Rabelais
Publié le 02/12/2021
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Prénom : François Né : Vers 1494 Mort en : 1553
Famille : Fils d'un avocat à la cour de Chinon.
Études : On ne sait presque rien de ses études de jeunesse. Peut-être son père lui fait-il donner une éducation de clerc ? En tout cas, à environ 36 ans, il étudie la médecine.
Le moine humaniste
1520 : Il est moine franciscain à Fontenay-le-Comte, en Vendée. Il apprend le grec, étudie les textes anciens et la philosophie antique, correspond avec Guillaume Budé. Autant de tâches humanistes fort mal vues par la Sorbonne. On lui confisque ses livres, il change d'ordre et passe chez les bénédictins. 1528 : Il abandonne peu à peu la vie monastique et va étudier, très certainement la médecine, à Paris.
Débuts en médecine et en littérature
1530 : Il s'inscrit à la faculté de médecine de Montpellier et devient bachelier en médecine.
1532 : Il exerce à l'hôpital de Lyon, où il se fait une grande réputation. Il publie ses deux premiers livres.
Sous la protection des Du Bellay
1534 : Il suit à Rome, en qualité de médecin, l'évêque Jean Du Bellay, oncle du poète, qui va devenir son fidèle protecteur. 1537 : Docteur à Montpellier, à Narbonne et à Lyon pendant trois ans. 1540 : Nouveau séjour en Italie avec le frère de Jean Du Bellay, Guillaume.
Le retour de l'écrivain
1543 : Il est nommé maître des requêtes du roi et dispose d'un grand crédit auprès de la cour.
1546 : Condamnation du Tiers Livre et disgrâce : il part se réfugier à Metz et en Italie, où il rejoint Jean du Bellay.
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: En récompense de ses services auprès des Du Bellay, il obtient la cure de Meudon.
: Il meurt à Paris.
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Œuvres
1532 : Pantagruel (ou les Horribles et Épouvantables Faits et Prouesses du très renommé Pantagruel). 1534 : Gargantua.
1542 : Gargantua et Pantagruel, édition définitive.
1546 : Le Tiers Livre, c'est-à-dire « le troisième livre « qui fait suite aux deux précédents.
1548 : Le Quart Livre, c'est-à-dire « le quatrième livre « (onze premiers chapitres).
1552 : Le Quart Livre, édition intégrale.
Après sa mort :
1562 : L'Ile sonnante.
1564 : Le Cinquième Livre.
On discute encore de l'authenticité partielle de ces deux derniers livres. Grâces et disgrâces La vie et l'œuvre de François Rabelais sont marquées par d'incessants démêlés avec les autorités religieuses de l'époque. Dès 1525, alors qu'il est moine à Fontenay-le-Comte, le supérieur du couvent disloque le groupe humaniste, animé par le moine helléniste Pierre Amy, dont il fait partie. Il doit à la protection d'un évêque, Geoffroy d'Estissac, de pouvoir passer chez les bénédictins, réputés plus tolérants... Cette relative liberté ne lui suffit pas encore : il abandonne bientôt la vie monastique. En 1532, il prend la précaution de faire paraître Pantagruel sous le pseudonyme de « Maître Alcofrybas «. Le livre est aussitôt condamné par la faculté de théologie de la Sorbonne, alors souveraine sur les problèmes religieux. Aucune autre de ses œuvres n'échappera à la règle : Gargantua sera condamné dès sa publication, comme Le Tiers Livre, comme Le Quart Livre ! Heureusement, face à l'intransigeance de la Sorbonne, Rabelais bénéficie de la protection de la très influente famille Du Bellay. Il sait aussi, quand il le faut, disparaître en Italie ou se faire oublier en se consacrant à ses seules activités de docteur en médecine. Comme le conseille Rabelais lui-même, il faut savoir briser l'os pour accéder à la « substantifique moelle «. Sous le comique de cette œuvre apparaissent quelques idées fondamentales de l'humanisme. Ainsi, Rabelais préconise une éducation à la fois intellectuelle (l'esprit), morale (l'âme) et physique (le corps).
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- Rire de tout ce qui se fait ou se dit est d’un sot ; ne rire de rien est d’un imbécile. » affirme Érasme. En quoi votre lecture de Gargantua de Rabelais permet-elle de confirmer ce point de vue ?
- En y mêlant de la fantaisie romanesque, Rabelais nous a donné dans l'abbaye de Thélème son idéal de vie. Des gens « libères, bien nés et bien instruits » y font « ce qu'ils veulent ». C'est-à-dire qu'ils lisent, étudient, écrivent en vers et en prose, chantent, se donnent des concerts, jouent et chassent, etc. Vous vous demanderez dans quelle mesure Montaigne se serait accommodé de la Thélème de Rabelais.
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