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Raymond Queneau 1903-1976 ou la Comédie du langage

Publié le 14/10/2020

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« Raymond Queneau 1903-1976 ou la Comédie du langage Du Surréalisme, auquel il a adhéré de 1924 à 1929, Ra�GLI6 Queneau garde la passion du langage.

Dans ses poèmes comme dans ses romans, la langue parlée, parfois transcrite phonétiquement, l'argot, et la parodie, deviennent la réalité et l'objet même de l'œuvre.

Il s'explique sur cette revalorisation du langage oral dans Bâtons, chiffres et lettres (1950).

Il l'expérimente, non sans virtuosité, dans le Chien à la mandoline (1965).

Par goût du jeu verbal, il se livre dans Exercices de style (1947) à 99 variations stylistiques sur le même récit d'un fait divers insignifiant.

Dans ses romans, le langage est roi.

Il sert à décrire, dans Pierrot mon ami (1942), un parc d'attractions, réserve de rêve et de fantastique.

Cette verve accompagne les fugues d'une petite fille frondeuse et mal embouchée, Zazie dans le métro (1959).

Mais déjà, depuis Loin de Ruei l (1944), l'angoisse perce, sous le divertissement allègre.

Dans le Chiendent (1933), Queneau pastiche !'Existentialisme : « Qu'est-ce que je suis? Rien.

J'suis pas.

Mais alors en tant que j'suis pas, je suis.

Ça vous la coupe, hein?» Un écho moqueur de Shakespeare révèle que l'histoire de Zazie n'est que « le rêve d'un rêve, à peine plus qu'un délire tapé à la machine par un romancier idiot'».

Obsédé par le vide, l'absence, la mort, Queneau répond au néant par l'humour.

Sa fantaisie n'occulte jamais tout à fait l'amère réalité de la vie.

1.

La vie n'est qu'« une histoire contée par un idiot, pleine de fureur et de bruit et qui ne veut rien dire» (Macbeth, v.

5).. »

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