Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire, la socialisation

« Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire SES : Sujet : À l’aide de vos connaissances et des documents, vous montrerez que la socialisation des enfants contribue à construire des rôles différents selon le sexe. Raisonnement : En 2017, d’après le CSA, le pourcentage de femmes représentées dans les publicités dans le domaine de la technologie ou du numérique était de 41% et le pourcentage de femme qui jouaient le rôle d’experte dans ces publicités était de 5%.

Ces chiffres montrent bien le fait que certains secteurs d’activités sont encore réservés indirectement à un sexe en particulier.

Mais aussi que la publicité et les médias étant acteurs majeurs de la socialisation, sont responsable des rôles qu’ils inculquent inconsciemment aux enfants sur leurs avenirs et leurs futures professions.

La socialisation est le processus d’intériorisation des éléments de culture d’un individu : les normes, les valeurs et les pratiques culturelles.

Elle passe par différentes instances, familles, médias, pairs...

On distingue deux périodes de socialisation, la socialisation primaire, allant de l’enfance à l’adolescence puis la socialisation secondaire allant d’après l’adolescence jusqu’à la fin de la vie de l’individu.

La socialisation instaure des rôles qui diffèrent selon le sexe de l’individu, le plus souvent lors de la socialisation primaire.

Nous nous concentrerons donc sur chaque instance de socialisation qui participe à la socialisation primaire et donc à cette instauration de rôles en fonction du sexe des individus.

D’abord la famille et les pairs, puis les institutions scolaires et de la petite enfance et enfin les médias. La famille et les pairs jouent un rôle très important dans la socialisation des enfants et encore plus dans leurs assignations à un rôle en fonction de leurs sexes.

En effet, d’après le document 1, les parents mettent en place un environnement différencié pour leurs enfants.

Et comme la principale manière d’inculcation est par le mimétisme, les attentes qu’auront les parents en fonction du sexe de leurs enfants pousseront ces derniers à reproduire ou non certains comportements.

D’après le document 1, le garçon sera plus apte à jouer avec ses ennemis ou rivaliser avec ses amis et être compétitif.

On aura moins tendance à le réprimander.

Alors que la fille se verra inculquer des valeurs différentes, être sensible, respecter les sentiments de l’autre, on sera plus dur avec elle sur la transgression des règles.

Dans les sports aussi cette différence s’observe, les taux de filles enregistrées dans des clubs de foot en 2015 selon le ministère de la ville de la jeunesse et des sports, sont beaucoup moins élevés (6,7%) que celui des garçons (93,3%) même si ces chiffres ont tendances à évoluer avec le temps.

Un autres indicateurs de ce clivage, sont les choix effectués par les pairs ainsi que la famille pour des cadeaux ou jouets lors de fêtes d’anniversaires.

D’après le document 1, le garçon jouera avec des jouets « appartenant à la dimension du mouvement et du déplacement » comme des voitures, des trains ou des jeux de construction...

Alors que la fille, « manipule et joue davantage avec des jouets renvoyant à la dimension de la féminité », la dinette, des poupées, du maquillage...

On observe donc une première différenciation de l’inculcation des normes et valeurs chez les enfants par la famille ou les pairs en fonction de leurs sexes et encore plus marquées dans les classes populaires.

Cette différenciation mènera les individus à des choix plus tard dans leurs vies, eux aussi différents.

Mais la famille et les pairs ne sont pas les seules instances de socialisation qui participent à ce clivage des rôles selon le sexe. 1. »