Databac

Rémy Belleau (1528-1577) Il appartint à la Pléiade.

Publié le 22/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Rémy Belleau (1528-1577) Il appartint à la Pléiade. Ce document contient 85 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


BELLEAU Rémi. Poète français. Né en 1527 ou 1528, à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), près du petit Ronne qu’il a souvent chanté, mort à Paris, le 6 mars 1577. Il fait de bonnes études au collège de Boncourt grâce à la protection d’un mécène. En 1557, il accompagne à Naples le marquis d’Elbeuf qui lui confiera quelques années plus tard le préceptorat de son fils, Charles d’Elbeuf. Belleau avait déjà fait à cette époque ses débuts dans la poésie avec une traduction d’Anacréon, saluée d’une façon enthousiaste par Ronsard qui nous apprendra lui-même, dans une élégie, «... que Belleau et Ronsard n’estoient qu’un, — Et que tous deux avoient un mesme cœur commun ». En 1557, l’année du voyage à Naples, paraît le recueil des Petites Inventions, tentative de poésie scientifique, où le poète décrit avec grâce des fleurs, des fruits, des pierres, des insectes (le « Papillon », la « Cerise », etc.). Grâce à la protection de la famille d’Elbeuf, Belleau est déchargé du souci de la vie matérielle et peut se donner tout à son aise à la poésie : il donne un Commentaire du deuxième livre des Amours de Ronsard, une œuvre mêlée de prose et de vers : La Bergerie (1565-1572) et Les Amours et nouveaux eschanges des pierres précieuses, vertus et propriétés d’icelles (1576). Après avoir été jadis au collège de Boncourt un des principaux acteurs des pièces de son ami Jodelle, il donne lui-même, en 1564, une comédie en cinq actes, La Reconnue, mais meurt bientôt a Paris, âgé de cinquante ans seulement. Son enterrement, dans la nef des Grands Augustins, au cours duquel le cercueil fut porté sur les épaules de Ronsard, de Baïf, de Desportes et d’Amadis Jamyn, suffit à nous rappeler dans quelle estime ses contemporains tenaient ce poète sourd, qui fut un des membres de la Pléiade. C’est Ronsard qui le célèbre comme « le peintre de la nature » ; c’est Etienne Pasquier qui l’appelle l’« Anacréon de son siècle ». A côte de ses confrères de la Pléiade, le « gentil Belleau » nous semble pourtant aujourd’hui moins puissant, moins personnel. Avant tout, c’est un érudit, en pays familier aussi bien chez les Grecs que chez les Romains mais empruntant également aux Italiens de la Renaissance. Il n’est pas seulement un traducteur heureux d’Anacréon — quoique Ronsard le jugeait trop sobre pour rivaliser avec l’ivrogne de Théos; de ce dernier, il a lui-même l’esprit, le sentiment léger, qu’il exprimera parfois avec une certaine affectation, en des images recherchées, avec un abus des diminutifs, une mignardise qui rappelle Mellin de Saint-Gelais. Ses bergers sont parfaitement conventionnels, sans doute, mais Belleau a incontestablement le sens de la nature, de la fraîcheur, du coloris pittoresque d’un décor champêtre. Enfin, reprenant la tradition des anciens « lapidaires », décrivant gemmes, diamants, coraux, exposant leurs vertus magiques conformément aux vieilles légendes, n’a-t-il pas aussi évité tous les pièges de ce genre aventureux, la poésie scientifique, et d’abord la monotonie ?

♦ « Ce ne sont pas les qualités qui lui manquent : il en a presque trop, et de constantes, mais non du premier ordre. C'est le « doux coulant », le « melliflue » de la Pléiade. » M. Arland.

« Rémy Belleau 1528-1577 Il appartint à la Pléiade.

Aucune anthologie n'omet de citer les plus gracieuses de ses poésies, qui se distinguent par un naturel assez rare chez ses contemporains. La Bergerie (1572), les Amours et échanges de pierres précieuses (1576) sont, avec une traduction d'Anacréon, un poème macaronique De bello hugue-notico , une comédie en octosyllabes, la Reconnue , le bagage de ce “ gentil poète ”, le plus in, le plus “ diapré ” de la Pléiade et qui mourut à moins de cinquante ans.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles