« Remords posthume » est un poème issu du recueil Les Fleurs du Mal de Baudelaire

« Commentaire composé Charles Baudelaire est un auteur majeur de la littérature française du 19 ème siècle qui peut être considérer comme un innovateur en matière de poésie.

Il est héritier du Parnasse et du romantisme et c’est notamment grâce à ces influences que sa poésie aura déjà quelque stigmate du symbolisme.

Et le recueil le plus connu de Baudelaire est Les Fleurs du Mal , qui nous dépeint un homme tiraillé par deux visions idéalistes du monde radicalement opposées, avec le spleen désignant chez Baudelaire une profonde mélancolie sans fin née du mal de vivre et l’idéal est une sorte d’aspiration vers la perfection, vers un monde sans contraintes ni douleurs.

Ce recueil choquera la bourgeoisie bienséante de l’époque comparable aux dévots qui avaient censuré Tartuffe .

« Remords posthume » est un poème issu du recueil Les Fleurs du Mal de Baudelaire, donc ce poème est sous la forme d’un sonnet dans la section « Spleen et idéal ».

Ce poème fait parti des poèmes dédiés à Jeanne Duval avec qui Baudelaire aura une relation aussi toxique que passionnelle.

Alors nous verrons en quoi ce poème montre la désillusion du poète qui amènera vers une remise en question ? Donc dans une première partie nous verrons la déception amoureuse du poète qui le guidera en deuxième partie à avoir une réflexion sur la mort et la fuite inexorable du temps. I – La déception amoureuse du poète A- Un poème dirigé vers la femme aimée Dès le premier vers par le pronom personnel « tu » on comprend que ce poème est adressé a quelqu’un qu’il connait personnellement d’où le tutoiement, de plus cette idée de proximité voire d’intimité est accentué par l’adjectif possessif « ma ». Il aussi notable de remarquer que l’adjectif qualificatif « ténébreuse » peut laisser penser que c’est de Jeanne Duval dont il parle ici car Baudelaire la caractérise assez souvent dans ses poèmes par ses aspects physiques tels que sa couleur de peau ou sa chevelure mais également par l’un de ses traits de caractère la cruauté. La passion qu’éprouve Baudelaire à l’écart de cette femme est également corroborer par la structure même du poème étant donné que le schéma de rimes est embrassé dans les quatrains.

De plus le désir de Baudelaire se montre par. »