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RAMEAU, Jean-Philippe (25 septembre 1683-12 septembre 1764)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : RAMEAU, Jean-Philippe(25 septembre 1683-12 septembre 1764) Compositeur Lorsqu'il arrive à Paris en 1722, âgé de près de quarante ans, Rameau est inconnu ou presque. Ce document contient 306 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

Compositeur français né à Dijon en 1683, mort à Paris en 1764. Fils d’un organiste, il fut d’abord musicien dans une troupe d’ambulants en Italie. Organiste à Lyon, puis à Clermont-Ferrand (1702), il s’installa à Paris en 1706, époque à laquelle il publia ses premières œuvres pour le clavecin. Il occupa alors divers postes, repartit pour la province et ne revint dans la capitale qu’en 1723. En 1733 seulement, il aborda l’opéra avec Hip-polyte et Aride. Engagé chez le riche financier La Pouplinière comme chef d’orchestre, il rencontra chez lui Voltaire, qui lui donna le livret de Samson. Il ne composa pas moins de trente-deux opéras dont Les Indes galantes. Sa comédie-ballet, La Princesse de Navarre (1745), représentée à l’occasion du mariage du Dauphin, fut un triomphe à Versailles. Elle lui valut une pension et le titre de compositeur de musique de la chambre. Ses nombreux traités techniques bouleversèrent la musique de l’époque et le désignent comme un précurseur. Saint-Saëns disait qu’il était « le plus grand génie musical que la France ait porté ».

« RAMEAU, Jean-Philippe (25 septembre 1683-12 septembre 1764) Compositeur Lorsqu’il arrive à Paris en 1722, âgé de près de quarante ans, Rameau est inconnu ou presque.

Qu’il ait été violoniste pour une troupe de comédiens, organiste en Avignon ou à Clermont-Ferrand, à Dijon encore où il a succédé à son père, laisse indifférent.

Le Premier Livre de pièces de clavecin qu’il a publié en 1706 n’a retenu l’attention de personne.

En revanche, lorsque paraît son Deuxième Livre de Clavecin , on le considère aussitôt comme le premier des maîtres de musique de la capitale, d’autant qu’il a publié deux ans plus tôt un Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels. Le Nouveau Système de musique théorique , qu’il publie en 1626, relance encore les polémiques et les débats, provoquées par ses propositions qui mettent en place les principes de l’harmonie.

Le fermier général La Pouplinière fait de lui le directeur de sa musique privée.

Cette protection lui vaut encore de rencontrer Voltaire , qui lui donne plusieurs livrets d’opéra et lui permet de présenter en 1733 Hippolyte et Aricie à l’Opéra.

Si les musiciens sont irrités par les harmonies que Rameau fait entendre, le public ne cesse pas, d’année en année, d’accueillir avec enthousiasme ses tragédies lyriques, ses comédies ballets et ses opéras-comiques.

Parmi ceux-ci, Les Indes galantes en 1735, Castor et Pollus en 1737, Dardanus en 1739, Platée en 1745.

En 1752, alors qu’il est compositeur de la chambre du roi depuis 1745, la comédie-ballet qu’il compose sur un livret de Voltaire à l’occasion du mariage du dauphin, l'entraîne malgré lui dans la querelle des Bouffons .

Par ses écrits théoriques, il doit alors répondre aux accusations de Jean-Jacques Rousseau , de Grimm et des Encyclopédistes .

Cette querelle est l’une des raisons pour lesquelles, en dépit du succès que rencontrent ses œ uvres jusqu’à sa mort, il disparaît après du répertoire.. »

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