raison.
Publié le 08/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : raison.. Ce document contient 551 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
raison. n.f.
1. PHILOSOPHIE :
faculté qui ordonne les pensées sous la catégorie de l'universel et prétend ainsi découvrir
l'ordre de ce qui est. Si par son étymologie latine (reor) l'activité de la raison peut être
identifiée au calcul, son origine grecque (logos) lui confère un rôle fondamental dans l'ordre
de la connaissance. Logos, dont le sens premier est relier, rassembler, désigne de manière
plus large la parole, le discours cohérent et intelligible et, en même temps, ce que le
discours révèle, à savoir une réalité ordonnée, tissée de rapports susceptibles d'être
mesurés. C'est ainsi que la raison ne se limite pas à l'ordonnancement de nos pensées et à
l'idéal méthodique d'un accord des esprits ; elle postule une identité de la pensée et de
l'être, de telle sorte que l'ordre de nos connaissances reproduise l'ordre de l'être.
La raison constitue la différence spécifique qui caractérise l'homme comme « animal
raisonnable », capable de s'adapter aux choses par le calcul des identités et des
différences, qui permet une maîtrise du monde. La raison désignant en outre une certaine
transcendance de l'homme par rapport aux choses, celui-ci n'est pas seulement un animal
calculateur, mais l'être qui cherche à justifier ce qu'il avance. Intelligence du fondement, la
raison ne se contente pas d'affirmer ce qui est, mais se demande pourquoi est ce qui est.
Elle passe ainsi d'un rapport d'adaptation à ce qui est à un rapport normatif à ce qui doit
être, selon le principe du meilleur, marquant ainsi sa vocation pratique et morale.
Leibniz est celui qui a le mieux déterminé les principes de la raison. Le premier d'entre
eux, le principe d'identité, parle de l'être : il identifie l'essence des choses, en retrouvant le
même, l'invariant, sous l'apparente diversité. La raison est prioritairement un appel
d'identité, sans lequel les choses ne pourraient pas apparaître dans leur être effectif. Le
deuxième principe est celui de la non-contradiction, c'est-à-dire de la diversité surmontée.
Toutes les réalités qui constituent l'univers doivent s'accorder, car les opposés doivent leur
contradiction à la seule particularité de leur détermination : la raison accomplit les
déplacements susceptibles de les résoudre au sein d'une totalité unifiée et harmonieuse.
Enfin, le principe de raison suffisante postule que raison doit pouvoir être donnée de toute
chose. « Tout être en tant qu'il est a une raison d'être. » Ce principe énonce que l'être ne
se manifeste comme tel que dans l'affirmation de sa raison d'être.
Mais Heidegger a montré que cette identification de l'être et de la raison dessine un
cercle : en cherchant à fonder l'être et à justifier la raison, afin que la raison supporte l'être
et que l'être fonde la raison, le fondement se découvre non fondé. La raison ne se justifie
que de l'être qui lui-même renvoie à la raison. Aussi la raison doit-elle se laisser à nouveau
interpeller par le pourquoi de la question : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que
rien ? »
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Descartes René
discursivité
Hegel Georg Wilhelm Friedrich
Heidegger Martin
Kant Emmanuel
Leibniz Gottfried Wilhelm
logique
logos
pensée - 1.PHILOSOPHIE
philosophie
Platon
rationalisme - 1.PHILOSOPHIE
science
Spinoza (Baruch de)
universel
2. MATHÉMATIQUES :
nombre égal à l'opérateur multiplicatif d'une progression géométrique. Par exemple, la
raison de la progression géométrique (3, 6, 12, 24, 48...) est le nombre 2. Voir
progression.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
progression
raison. n.f.
1. PHILOSOPHIE :
faculté qui ordonne les pensées sous la catégorie de l'universel et prétend ainsi découvrir
l'ordre de ce qui est. Si par son étymologie latine (reor) l'activité de la raison peut être
identifiée au calcul, son origine grecque (logos) lui confère un rôle fondamental dans l'ordre
de la connaissance. Logos, dont le sens premier est relier, rassembler, désigne de manière
plus large la parole, le discours cohérent et intelligible et, en même temps, ce que le
discours révèle, à savoir une réalité ordonnée, tissée de rapports susceptibles d'être
mesurés. C'est ainsi que la raison ne se limite pas à l'ordonnancement de nos pensées et à
l'idéal méthodique d'un accord des esprits ; elle postule une identité de la pensée et de
l'être, de telle sorte que l'ordre de nos connaissances reproduise l'ordre de l'être.
La raison constitue la différence spécifique qui caractérise l'homme comme « animal
raisonnable », capable de s'adapter aux choses par le calcul des identités et des
différences, qui permet une maîtrise du monde. La raison désignant en outre une certaine
transcendance de l'homme par rapport aux choses, celui-ci n'est pas seulement un animal
calculateur, mais l'être qui cherche à justifier ce qu'il avance. Intelligence du fondement, la
raison ne se contente pas d'affirmer ce qui est, mais se demande pourquoi est ce qui est.
Elle passe ainsi d'un rapport d'adaptation à ce qui est à un rapport normatif à ce qui doit
être, selon le principe du meilleur, marquant ainsi sa vocation pratique et morale.
Leibniz est celui qui a le mieux déterminé les principes de la raison. Le premier d'entre
eux, le principe d'identité, parle de l'être : il identifie l'essence des choses, en retrouvant le
même, l'invariant, sous l'apparente diversité. La raison est prioritairement un appel
d'identité, sans lequel les choses ne pourraient pas apparaître dans leur être effectif. Le
deuxième principe est celui de la non-contradiction, c'est-à-dire de la diversité surmontée.
Toutes les réalités qui constituent l'univers doivent s'accorder, car les opposés doivent leur
contradiction à la seule particularité de leur détermination : la raison accomplit les
déplacements susceptibles de les résoudre au sein d'une totalité unifiée et harmonieuse.
Enfin, le principe de raison suffisante postule que raison doit pouvoir être donnée de toute
chose. « Tout être en tant qu'il est a une raison d'être. » Ce principe énonce que l'être ne
se manifeste comme tel que dans l'affirmation de sa raison d'être.
Mais Heidegger a montré que cette identification de l'être et de la raison dessine un
cercle : en cherchant à fonder l'être et à justifier la raison, afin que la raison supporte l'être
et que l'être fonde la raison, le fondement se découvre non fondé. La raison ne se justifie
que de l'être qui lui-même renvoie à la raison. Aussi la raison doit-elle se laisser à nouveau
interpeller par le pourquoi de la question : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que
rien ? »
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Descartes René
discursivité
Hegel Georg Wilhelm Friedrich
Heidegger Martin
Kant Emmanuel
Leibniz Gottfried Wilhelm
logique
logos
pensée - 1.PHILOSOPHIE
philosophie
Platon
rationalisme - 1.PHILOSOPHIE
science
Spinoza (Baruch de)
universel
2. MATHÉMATIQUES :
nombre égal à l'opérateur multiplicatif d'une progression géométrique. Par exemple, la
raison de la progression géométrique (3, 6, 12, 24, 48...) est le nombre 2. Voir
progression.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
progression
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- oral bac: Commentaire du texte : DIDEROT Encyclopédie article « Raison »
- Nous verrons comment Montaigne incite son lecteur à suivre la “voie de la raison” et non la “voix commune”?
- explication de texte Kant: le bonheur n'est pas un concept de la raison, mais un idéal de l'imagination.
- Commentaire de texte Hegel: la volonté et la raison
- La religion peut-elle s’accorder avec la raison ?