Qui peccat ebrius luat sobrius
Publié le 06/01/2022
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Qui commet un délit en étant ivre, le paie lorsqu'il dessaoule
Ce brocard juridique, encore en usage aujourd'hui (cf.
Liebs Q 70),
rappelle que ce n'est pas parce qu'un délit a
été commis sous l'effet de
1 · alcool ou de la folie qu'on ne doit pas en payer le prix ; ce principe
est déjà énoncé en droit médiéval ( cf.
le Décret de Gratien [ 1., 38, 1] et
les lois édictées par Henri 1er d'Angleterre (leges Henrici, 80, 11 a]).
L'adage est ensuite répertorié dans le recueil de Walther (24460), qui
cite également quelques variantes ( 10080 ; 24103 ).
On trouve un
concept similaire dans les Moralia in Job de Grégoire le Grand ( 15, 53,
60)
qui constate que cc Tous les pécheurs, qui montrèrent leur sottise en
fautant, sont pleins de bon sens lorsqu'on les condamne>>., Omnis
namque peccator prodens est in poena qui stultus
fuit in culpa.
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