposer sa vie pour le service d'autrui, lorsque l'occasion se présente. René Descartes, Lettre à Élisabeth, 1645. ...»
«
Descartes
► Expliquer le texte suivant :
Bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et
dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de cewc
du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister
seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particuliè-
s rement encore l'une des parties de cette terre, l'une des parties de cet État,
de cette société, de cette famille, à laquelle on est joint par sa demeure,
par son serment, par sa naissance.
Et il faut toujours préférer les intérêts
du tout, dont on est partie, à ceux de sa personne en particulier ; toutefois
avec mesure et discrétion 1
, car on aurait tort de s'exposer à un grand mal,
10 pour procurer seulement un petit bien à ses parents ou à son pays ; et si
un homme vaut plus, lui seul, que tout le reste de la ville, il n'aurait pas
raison de
se vouloir perdre pour la sauver.
Mais si on rapportait tout à
soi-même, on ne craindrait pas de nuire beaucoup aux autres hommes,
lorsqu'on croirait en retirer quelque petite commodité, et on n'aurait
1s aucune vraie amitié, ni aucune fidélité, ni généralement aucune vertu ; au
lieu qu'en se considérant comme une partie du public, on prend plaisir à
faire du bien à tout le monde, et même on ne craint pas d'exposer sa vie
pour le service d'autrui, lorsque l'occasion se présente.
René Descartes, Lettre à Élisabeth, 1645.
1.
Discernement.
La connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise.
Il faut et il suffit
que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du
problème dont il est question..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le Libre Arbitre chez Descartes: Lettre à Élisabeth (janvier 1646) -Commentaire
- René DESCARTES (1596-1650) Lettre à Morus, 5 février 1649
- Commentaire René Descartes Discours de la méthode: le bonheur
- René Descartes, Règles pour la direction de l'esprit, commentaire
- Lettre de Descartes à Elisabeth – Egmond, 4 août 1645 (commentaire)