Rapport sur la radioactivité
Publié le 29/05/2024
Extrait du document
«
LA
RADIOACTIVITE
ou le défi sanitaire
En quoi une radioactivité émise par la centrale nucléaire de
Cattenom influe-t-elle sur le vivant ?
Un sujet traité par :
1
SOMMAIRE
1.
Présentation du sujet
2.
Introduction et définitions
3.
Protocole et expérience
4.
Analyse et critique
5.
Effets et conséquences
6.
Conclusion
7.
Annexes
8.
Bibliographie
2
Présentation
56, il s’agit du nombre de réacteurs nucléaires en fonctionnement en France métropolitaine et
celui-ci est destiné croitre de manière significative dans les prochaines années.
En effet, Emmanuel
Macron, le président de la République Française, a annoncé en février 2022, la construction de
14 nouveaux réacteurs, augmentant par conséquent de 25 % le parc nucléaire français.
Seulement,
cette déclaration s’est heurtée à de nombreuses oppositions argumentant sur le caractère
dangereux et instable du nucléaire actuel pour la santé de l’Homme.
Face à cette situation et à ce
débat politique houleux, nous avons décidé d’opter pour ce sujet scientifique en analysant à notre
échelle et dans notre environnement local l’impact nucléaire sur nos vies.
Ainsi, en tant qu’habitants
du département de la Moselle, la centrale électrique utilisant comme source d’énergie la fission
nucléaire la plus proche est celle de la ville de Cattenom, située à une dizaine de kilomètres de
Thionville.
Cela nous amène ainsi à nous demander en quoi une quelconque radioactivité émise
par la centrale nucléaire de Cattenom influe sur le vivant.
En découlant de cette interrogation, nous
formulons l’hypothèse vérifiable que cette centrale produit une radioactivité nocive pour la santé
de l’environnement et de ses habitants.
Introduction
Les termes du sujet peuvent être définis, d’après le dictionnaire Larousse ;
Fission : n.f.
; Division d'un noyau atomique lourd, généralement en deux parties, dites produits
de fission, avec libération d'énergie et émission de neutrons.
Centrale nucléaire : n.f.
Une centrale nucléaire est un site industriel destiné à la production
d'électricité, comprenant un ou plusieurs réacteurs nucléaires.
Cattenom est une ville située dans le département de la Moselle, en France.
Elle abrite la centrale
nucléaire de Cattenom, qui joue un rôle crucial dans la production d'électricité.
La centrale est
composée de quatre réacteurs nucléaires, avec une capacité totale de production de près de 5
300 mégawatts électriques (MWe), qui fonctionnent en utilisant la fission nucléaire pour générer
de la chaleur, les réacteurs contiennent de l'uranium enrichi qui, lorsqu'il est bombardé par des
neutrons, se divise en deux, libérant donc une grande quantité de chaleur.
Celle-ci est ensuite
utilisée pour produire de la vapeur qui alimente des turbines, connectées à des générateurs
électriques.
La centrale refroidit ses systèmes en utilisant l'eau de la Moselle et rejette ensuite
cette eau dans la rivière, après avoir absorbé la chaleur.
Ainsi, l'énergie nucléaire est convertie en
électricité, qui est ensuite distribuée au réseau électrique national.
Grâce à cette capacité de
production, la centrale de Cattenom fournit une quantité significative d'électricité, couvrant environ
10% des besoins en électricité de la région Grand Est et environ 2% de la consommation nationale.
(figure 1)
De plus, la radioactivité est un phénomène naturel qui se réfère à l'émission de particules ou de
rayonnements par des substances radioactives.
Ces rayonnements, tels que les rayons alpha, bêta
ou gamma, peuvent interagir avec le vivant et avoir des effets sur les cellules et les tissus.
3
Protocole et expérience
Dans un premier temps il nous est intéressant de nous rendre compte que le premier compteur
Geiger a été imaginé en 1913 par Hans Geiger.
Seulement, il ne fut mis en place qu’en 1928
avec l’aide de Walther Müller.
Ce type de compteur est utilisé dans le but de mesurer une
variation ou simplement un taux de rayonnements ionisants, qui sont des rayonnements
émettant des « rayons » tels que des particules alphas, bêtas ou gammas mais aussi des rayons
X qui possèdent une énergie suffisante pour transformer les atomes qu'ils traversent en ions
(ainsi un atome peut perdre ou gagner un ou plusieurs électrons).
Ces rayonnements peuvent
être produits par la radioactivité d'atomes tels que l'uranium, ou par des appareils électriques
comme des scanners.
Les compteurs Geiger permettent non seulement de connaître un taux de
radiation, mais aussi de vérifier la pollution et les risques d’irradiation dans un environnement
donné.
(figure 4)
Ce qui implique que la complexité de l’outil en fait un objet de valeur monétaire élevée.
En effet,
celui-ci est composé d’une fine feuille de mica qui est un cristal composant une mince partie du
granite, utilisée comme face d’entrée que l’on pointe vers la zone étudiée, en vue de ses propriétés
physiques et chimiques pour la radioactivité.
Les deux autres matériaux sont le silicium et le
béryllium, qui sont des éléments chimiques diamagnétiques, c’est-à-dire, qui engendre un champ
magnétique opposé au champ extérieur, contenus dans le fil métallique.
La feuille de mica est le
matériaux cathode caractérisant le plus car elle permet l’arrivée des particules ionisantes dans le
tube, alors que le silicium et le béryllium caractérisent l’anode qui s’occupent de l’évacuation des
particules de l’appareil une fois la mesure terminée.
(figure 2 et 3)
Afin de récolter les données qui sont présentées mais qui malheureusement n’ont pas pu être
prises par nos soins au vu de son coût, l’utilisation des valeurs récoltées par le Réseau National
de Mesures de la radioactivité de l’environnement (RNM) en collaboration avec l’Institut de
Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), deux organisations gouvernementales.
Les
données mises à disposition au public ont été recherchées à l’aide d’un compteur Geiger utilisé à
différentes distances de la centrale de Cattenom dans notre cas.
Aussi, plus de 900 compteurs
ont été disposés à travers la France et permettent d’obtenir des mesures en temps réel.
Selon la
distance en mètres, le compteur a été pointé dans la zone étudiée et ensuite les mesures
recensées.
Analyse et critique
Les mesures relevées aux alentours de Cattenom à des distances de plus en plus importantes
de la centrale ont pour plus haute valeur 168 nanoSievert et pour plus basse 94 nSv en fonction
de la distance.
La moyenne des mesures est de 125,5 nSv et celles-ci possèdent une différence
de 78 nSv.
Une évolution linéaire négative est observable entre les valeurs prises aux abords de
la centrale nucléaire et celles aux alentours de Metz.
Les mesures récoltées sont donc en
nanosieverts qui est l’unité de mesure dérivant du gray pour la dose de gamma ambiant présent
à un instant t.
C’est pour cela qu’est souvent utilisé le nSv/s.
En France le bruit de fonds national
correspondant aux valeurs sur le sol français en nSv s’étale de 35 à 350 nSv.
Également, 364
nSv/h, à Crozon (Finistère) en mai 2014 est la valeur maximale observée en base RNM en
dehors de toute installation humaine.
(figure 6 et 11)
4
Les rayonnements ionisants d’origine naturelle représentent les deux tiers de l’exposition de la
population en France métropolitaine.
Cette situation est due à l’importance et à la multiplicité
des modes d’exposition avec notamment l’irradiation cosmique, c’est à dire le flux de noyaux
d’atomes chargés en haute énergie dans le milieu interstellaire, mais surtout la plus importante,
l’irradiation tellurique qui est dû principalement à la composition des sols et roches.
(figure 9)
Ainsi notre hypothèse n’est que partiellement vérifiée car la présence de radiations donc
d’émission de particules alphas, bêtas ou gammas peut être dû à une production naturelle des
sols.
Mais aussi, la potentielle production artificielle de radioactivité ne peut se révéler
dangereuse car le taux critique est de l’ordre de 1 mSv/an, ce qui est largement supérieur aux
gammas supportés au quotidien.
Cela laisse penser que même s’il existe une plus forte émission
de rayonnements aux alentours de la centrale, les données récoltées peuvent être influencées
par la présence de lithium d’uranium ou de thorium.
(figure 10)
Les résultats obtenus et les données récoltées peuvent être facilement critiquées au vu du sujet
important qu’est le nucléaire.
Dans un premier temps, les données accumulées par les différents
outils de mesure ont une incertitude de plus ou moins 10 nSv d’après la base de données et le
fond diffus de radiation peut grandement altérer les résultats.
Effets et conséquences
Sur le vivant
Les radiations peuvent avoir des effets considérables sur les êtres vivants, notamment le corps
humain.
L'exposition à des niveaux élevés de radiations ionisantes, tels que les rayons X ou les
rayonnements issus d'accidents nucléaires, peut endommager les cellules et les tissus du corps.
Cela peut entraîner des brûlures, des lésions tissulaires, des problèmes de circulation sanguine et
des altérations du système immunitaire.
De plus, l'ADN des cellules peut être altéré, entraînant
des mutations génétiques et augmentant le risque de développer un cancer.
A plus long terme,
l'exposition aux radiations peuvent également se manifester dans les générations futures, car les
mutations génétiques peuvent être transmises aux descendants.
Des exemples notables des effets
des radiations sur le corps humain incluent les survivants des bombardements atomiques
d'Hiroshima et de Nagasaki, qui ont connu des taux élevés de cancer et d'autres problèmes de
santé liés à l'exposition aux radiations.
(figure 8)
Il existe deux types d’effets liés aux radiations....
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