rationalisme (philosophie) - philosophie.
Publié le 06/12/2021
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rationalisme (philosophie) - philosophie.
rationalisme (philosophie) (du latin ratio, « raison «), en philosophie, attitude de pensée qui prône l'usage de la raison dans l'activité de connaissance. On l'oppose souvent à l'empirisme, qui insiste sur le rôle de l'expérience, et en particulier celui de
la perception sensorielle.
Le rationalisme apparaît sous différentes formes dans presque toutes les périodes de la philosophie occidentale, et peuvent être aisément qualifiées de rationalistes les pensées de Platon ou d'Aristote, de même que les systèmes stoïciens, sceptiques
etc., en ce que la raison est ce qui permet d'articuler la pensée dans un discours, et qu'en ce sens une connaissance du monde est possible : la raison est logos, langage.
Mais l'attitude rationaliste caractérise surtout le courant philosophique inauguré au XVIIe siècle par René Descartes.
Le rationalisme de Descartes est d'abord soucieux de s'éloigner du commentaire scolastique. La pensée doit s'exercer isolément, et doit l'être par un sujet unique. Par ailleurs, les mathématiques offrent à Descartes la méthode appropriée pour la
démarche rationnelle en ce qu'elles constituent l'idéal de toutes les sciences, car elles posent de façon claire et explicite les problèmes et possèdent des concepts et des principes grâce auxquels il est possible de découvrir certaines vérités universelles
et évidentes, et d'en tirer par déduction des principes irrécusables et a priori. Il suppose que les vérités évidentes sont innées, et non pas tirées de l'expérience sensorielle. Mais le rationalisme cartésien n'exclut pas l'expérience, nécessaire à la prise
de conscience de ces idées innées.
Cette attitude rationaliste a été développée par Baruch Spinoza et Gottfried Wilhelm Leibniz.
Le rationalisme kantien, quant à lui, se fonde sur la critique. Et ses trois Critiques (Critique de la raison pure, Critique de la raison pratique et Critique de la faculté de juger) se donnent pour tâche de délimiter l'exercice de la pensée et ses zones de
compétence dans l'activité connaissante.
Pour Hegel, « ce qui est rationnel est réel et ce qui est réel est rationnel «. Affirmant l'identité du rationnel et du réel, cette forme de rationalisme est absolue.
Le rationalisme épistémologique a été appliqué à d'autres champs de la recherche philosophique. En éthique, il se traduit par la thèse qui affirme que les principales idées morales sont innées chez l'homme et que ces premiers principes moraux sont
évidents pour la faculté rationnelle. De même, en théologie, la position rationaliste soutient que les principes fondamentaux de la religion sont innés ou évidents et que la révélation n'est pas nécessaire, contrairement à la doctrine défendue par le
déisme.
La philosophie contemporaine, après les positions extrêmes du rationalisme des positivistes logiques, qui prétendent que la connaissance se résume à un ensemble de propositions logiques établies sur la base de données empiriques, ne peut
« raisonnablement « plus nier le rôle de l'expérience de l'activité connaissante.
Des thèses modératrices seront ainsi proposées par Quine, Duhem ou Popper.
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rationalisme (philosophie) - philosophie.
rationalisme (philosophie) (du latin ratio, « raison «), en philosophie, attitude de pensée qui prône l'usage de la raison dans l'activité de connaissance. On l'oppose souvent à l'empirisme, qui insiste sur le rôle de l'expérience, et en particulier celui de
la perception sensorielle.
Le rationalisme apparaît sous différentes formes dans presque toutes les périodes de la philosophie occidentale, et peuvent être aisément qualifiées de rationalistes les pensées de Platon ou d'Aristote, de même que les systèmes stoïciens, sceptiques
etc., en ce que la raison est ce qui permet d'articuler la pensée dans un discours, et qu'en ce sens une connaissance du monde est possible : la raison est logos, langage.
Mais l'attitude rationaliste caractérise surtout le courant philosophique inauguré au XVIIe siècle par René Descartes.
Le rationalisme de Descartes est d'abord soucieux de s'éloigner du commentaire scolastique. La pensée doit s'exercer isolément, et doit l'être par un sujet unique. Par ailleurs, les mathématiques offrent à Descartes la méthode appropriée pour la
démarche rationnelle en ce qu'elles constituent l'idéal de toutes les sciences, car elles posent de façon claire et explicite les problèmes et possèdent des concepts et des principes grâce auxquels il est possible de découvrir certaines vérités universelles
et évidentes, et d'en tirer par déduction des principes irrécusables et a priori. Il suppose que les vérités évidentes sont innées, et non pas tirées de l'expérience sensorielle. Mais le rationalisme cartésien n'exclut pas l'expérience, nécessaire à la prise
de conscience de ces idées innées.
Cette attitude rationaliste a été développée par Baruch Spinoza et Gottfried Wilhelm Leibniz.
Le rationalisme kantien, quant à lui, se fonde sur la critique. Et ses trois Critiques (Critique de la raison pure, Critique de la raison pratique et Critique de la faculté de juger) se donnent pour tâche de délimiter l'exercice de la pensée et ses zones de
compétence dans l'activité connaissante.
Pour Hegel, « ce qui est rationnel est réel et ce qui est réel est rationnel «. Affirmant l'identité du rationnel et du réel, cette forme de rationalisme est absolue.
Le rationalisme épistémologique a été appliqué à d'autres champs de la recherche philosophique. En éthique, il se traduit par la thèse qui affirme que les principales idées morales sont innées chez l'homme et que ces premiers principes moraux sont
évidents pour la faculté rationnelle. De même, en théologie, la position rationaliste soutient que les principes fondamentaux de la religion sont innés ou évidents et que la révélation n'est pas nécessaire, contrairement à la doctrine défendue par le
déisme.
La philosophie contemporaine, après les positions extrêmes du rationalisme des positivistes logiques, qui prétendent que la connaissance se résume à un ensemble de propositions logiques établies sur la base de données empiriques, ne peut
« raisonnablement « plus nier le rôle de l'expérience de l'activité connaissante.
Des thèses modératrices seront ainsi proposées par Quine, Duhem ou Popper.
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