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rapport conflit israelo palestinien

Publié le 22/05/2024

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« Fiche recherche : le conflit Israélo-palestinien Le conflit Israëlo palestinien : comment réussir à atteindre la paix ? I) L’origine du conflit Fin du XIXe siècle : Les Origines - 1880s-1947 : Mouvement sioniste et immigration juive en Palestine, alors sous empire Ottoman puis mandat britannique, visant à établir un foyer national pour le peuple juif. 1947-1948 : Plan de partage et Guerre Civile - 29 novembre 1947 : L'ONU adopte le Plan de Partage de la Palestine (Résolution 181), proposant de diviser la Palestine en un État juif et un État arabe.

Jérusalem serait placée sous contrôle international.

-> 56 % de la terre de Palestine et un État arabe sur les 44 % restants. - 1947-1948 : La proposition déclenche une guerre civile entre communautés juive et arabe palestinienne.

-> près de quatre cent mille Palestiniens du territoire prévu pour l’État juif et occupent la majorité de ses villes arabes 1948-1949 : Guerre d'Indépendance d'Israël / Nakba - 14 mai 1948 : Déclaration de l'indépendance d'Israël.

Fin du mandat britannique. - 15 mai 1948 - 1949 : Les armées de cinq États arabes attaquent Israël.

La guerre se termine par des accords d'armistice.

Israël étend son territoire au-delà des frontières proposées par l'ONU.

Des centaines de milliers de Palestiniens fuient ou sont expulsés, un événement connu sous le nom de Nakba (la catastrophe). 1964 : Création de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) 1967 : Guerre des Six Jours - 5-10 juin 1967 : Israël lance une attaque préventive contre l'Égypte, la Jordanie et la Syrie.

Israël prend le contrôle de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est, de la bande de Gaza, du plateau du Golan et du Sinaï. 1987-1993 : Première Intifada - Décembre 1987 : Soulèvement palestinien contre l'occupation israélienne en Cisjordanie et à Gaza, marqué par des affrontements violents. 1991 : Conférence de Madrid La Conférence de paix de Madrid, tenue du 30 octobre au 1er novembre 1991 est co-parrainée par les États-Unis et l'Union soviétique.

Cette conférence a marqué la première fois où des représentants israéliens et arabes, incluant la Jordanie, le Liban, la Syrie, et les Palestiniens (ces derniers intégrés dans une délégation conjointe avec la Jordanie), se sont assis ensemble pour négocier directement sur la base des résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Bien que ses résultats directs aient été limités, la conférence a ouvert la voie à des négociations bilatérales et multilatérales ultérieures, y compris les accords d'Oslo de 1993, et est considérée comme un moment pivot, instaurant un cadre pour le futur processus de paix dans une région longtemps marquée par le conflit. 1993 : Accords d'Oslo - 13 septembre 1993 : Israël et l'OLP signent les Accords d'Oslo, un processus de paix visant à la création de deux États.

Cela marque la première reconnaissance mutuelle entre les deux parties. 2000-2005 : Seconde Intifada - Septembre 2000 : Éclatement d'une seconde intifada, plus violente, suite à la visite d'Ariel Sharon sur le Mont du Temple.

Cela conduit à une forte répression israélienne et à des attaques suicides palestiniennes. -> Se succèdent alors plusieurs offensives israéliennes, la construction d’un mur d’annexion, la victoire électorale du Hamas aux élections législatives de 2006, puis l’offensive israélienne de la bande de Gaza durant l’hiver 2008-2009, territoire toujours assiégé depuis. 2006 : Des élections législatives sont organisées en Palestine et remportées par le Hamas.

Les élections ont été surveillées par des observateurs internationaux qui en ont validé le bon déroulement démocratique.

Pourtant, lorsque le Hamas a remporté ces élections, la communauté internationale a choisi de ne pas reconnaître le résultat et de faire pression sur l’Autorité palestinienne pour qu’ils ne donnent pas le pouvoir au Hamas, vainqueur des urnes. 2007 : Le Hamas prend le contrôle de la bande de Gaza, tandis que l'autorité palestinienne garde le contrôle sur la Cisjordanie.

Depuis, la Palestine est divisée politiquement et plus aucune élection n’a pu être organisée. 2009 : Benyamin Netanyahu est élu Premier Ministre d’Israël, il encourage nettement la colonisation en Cisjordanie et durcit la politique sécuritaire. Années 2010-2020 : Tensions continues et efforts de paix intermittents - 2018-2019 : Marche du retour à Gaza et violences continues. 2020 : Accords d'Abraham, normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes, sans résolution directe du conflit israélo-palestinien.

-> Cela a eu nombreuses conséquences : -> Renforcement des relations diplomatiques et économiques : La normalisation a ouvert la voie à des échanges économiques, des investissements croisés et des collaborations dans divers secteurs tels que le tourisme, la technologie, la santé et l'énergie.

Elle a également facilité la signature d'accords bilatéraux sur des questions comme la sécurité, l'éducation et la culture. -> Réalignement régional : Les accords ont modifié les alliances traditionnelles dans la région, rapprochant Israël de certains de ses voisins arabes face à des préoccupations communes comme la menace iranienne.

Cela a conduit à un réalignement stratégique, avec des implications potentielles pour l'équilibre des pouvoirs au Moyen-Orient. -> Impact sur le conflit israélo-palestinien : La normalisation a été critiquée par l'Autorité palestinienne et d'autres groupes, qui y voient une trahison de la cause palestinienne et une déviation de l'initiative de paix arabe, laquelle conditionnait la normalisation avec Israël à la création d'un État palestinien.

Cela a eu un impact sur les perspectives de paix israélo-palestinienne, bien que certains soutiennent que ces accords pourraient, à long terme, favoriser une approche régionale pour résoudre le conflit. -> Innovation et coopération régionales : Les accords ont stimulé l'innovation et la coopération dans des domaines d'intérêt commun, notamment la lutte contre le changement climatique, la sécurité alimentaire et la gestion de l'eau.

Ils ont encouragé le partage de connaissances et de technologies entre les pays signataires. -> Réactions internationales : La signature des accords a été largement saluée par de nombreux pays occidentaux comme un pas vers la paix et la stabilité dans la région. Cependant, certains pays et groupes ont exprimé leur opposition ou leur scepticisme, arguant que ces accords ignorent les droits des Palestiniens et ne contribuent pas à une solution durable au conflit. 2020 : Donald Trump, en présence de Netanyahu, présente « le plan de paix américain pour le conflit israélo-palestinien » qui a été négocié sans les Palestiniens. Ces derniers refusent ce plan favorable à Israël.

Les accords d’Abraham sont pourtant signés et normalisent les relations d’Israël avec les Émirats Arabes Unis et le Bahreïn, puis, avec le Soudan et le Maroc. Pour une revue plus détaillée sur l’origine du conflit : HugoDecrypte : https://www.youtube.com/watch?v=oLIIV1IXuig&pp=ygUeaHVnb2TDqWNyeXB0Z SBpc3JhZWwgcGFsZXN0aW5l Le dessous des cartes : https://www.youtube.com/watch?v=ZmPmJt5uq7I II) La situation actuelle : la question de Gaza - 7 octobre 2023 : L'attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023 désigne une série d'attaques terroristes coordonnées, menées majoritairement par le Hamas depuis la bande de Gaza vers les zones frontalières (enveloppe de Gaza) du district sud d'Israël, un jour de Shabbat et le jour de la fête de Sim'hat Torah. Depuis la bande de Gaza, le Hamas conduit une série d’attaques et d’atrocités contre des militaires et civils israéliens.

1 200 Israéliens sont tués et 240 otages sont amenés dans la bande de Gaza.

En représailles, une opération militaire israélienne, visant à éliminer le Hamas, est lancée contre Gaza.

Début février 2024, le ministère de la Santé de Gaza compte plus de 27 000 morts Palestiniens. Le processus de paix, notamment les Accords d'Oslo et d'autres initiatives, s'est heurté à l'opposition des sionistes religieux, qui rejettent toute idée de concession territoriale. Cette idéologie a gagné en influence, s'implantant profondément dans les structures de l'État et la société, avec des implications significatives pour les relations israélo-palestiniennes.

Les actions des colons et l'approbation tacite de leurs exactions par les autorités israéliennes ont exacerbé les tensions, contribuant à un climat de violence persistante. => L’impact de la guerre entre Israël et le Hamas se répercute dans le monde entier, avec des conséquences pour le Moyen-Orient, l’Europe, la Chine et les États-Unis. => Pour l’Europe en général, la crise de Gaza soulève plusieurs problèmes.

Tout d’abord, elle a mis en évidence de profondes lignes de fracture au sein de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni.

La France, par exemple, a enregistré plus d’incidents antisémites au cours des trois semaines qui ont suivi l’attaque du Hamas qu’au cours de l’année précédente.

Dans le même temps, la guerre entre Israël et le Hamas a alimenté la fragmentation parmi les autres États membres de l’Union européenne. III) Les enjeux du conflits 1.

Sécurité et violence cyclique Pour Israël, l'enjeu principal est la sécurité de son territoire et de sa population face aux tirs de roquettes et aux attaques menées par le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens depuis Gaza.

Israël justifie ses interventions militaires et le blocus de Gaza par la nécessité de se protéger contre ces menaces. Pour Gaza, la violence cyclique est exacerbée par les frappes militaires israéliennes en réponse aux tirs de roquettes, causant de lourdes pertes civiles et des destructions massives d'infrastructures. 2.

Reconnaissance mutuelle et aspirations nationales.... »

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