régulateur.

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régulateur. n.m. TECHNIQUE : organe principal de certains systèmes asservis, ou chaînes
de régulation, ayant pour objet d'assurer la stabilité d'une grandeur soumise à des
perturbations, par action sur un organe de réglage.

Les origines.
Les régulateurs archaïques étaient dits à action directe : l'organe de mesure de la grandeur
à stabiliser commandait directement l'organe de réglage. C'est ainsi que les régulateurs de
niveau à flotteur associaient la mesure d'un niveau à la commande directe par le flotteur
d'un robinet (organe de réglage) qui adaptait automatiquement la valeur du débit de
remplissage à la valeur variable du débit prélevé. Ces appareils archaïques présentaient de
nombreux inconvénients : regroupement géographique obligatoire de la mesure et du
réglage (rendant notamment impossible la supervision centrale d'une unité de production
comportant de nombreux régulateurs) ; impossibilité de modifier la relation existant entre
la mesure et la position de l'organe commandé ; impossibilité (dans certains cas) de fournir
à l'organe de réglage une force motrice suffisante par action directe de l'organe de
mesure ; impossibilité de tenir compte d'autres critères de réglage que la seule mesure de
la grandeur à stabiliser.

Les tendances actuelles.
Les régulateurs modernes ont fait disparaître tous ces inconvénients. Dans leur version
analogique, ils traitent des signaux modulés de très faible puissance (pression d'air
comprimé, courant électrique). Ils sont regroupés dans une salle de commande où ils
reçoivent chacun d'un capteur un signal fonction de la grandeur à stabiliser qui est, par
ailleurs, enregistrée en façade de l'appareil. Ils la comparent à une valeur de consigne,
affichée et ajustable, et émettent un signal d'écart. Un générateur de fonction interne
élabore, en fonction de ce signal d'écart et d'autres signaux d'anticipation éventuels venant
de capteurs différents (qui avertissent de l'arrivée d'une perturbation non encore décelée),
un signal de commande dirigé vers le positionneur du servomoteur actionnant l'organe de
réglage. Dans leur version numérique, les régulateurs perdent leur individualité et se
fondent dans une console centrale informatisée qui reçoit successivement les signaux de
mesures constitués de trains d'impulsions numériques, les traite sous cette forme en
appliquant un programme individualisé, chaîne par chaîne, puis élabore un signal de
commande également numérisé. Les affichages nécessaires se font sous forme de
grandeurs numériques et de schémas renseignés de fractions d'unité, soit sur appel de
l'opérateur, soit automatiquement, pour la grandeur suspecte et la fraction d'unité
concernée, en cas de détection d'une anomalie de comportement.
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